Combien d’individus parlent et écrivent bien leur langue ? Le constat est affligeant rien que pour le français. On anglicise, on amalgame, on invente des mots, bien peu savent encore bien écrire , quant au vocabulaire il est réduit à quelques centaines de mots pour la plupart et, stupidité suprême, des esprits progressistes, essayent d’introduire cette aberration qu’est l’écriture inclusive. L’enseignement n’est plus ce qu’il était, donnez des livres a vos enfants, pas des tablettes, ni de séances télé débilitantes . Et, si en prime des langues vernaculaires disparaissent, c’est tout un savoir qui se meurt. Ce projet Pangloss me fait penser au « coffre fort de l’Apocalypse » dans l’archipel du Svalbard, où toutes les semences mondiales sont entreposées au cas où… Là, ce sont les langues qui sont enregistrées et stockées, pour préserver les cultures ancestrales.
Source Aphadolie
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Source Aphadolie
Par contre les langues de putes sont toujours présentes.
Ouai ! avec le port de masque ça ne s’arrangera pas .
En illustration à ce sujet porté par Mme VOLTI : https://blogs.mediapart.fr/dominique-davant/blog/240718/le-livre-lorigine-de-la-langue-basque-recemment-publie-par-lharmattan
Un court passage pour vous en donner un aperçu :
À ce titre, l’un des meilleurs outils pour l’étude du passé européen est l’approfondissement de la connaissance de la langue basque qui est certainement la plus vieille encore parlée dans notre continent.
Qui aurait pu penser que l’origine du mot « corps », corpus en latin, sans étymologie pour Antoine Meillet, pourrait avoir quelque chose en commun avec le basque gorputz, composé de deux racines : gor = « chair », et putz = « souffle ». Le corps est la chair pourvue de souffle. Ce n’est pas beau ? Ou le mot grec spéos = « grotte » (que nous retrouvons encore dans “spéléologie”) ; sans étymologie pour Pierre Chantraine ; n’est-il pas proche du basque aizpe qui a la même signification et qui est un mot composé de aiz = « roche » et pe = « dessous », « sous la roche », donc. Ou encore le basque zohargi = « resplendissement du ciel nocturne étoilé » et le sanscrit swargya « céleste, du paradis, voie lactée » dont la racine est swar « le ciel, le paradis » qui en basque se dit zeru ; les linguistes donnent pour origine de zeru l’emprunt au latin de la forme cœlum ; comment pourrait-on expliquer la quasi parfaite correspondance de forme et de sens du basque zohargi et du sanscrit swargya à partir du latin cœlum ? (le Z du basque correspond au Ç du français).
Un legs aux générations futures ? Le problème est qu’une langue non parlée est une langue morte, et donc elle disparaît. Bientôt, au train où ça va, il n’y aura même plus de pays. En tout cas, en Europe… Juste des régions !
Je viens d’apprendre, par exemple, que l’Italien n’a été parlé dans toute l’Italie que depuis les années 50. Autrement dit, les migrants italiens, quand ils sont venus en France, devaient parler leurs dialectes régionaux, mais pas l’Italien… scolaire.
Autre exemple: c’est Mistral qui a unifié les différents patois provençaux pour en faire… le Provençal. Donc c’est encore tout récent. Mais apparemment, ces patois ne seraient pas morts.. enfin… jusqu’à ce que les Anciens s’éteignent et leur patois avec eux…
En aéronautique le recours à de nouveaux concepts techniques induit la création de plusieurs milliers de nouveaux termes chaque année. Figurez-vous que la langue qui s’y prête le mieux, c’est le basque ! ( Le Pays basque dans sa globalité fourmille de sous-traitants tant pour Airbus et Boeing que pour Dassault et le groupe Safran Aircraft Engines).
Si on veut que la langue de Molière et de Ronsard puisse se pérenniser, il conviendrait de la remettre sur l’établi de la pléiade . Et cette fois-ci en évitant les tentations de déviances mandarinales…..
La France, en 14-18, c’était seulement 25% des conscrits qui parlaient convenablement la langue de l’Ethnie Impériale. Ce n’est que depuis peu que de nombreux pédagogues ont intégré que la pratique du bilinguisme en immersion complète dès l’âge de 3 ans était un facteur de performance dans l’acquisition ultérieure de plusieurs autres langues. Les belges parlent couramment 4 à 5 langues. Les suisses idem. Quand le logiciel d’une nation est resté bloqué sur l’idée que la pratique d’une seconde langue » à la maison » serait un frein à l’alphabétisation, je veux bien, mais pas en 2021,zut !
Les belges parlent couramment 4 à 5 langues.
j avais fait travailler une entreprise flamande il y a une quinzaine d années ,il y en avait qu un qui parlait français , et le chef d équipe était français ….alors 4 à 5 langues mais pas le français
Les flamands ou l’effet boomerang à une arrogance française ? Certains d’entre eux, plutôt adeptes du Vlaams Blok , boycottent méthodiquement notre langue alors qu’ils la comprennent fort bien. Les wallons et les bruxellois sont parfaitement francophones, quand-même.
Leur langue qui constitue un entre-deux entre la langue de Goethe et celle de Shakespeare leur fait bénéficier de l’apprentissage aisé pour ces deux langues. Des raisons historiques visiblement moins chargées de rancœur font que la langue de Cervantes y rencontre beaucoup de locuteurs dans le Plat-Pays. Bilan, ça fait bien 5 langues.
Les danois, combien ?
Les suédois, combien ?
Il n’y a que nous qui ne sommes pas foutus de parler des langues étrangères et qui donnons des leçons de libertés aux autres tout en sombrant dans une inflation d’anglicismes morbides. Remettons nous un peu en question, de temps en temps !!
C’est defois inflamant…
heureuseument ya les anti-inflammantoires !
En anti inflammatoires, si tu peux éviter ceux issus de la synthèse et opter plutôt pour les plantes et le silicium organique ( à base d’orties), c’est nettement mieux. Tu t’évites un wagon d’effets secondaires et tu n’affecte pas le degré de ton immunité innée. Mais ça c’est recette conspipi, bien sûr !
j ai tout de même des difficultés à croire que les belges parlent couramment plusieurs langues ,comme en france un pourcentage de la population 10….15 ?
il y a bcp d hollandais qui ont des maisons secondaires dans ma région,souvent des gens aisés journaliste par exemple ,trés peu parlent français ,ou quelques balbutiement comme moi avec l anglais
d ailleurs ils se mèlent trés peu aux autochtones …..de plus à part l anglais qui nous est imposé sur le net ,je ne vois pas trop quel intérét j aurais à parler plusieurs langues , on avait essayé de m enseigner le latin ,l anglais et l allemand ,ce qui m en reste le plus c est le souvenir d une superbe prof d allemand ,rouquine qui portait quand le temps le permettait ,des robes trés légéres , elle a eu la bonté de m interroger que trés rarement à l oral ….
L’écriture inclusive, un débat réglé il y a 40 ans au Québec, selon Marie-Éva de Villers.
« La langue reflète la société. On la fait en féminisant les titres de fonction. Il était anormal qu’on dise Mme le ministre, d’autant plus que le terme se féminise très facilement. Il est souhaitable de refléter les formes féminines, mais on le fait déjà par les procédés normaux de l’écriture. »
https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/gravel-le-matin/segments/entrevue/48284/ecriture-inclusive-feminin-langue-quebec.