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Par Jean-Claude Paye et Tülay Umay via Mondialisation.ca
Installé depuis neuf mois, « l’état d’urgence sanitaire » a atteint le plus intime des individus. Afin de les conformer à des injonctions mortifères, il exhibe le spectacle d’un sacrifice permanent des populations. Celui-ci relève d’un théâtre gestuel, tel celui d’Antonin Artaud,[1] qui fait appel à une forme de purgation, impactant le Réel des êtres humains.
La « guerre contre le coronavirus » n’est pas une lutte contre la maladie et ne repose pas non plus sur sa prévention. Si la « pandémie » se limite à l’impact d’une grippe saisonnière, on constate, suite aux mesures prises, une dégradation globale de la santé des individus, confirmant ainsi que cette hostilité est bien une guerre contre les populations. Dans son dernier discours, le président Macron en précise les dernières modalités, en énonçant la possibilité d’organiser « l’isolement des personnes contaminées de manière plus contraignante,[2]» ce qui pourrait signifier, selon le sénateur Alain Houpert, la création de camps d’internement.
Bien que son cadre d’application ne soit pas précisé, le principe de précaution présente une primauté sur toute autre politique destinée à « gérer des risques incertains.[3] » Dans le cas du coronavirus, il devient un « outil de gestion virtuel de risques virtuels.[4]». La « pratique scientifique » est alors réduite au principe moral de responsabilité. Ce dernier se résume à une monstration de la participation des populations à des mesures qui les asservissent. Les mesures de précaution relèvent alors d’une théologie de l’obscène, d’un faire-voir amalgamant responsabilité et culpabilité. Elles s’inscrivent dans une nouvelle religion basée sur le sacrifice.
La facilité, avec laquelle les populations ont renoncé, à leur propre corps et au rapport à l’autre, produit un impensable. L’Inquisiteur du roman, Les frères Karamazov de Dostoïevski, donne sa réponse à cette interrogation, en énonçant que ce serait le propre de l’Homme de faire de Dieu le « responsable de la charge de sa vie ».
Le pouvoir politique exerce actuellement la fonction réservée au grand Inquisiteur dans le roman de Dostoïevski. Il est aujourd’hui l’institution à laquelle les populations abandonnent la « charge du désir de l’autre », en offrant leur libre arbitre en sacrifice. Le principe de précaution relève de la culpabilité. Il donne du sens au sacrifice des populations et à la violence des mesures prises.
Le principe de précaution.
Depuis une vingtaine d’années, la « lutte antiterroriste » a permis de saper les fondements de l’organisation de la société, en détruisant, de l’intérieur, la forme de l’État de droit [5]. Aujourd’hui, dans la « guerre contre le coronavirus », les libertés fondamentales n’ont simplement plus lieu d’être et laissent la place à des notions morales, celles de responsabilité et de culpabilité.
Lévinas nous éclaire sur cette problématique, car toute sa philosophie repose sur l’idée de responsabilité. Il reprend, à son compte, les propos de Dostoïevski dans Les frères Karamazov, sur la culpabilité de chacun de nous « devant tous, pour tout». Lévinas précise que cette culpabilité ne résulte pas « de fautes que j’aurais commises, mais parce que je suis responsable d’une responsabilité totale, qui répond de tous les autres et de tout chez les autres.[6]»
En devenant responsable de l’autre, chaque individu deviens, tout particulièrement, comptable de sa mort. Il entre dans « l’inquiétude-pour-la-mort-de-l’autre-homme [7]». La responsabilité n’est pas d’ordre juridique, mais est fondée sur une « communion spirituelle de tous les humains », ici, une communion dans l’universalité du coronavirus.
Ainsi, le principe de précaution suspend l’observation des faits et dénie l’ordre juridique, pour laisser la place à « l’amour du prochain ». La communication du pouvoir n’est-elle pas : « soyez solidaire, sauvez des vies, rester chez vous » ? Les injonctions du pouvoir se réduisent à des commandements d’amour, relevant de la perversion. L’amour qui se sacrifie est bien pire que l’exigence de la Loi : il rend la dette impossible à solder et la culpabilité infinie.
Le principe de précaution libère alors le pouvoir, des contraintes de la loi écrite et de la Loi symbolique, afin d’intégrer un discours hors-sens, reposant sur des impératifs catégoriques nous entraînant dans une forme nouvelle d’inquisition. « Il faut » est la réponse standardisée des personnes, portant le masque ou respectant scupuleusement les mesures de distanciation.
En se plaçant hors-sens, le « covidé » fonde une religion, celle d’un Dieu pervers, dénoncé par le théologien Maurice Bellet [8]. Le régime de précaution réclame un sacrifice. L’injonction repose sur « une volonté capricieuse, arbitraire, sans foi ni loi, qu’il faudrait satisfaire [9] ». Ce qui nous engage dans le cercle infini, imposé par un nouvel inquisiteur, révèlant que « ce divin est semblable à une bouche dévorante et insatiable : plus on cherche à la satisfaire, plus elle en demande, puisqu’elle se nourrit précisément de nos renoncements [10]».
Les derniers propos, du ministre belge de la santé Franck Vandenbroeck, illustre bien ce discours d’amour et d’éducation reposant sur une politique se nourissant des renoncements successifsdes citoyens. Au micro de la radio RTBF, il a affirmé que la décision de fermer les magasins, « c’était pour créer un choc au sein des populations », puisque dit-il « faire du shopping seul, pendant une courte période ne représente pas un danger pour la circulation du virus .[11]»
Un principe moral inscrit dans le droit.
Le principe de précaution est un principe moral. Il ne s’adresse pas à un sujet de droit. C’est une injonction qui se place au-delà de la loi. La mutation du comportement des individus est son objectif premier.En France, il a fait son entrée dans le droit positif, en 1995, avec la loi Barnier sur la protection de l’environnement. Son domaine d’application s’est ensuite développé dans les domaines de la santé publique et de la sécurité alimentaire [12]. Il a également été adopté par la Commission Européenne et de nombreux Etats membres.
En 2005, le législateur français a introduit le principe de précaution dans la Constitution. Un principe moral est ainsi devenu un principe constitutionnel. Le principe de précaution y est défini comme « une norme-guide pour l’action en univers incertain, un outil de gestion virtuel des risques virtuels…[13]». Ainsi, son encadrement juridique ne peut être que formel.
Le principe de précaution se dégage donc de la matérialité du fait. Il fait penser à la notion de « proactivité » relative à l’enquête policière, introduite dans le droit pénal afin développer une recherche en l’abscence d’infraction [14]. L’inscription juridique du principe de précaution permet également de justifier l’intervention de l’administration dans un contexte ou « elle légitime le pouvoir de police »[15].
Dans l’enquête policière proactive, s’il s’avère que l’infraction est finalement inexistante, l’enquête a bien eu lieu, mais elle ne pourra pas produire d’effets de droit. Il en va bien autrement pour le principe de précaution qui permet d’agir en dehors de tout rapport avec la réalité des faits, de confiner la population ou d’isoler, dans des camps, les personnes testés positives, bien que le test utilisé produise essentiellement des faux positifs.
L’intervention des autorités sanitaires n’est pas donc déterminée en fonction de l’observation, mais bien par la prédiction de résultats et leur modélisation, comme les 500.000 morts du covid prévus par le docteur Neil Fergunson. Bien que l’oracle soit constamment démenti par les faits, il sert toujours de référence et de caution aux diverses mesures gouvernementales.
Précaution versus prévention.
Le principe de précaution participe de la rationalité instrumentale, celle de la technique et du calcul économique. Il n’a pas pour ambition d’anticiper l’évènement, afin d’éviter sa survenance ou d’en minimiser les effets, il s’en tient à une gestion probabiliste des risques [16].
Il ne s’agit plus de prévenir le développement d’une maladie, mais de révéler un danger potentiel, non à partir d’une analyse concrète, mais grâce à une simulation mathématique, détachée de la matérialité des faits. Une succession de chiffres est censée indiquer une tendance, celle du l’intensité et de la progression exponentielle du virus. C’est donc à partir des algorithmes que le risque est révélé et non plus à partir de l’observation. Les chiffres avancés sont toujours des projections, des modélisations, comme les 9000 morts récemment annoncés par le président Macron qui se réduiront, dans les faits, à la moitié du chiffre prévu.
Pour la généticienne Alexandra Henrion-Caude, les prévisions donnent l’impression « qu’on est revenu au temps des devins, des oracles ». « On était en plein pic épidémique, avec un nouveau virus, une nouvelle maladie, qu’on nous parlait déjà d’une deuxième vague. Là on entend une troisième, une quatrième [17] ».
On peut donc établir ce qui différencie le principe de précaution de la notion de prévention. La prévention vise des risques avérés, dont sait estimer l’ampleur et la fréquence du dommage encouru. Les mesures de prévention ont été conçues pour circonvenir les risques certains, fondés sur des relations déterminées de cause à effet.
Ce qui n’est pas le cas du principe de précaution qui porte sur les risques incertains, dont on n’a pas à établir la réalité scientifique [18]. On a affaire ici à un droit purement procédural, car « en matière de précaution, la preuve du risque et la procédure sont liés [19]». Comme dans le droit de l’inquisition, la preuve fonde sa validité sur le strict respect de la procédure. Dans la guerre contre le coronavirus, la question n’a même pas à être posée, car la « connaissance » est immédiate, directement révélée par le chiffre de l’algorithme.
Le contrôle juridictionnel est restreint. Tel que l’a stipulé le Tribunal de première instance des Communautés européennes : l’autorité qui « prend un risque incertain ne doit pas faire la preuve du risque, mais celle de sa politique [20] ». Dans les faits, l’autorité concernée doit simplement mentionner ses bonnes intentions.
Le principe de précaution : une théologie de « l’ob-scène »
La prévention vise à gérer les conséquences d’une crise, à l’anticiper et à en réduire les effets. Quant au principe de précaution, il n’a pas pour objet d’affronter la maladie, mais, ici, de préparer la population à sa survenance inéductable. Il s’agit de placer les individus dans une position d’accueil du discours sur la pandémie. Ce principe procède d’une exigence morale, conduisant non pas à une lutte contre le virus, mais à une mutation du comportement des individus.
Ainsi, le principe de précaution, au contraire de la prévention, est un outil de gestion des populations, de leurs attitudes et de leurs croyances. Comme l’écrit Pierre Moscovici, «L’Etat ne se contente plus de gérer un risque, il doit gérer un rapport social… Le principe de précaution devient alors un outil de gestion de l’opinion publique.[21]»
Nous sommes ici dans l’incertitude d’un risque, dont la réalisation est elle-même incertaine. Le principe de précaution nous interdit de penser. Il s’oppose à toute possibilité d’observation, en supprimant la notion même de causalité, comme succession temporelle de causes et d’effets. Sous la forme du délire, le discours sur la coronavirus colonise notre vie individuelle et notre réalité sociale. Il fonde un nouveau Réel, il porte sur quelque chose dont nous ne pouvons rien dire et sur lequel nous n’avons pas de prise.
Le principe de précaution n’impose pas des mesures destinées à confronter la réalité, mais il permet la fabrication d’un Réel obscène, dont le masque chirurgical devient le symbole. Par un dénombrement continu des victimes du coronavirus, il réactualise l’idéologie victimaire. Ainsi, il met en scène l’ob-scène en quantifiant la mort, tout en l’expulsant du symbolique, du lien social.
L’obscénité des mesures réside aussi dans leur caractère volontairement exorbité, dans le fait de rendre non seulement visible, mais surtout médusant, leur aveuglante abérration, celle, par exemple, d’un couvre-feu imposé entre minuit et cinq heures, ainsi que leur violence sans limite, tel le massacre des personnes âgées dans les Ehpad.
L’obscénité réside dans leur caractère religieux, dans la donation de sens qu’apportent les populations à leur participation compulsive aux mesures imposées. Celles-ci donnent alors vie à des dispositions administratives qui conduisent à leur destruction. L’obscénité réside non seulement dans l’expression de la toute puissance du pouvoir, mais surtout dans la monstration des populations de leur extrème faiblesse. Cette dernière trouve leur source dans la capacité des médias d’engendrer des images et un bruit permanent, empêchant l’installation d’un refoulement [22].
Le grand Inquisiteur.
Si « la guerre contre le terrorisme » avait pour objet de supprimer toute résistance, ici dans « la guerre contre le coronavirus », il s’agit d’abandonner toute possibilité même de résistance. À travers « la gestion de cette pandémie », cette perspective est entrée dans notre quotidien, pourtant, ce n’est pas la première fois qu’elle apparaît dans l’histoire de l’humanité.
L’humanité réduite à un troupeau est une réalité qui s’est présentée à chaque fois que la population s’est trouvée totalement démunie, placée dans une position de détresse par rapport au pouvoir. La détresse des individus résulte d’une perte des repères et surtout d’une impossibilité de faire face, de dire non aux injonctions qui leur sont adressées. Confrontées au fait de « ne pouvoir attendre l’aide de personne », les populations sont alors plongées dans une radicale impuissance.
Le roman de Dostoïevski, Les frères Karamazov, en situant l’action dans la période historique de l’inquisition, fait ressortir une problématique qui rappelle étrangement ce que nous vivons présentement. L’organisation de l’inquisition repose sur le personnage du grand Inquisiteur qui considère l’humanité comme un troupeau. Il conçoit que l’homme ne peut trouver son salut qu’en renonçant à sa subjectivité et en se dépersonnalisant.
Si l’humanité doit être réduite à l’état de troupeau docile, l’individu, en déléguant sa liberté au grand inquisiteur, redevient un « infans », coupable de renoncer à sa liberté. Il devient alors complètement dépendant d’un pouvoir qui lui dicte sa conduite. Si bien que le grand Inquisiteur peut affirmer : « Oh, nous arriverons à les convaincre qu’ils ne deviendront libres qu’au moment où ils renonceront pour nous à leur liberté et ils se soumettront [23]». Dans cette « pandémie », il est signifié aux individus qu’ils ne redeviendront « libres » qu’au moment où ils auront acceptés le vaccin et qu’ils auront abandonné toute volonté d’avoir une maîtrise de leur existence.
Le grand Inquisiteur préconise également une logique de déresponsabilisation de l’individu, de renoncement à son libre arbitre, aboutissant à sa déshumanisation. Le règne du grand Inquisiteur, c’est également la disparition totale de la sphère privée, jusqu’à l’ultime intimité que représente la conscience.
Si l’Homme n’est plus libre et, par conséquent, n’est plus responsable, il lui revient le « droit de pêcher. » Plus précisément, il lui est permis de ne plus être un homme, en transgressant les lois symboliques, comme dans les différentes réformes éthiques, tel que le « mariage pour tous », la législation sur l’euthanasie et les lois sur la bio-éthique. Ces « nouveaux droits » ne sont en fait qu’un moyen supplémentaire pour le pouvoir d’asservir les hommes. « Tout est permis », tel est le mot d’ordre du nihilisme [24].
Autrefois, l’inquisition était une institution spécialisée, destinée à empêcher l’éclatement du corps social, en criminalisant tout questionnement d’ordre religieux. Aujourd’hui, elle ne se focalise plus sur une partie de la société, mais porte sur son ensemble. C’est la société toute entière qui est mobilisée, en vue de sa propre destruction. Ce qui occupe actuellement la place du grand Inquisiteur n’a plus pour objectif de bloquer une mutation sociale et politique, mais au contraire d’être le catalyseur d’un changement radical de société. Ici, le sacrifice n’est plus limité et codifié, mais permanent et généralisé.
« État d’urgence sanitaire ».
Le principe de précaution s’inscrit étroitement dans « l’état d’urgence sanitaire ». La notion doit être prise à la lettre, dans le sens où il s’agit bien, ici, d’une suspension du droit d’être soigné. Cet abandon se traduit par des mesures de confinement des personnes âgées et malades avec celles ne présentant aucun symptôme et par le refus d’accès à l’hôpital des personnes ne présentant pas de symptôme du corona, mais ayant, par exemple, un problème cardiaque. Au nom de ce principe, les personnes âgés, malades du Covid 19, ne sont pas prises en charge et sont renvoyées chez elles, avant que l’on abrège les souffrances grâce au Rétrovil . La question de la précaution est aussi convoquée pour interdir des médicaments, permettant de faire face à l’épidémie, telle l’hydroxychloroquine.
L’état d’urgence juridique implique la suspension des libertés individuelles et des droits politiques, comme disposition permettant de faire face à la « menace terroriste ». L’état d’urgence juridique, par le biais de la lutte antiterroriste, se définit également, tel l’exprimait W. Bush, comme une « lutte contre du bien contre le mal ». Le nouvel ordre juridique permettait, en l’abscence de peuves, d’emprisonner les personnes, nommées comme terroristes par le pouvoir exécutif. L’état d’urgence juridique permet de s’attaquer à l’Habeas Corpus des citoyens et, en Grande Bretagne et aux Etats-Unis, de se saisir du corps des personnes créant « un climat favorable au terrorisme [25]» ou simplement désignées comme « ennemi du gouvernement ».
L’état d’urgence sanitaire permet, quant à lui, de supprimer le corps par des mesures de confinement, tandis que le port, obligatoire et généralisé, du masque est une remise « en marche » de ce corps, mais comme « corps sans tête », comme corps-machine. La suppression du corps, induite par la « guerre contre le coronavirus », grâce au port permanent d’un masque ou de gants, trouve déjà un antécédent dans les images de prisonniers, détenus au bagne de Guantanamo [26].
Le type d’enfermement, induit par la « lutte contre la pandémie », est une rupture complète avec le type d’emprisonnement qui visait à séparer le corps du prisonnier du corps social. Ici, c’est l’ensemble des citoyens qui est touché par les mesures de confinement. La prison n’est plus un lieu clos, séparé de la société, mais bien cette dernière qui, en confinant chez lui le « citoyen responsable » participant du « souci de l’autre », devient une prison.
La prison, comme partie distincte de la société, reste cependant présente, comme une menace d’enfermer, dans des camps, les personnes déclarés positives par un test PCR, une procédure qui permet considérer, comme positifs, une grande proportion des individus testés [27]. L’ensemble de ces mesures et projets participent d’une volonté du pouvoir d’installer les citoyens dans la psychose.
Comme les images des tortures de Guantanamo, ces mesures ont pour objet de nous signifier notre impuissance, de nous montrer à quel point nous sommes dépendant d’un pouvoir qui, cependant, nous veut du bien, qui, pour Noêl, comme le président du parti libéral francophone belge, Louis Bouchez, nous communique : « si les chiffres le permettent, on tentera encore de donner plus d’humanité. [28]»
Jean-Claude Paye
Tülay Umay
Notes :
1 Lire : Jean-Claude Paye, Tülay Umay, « Pandémie ou le retour du grand Pan », Réseau International, le 3 novembre 2020, https://www.mondialisation.ca/pandemie-ou-le-retour-du-grand-pan/5650703
2 Sud radio, Macron 20H: analyse avec Alain Houpert, Sénateur de la Côte-d’Or et médecin radiologue,
3 Dominique Bourg et Alain Papaux, « Des limites du principe de précaution : OGM, transhumanisme et détermination collective des fins », Economie publique, 2007/2, https://journals.openedition.org/economiepublique/7932
4 Matthieu Paillet, « Le principe de précaution. Concept, application, enjeux », p. 8, https://www.pourlasolidarite.eu/sites/default/files/publications/files/wp_-le_principe_de_precaution.pdf
5 Jean-Claude Paye, La fin de l’Etat de droit, de l’état d’exception à la dictature, La Dispute, Paris 2004.
6 Emmanuel Lévinas, Éthique et infini, Paris, Le livre de poche, 1982, p. 95.
7 Emmanuel Lévinas, De Dieu qui vient à l’idée, Paris, Vrin, 1992, p. 248.
8 Maurice Bellet, Le dieu pervers, éditions du Cerf, Paris 1987.
9 Jean-Daniel Causse, Lacan et le christianisme, in Valérie Chevassus-Marchionni, Raymond Lemieux, et François Nault, « Psychanalyse et christianisme : note critique à propos du dernier livre de Jean-Daniel Causse (1962-2018) ». Laval théologique et philosophique 75, no 1 (2019), p. 134.. https://doi.org/10.7202/1067506ar
10 Ibidem
12 Catherine Larrère, « Le principe de précaution et ses critiques » , Innovations 2003/2 (n°18), pages 9 à 26 , https://www.cairn.info/revue-innovations-2003-2-page-9.htm
13 Moscovici, Pierre, «Le principe de précaution: implications politiques et juridiques», cours donné à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), avril 2010, p. 26
14 Sur l’enquête proactive, lire Jean-Claude Paye, Vers un Etat policier en Belgique ?, EPO, Bruxelles 1999.
15 M. Gros, D.Deharbe, La controverse du principe de précaution, Chron. Adm.,R.D.P.,2002-3., p.834.
16 Matthieu Paillet, https://www.pourlasolidarite.eu/sites/default/files/publications/files/wp_-le_principe_de_precaution.pdf
17 Alexandra Henrion-Caude : « J’ai l’impression qu’on est revenu au temps des devins », La Rédaction, le 16 novembre 2020, https://www.sudradio.fr/societe/alexandra-henrion-caude-jai-limpression-quon-est-revenu-au-temps-des-devins/
18 Le Conseil d’État et le principe de précaution, Journal des Tribunaux, Bruxelles, Larcier, le 28 février 2004, p. 21
https://orbi.uliege.be/handle/2268/7260
19 C.Noiville et N.de Sadelleer, o.c., Revue du droit de l’Union européenne, 2/2001, p. 444
20 T.P.I., 11 septembre 2002, Pfizer Animal Health et a.c.Conseil, Aff.T-13/99, motifs 164 et 165
21 Pierre Moscivici, Ibid., p. 23.
22 Entretien avec Serge Tisseron, « L’obscène est une machine de guerre contre la métaophore », La voix du regard n° 15, septembre 2002,https://www.youscribe.com/catalogue/documents/loisirs-et-hobbies/humour/l-obscene-est-une-machine-de-guerre-contre-la-metaphore–376961
23 Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski, Les frères Karamazov, vol. 1 – § Le Grand Inquisiteur, Éditions Actes Sud © 2002, collection Babel, traduit du russe par André Markowicz, pp. 444, 445, 449 à 470 et 474. https://www.philo5.com/Mes%20lectures/Dostoievski_GrandInquisiteur_1880.htm
24 Matthieu Giroux, « Dostoïevski : La légende du grand inquisiteur dans Les Frères Karamazov », Philitt, le 25 septembre 2012,
25 Lire : Jean-claude Paye, « Royaume-Uni, menaces sur l’Habeas Corpus, » Le Monde, le 13 avril 2005 https://www.lemonde.fr/idees/article/2005/04/13/royaume-uni-menaces-sur-l-habeas-corpus-par-jean-claude-paye_638494_3232.html
26 Lire : Jean-Claude Paye, « Guantanamo comme réel de la lutte antiterroriste », in L’emprise de l’image, de Guantanamo à Tarnac, Editions Yves Michel 2011, pp.140 à 149.
27 Dr Pascal Sacré, « COVID-19: RT-PCR ou comment enfumer toute l’humanité », Mondialisation.ca, le 14 octobre 2020, https://www.mondialisation.ca/covid-19-rt-pcr-ou-comment-enfumer-toute-lhumanite/5650143
28 Aurelie Demesse, « Noël pourrait-il être sauvé, in-extremis ?, La Libre Belgique, le 29 novembre 2020, https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/un-assouplissement-des-mesures-pour-noel-si-les-chiffres-le-permettent-on-tentera-encore-de-donner-plus-d-humanite-5fc375e0d8ad585a459299a3 La source originale de cet article est Mondialisation.ca Copyright © Jean-Claude Paye et Tülay Umay, Mondialisation.ca, 2020
10/12/2020 – https://wp.me/p4Im0Q-4lb
– On lisse à tous les nombres, même si non premiers parmi ceux imputés et imputables aux seuils. On lisse donc à toutes les étapes, tout est bon pour couvrir les feux et ce depuis que lo’on est en lice pour savoir qui qu’aura la plus grosse… : interdit de définir quoi qu’est la plus grosse. Les malins et futés auront compris, quand aux autres …
Le problème à tout ça c’est que l’être humain se laisse embarquer par un pouvoir extérieur qui sent sa fin venir, et dans un dernière sursaut, essaie encore de contrôler nos vies.
Pourquoi autant de contrôle sur nous si ce n’est parce que nous commençons à comprendre que nous n’avons plus besoin d’une autorité extérieure à nous pour nous dire quoi faire, quoi penser car nous sommes notre propre autorité.
Délions-nous de ces chaines. En votant pour un autre nous lui donnons le pouvoir de décider pour nous, de nous tyranniser car bien sûr tous ces dirigeants n’ont d’autres intérêts que le pouvoir et comment garder le pouvoir ? En gardant le contrôle sur nous, en nous soumettant par la peur, en nous faisant croire qu’ils sont indispensables à nos vies et qu’ils savent mieux que nous ce qui est bien pour nous, en nous infantilisant, en nous punissant, en nous violentant mais tout cela entraine inévitablement un mal être.
L’être humain est avant tout un être spirituel libre et qui évolue, nous maintenir dans la peur par le contrôle retarde notre élévation vers la lumière et nos prises de décisions et c’est pour ça que les élites craignent que l’on s’informe, que l’on soit courageux, que l’on ne vote plus, en un mot, que l’on est plus besoin d’eux, que l’on soit libre.
Mais les élites, les 1% qui nous dirigent ont déjà perdu car l’être humain évoluera d’une manière ou d’une autre. J’aime cette citation qui dit: Quand la lumière arrive, le mal se lève pour la contrer. C’est sans commentaire.
L’élite mondiale vient de perdre !
https://www.youtube.com/watch?v=GJTTEc1Opqk
@leveilleur
tu dis:
« L’élite mondiale vient de perdre ! »
Ben, non !
L’ élite mondiale gagne sur tous les tableaux !!!!!!!!!
Et le pire, c’ est que ceux qui perdent en redemandent !!!
On peut tous avoir des états d’ âme…
Mais on est tous condamnés à vivre la réalité .
Et la réalité n’ a rien à voir avec nos espérances !
hcgaia ce que tu dis c’est leur donner la toute puissance mais c’est faux ce n’est qu’un château de cartes prêt à s’écrouler à tout moment. Regarde la vidéo que j’ai laisser jusqu’au bout pour comprendre pourquoi je dis ça et je suis d’accord avec lui, pour moi ils ont perdu.
Notre civilisation arrive à son apogée et l’élite mondiale ne gagne que parce que les peuples sont à genoux, désolé pour eux mais je ne ferais pas parti de ces gens là qui se soumette mais de ceux qui diront non et même si ça ne se voit pas encore, bien d’autres suivront, je te parie que d’ici 2027 à 2030 une nouvelle civilisation verra le jour mais chacun est libre d’y croire ou pas.
Merci pour cette vidéo, Leveilleur. C’est combien vrai… On ne saura pas combien de personnes auront profité de cette période, il y a et il y aura beaucoup de victimes. Je remarque à quel point j’étais angoissée et en colère en permanence au premier confinement, et combien je me sens calme et confiante maintenant.
Oh, je sais bien que, comme beaucoup, je risque moi aussi de perdre ma vie. Mais ce sera juste parce que c’était prévu, avant mon incarnation (le temps nous est compté). En attendant, je vis, je profite des bons moments, je continue de m’informer, et si je peux pousser des coups de gueule, je laisse aller plus facilement et plus rapidement.
J’avoue quand même que, dans un village, la situation est plus facile qu’en ville. Mais la morosité, les rues vides, l’ambiance générale ne sont pas propices à la sérénité. Et pourtant…
Pardon pour cette expérience personnelle, je ne peux parler que de ce que je connais. Sans doute avez-vous vécu quelque chose de semblable? Ou bien avez-vous été zen depuis le début ?
Qui veut parler de son expérience?
Je me lance, village de 200 habitants et des brouettes, personne de malade (merci), rues vides, pas de contact, quelques personnes âgées motorisées masquées dans leurs voitures, des bonjours de loin. Des appels de la mairie pour faire les courses indispensables (pain, pharmacie etc). C’est d’une tristesse… Mais ça ne change pas de la normalité, c’est toujours comme ça (appels de la mairie en moins). Village où c’est chacun pour soi. Joyeux Noël avec deux guirlandes faméliques pendues à deux réverbères à lampes à iode, avec leur lumière jaunâtre. C’est comme ça que la joie et le partage sont fêtés et le conardovirus n’y est pour rien… 😉
@volti
ben voui
je suis bien entendu opposé à l’ idée de pandémie, au port du masque, au vaccin, au confinement, …etc
Mais je dois voyager…alors je me ferai vacciner, sinon impossible !
Je dois circuler un minimum…alors, je porte le masque, je fais une autorisation de sortie…
En bref, je n’ ai pas le choix !
On a toujours le choix! on l’assume ou pas, mais il reste ta décision ultime, ils ont fait le choix de te faire porter un masque et de t’auto-autoriser a sortir en te signant une autorisation, mais cela reste ton choix d’entrer dans leur jeu, ou pas!
Oui c’est juste on a toujours le choix, surtout que l’on ne sait pas quels sont les effets de ce vaccin sur l’homme à long terme, il faut rentrer en résistance et le refuser quel que soit ce que ça nous en coûte.
@Volti
Les grands esprits se rencontrent, les petits s’entrechoquent.
J’ai soumis cette article, ne sachant pas si tu l’avais déjà programmé.
Une seule solution courrage fuyons !
Quittons l Europe de l Ouest , Sus a l Est
la ou le soleil se leve encore .
Depardieu avait raison par anticipation
Quand je pense que la justice a réfuté le principe de précaution en matière d’ondes EM ! Il faut attendre les symptômes et la preuve du lien pour qu’elle fasse son boulot.
Et là, on avance un principe de précaution pour nous enfermer et supprimer nos libertés.