Source Boulevard Voltaire
Soyons clairs, je ne suis absolument pas dans une démarche de compétition des religions, mais très franchement il y a des moments où l’on est obligé de se poser des questions sur ce « deux poids deux mesures » qui laisse penser qu’en usant en permanence de la complainte victimaire, certains veulent arriver à leur fin : effacer le catholicisme du paysage cultuel et culturel de la France.
Dimanche dernier en Guadeloupe, le curé de la paroisse de la commune de Goyave, le Père Norbert Tibeau, a été violemment agressé pendant la messe. Qui en a parlé ? Qui a dénoncé cet acte grave ? Les spécialistes du « J’ai mal à ma France » devaient avoir piscine, sinon comment comprendre l’insupportable aphonie du système ? Personne – ou quasiment personne – n’a dénoncé cette agression, aucun grand média de l’Hexagone, aucun leader politique, même pas ceux qui sont d’habitude prompts à s’autoproclamer défenseurs de la France, de ses valeurs et de ses traditions. Etonnant, non ?
Le silence, pourquoi ?
Au delà du fait que porter atteinte à l’intégrité physique de quelqu’un est un délit sanctionné par la loi, s’en prendre à un religieux relève d’une ignominie moralement inacceptable.
Lorsque des lieux de culte sont tagués, actes que nous sommes nombreux à dénoncer, tous les médias, toute la classe politique et tout le système prend la plume pour hurler contre ces incivilités et s’il s’agit de certaines religions, ils n’auront aucune gêne à parler d’ « attaque contre la France ». Mais pourquoi ce qui s’est passé en Guadeloupe, ce 27 octobre, est passé sous silence comme si la vie d’un être humain avait moins d’importance qu’un tag sur une mosquée, une synagogue, un temple et même sur une église. Parce que je ne peux pas croire qu’en métropole tout ce qui se passe en Outre-mer est secondaire, parce que je ne peux pas croire que dans certains cas l’on dise « l’enquête est en cours, il faut laisser la justice faire son travail » et dans d’autres la réaction se fait à la seconde où l’acte est posé.
Les mauvaises langues diront, de façon hypocrite, qu’elles n’étaient pas au courant, alors que le diocèse de Guadeloupe a publié aussitôt un communiqué pour dénoncer l’acte et annoncer porter plainte. Ces informations sont publiques, normalement des dépêches AFP devaient suivre, mais que nenni… La France n’a pas été informée qu’un religieux catholique a été agressé pendant la célébration de l’Eucharistie.
Incroyable ! Mais, au fond, plus rien ne nous étonne. Car l’objectif n’est-il pas de faire disparaître l’Église catholique du paysage religieux français ? On ne supporte plus que l’on dise que notre pays est la fille aînée de l’Église et l’on espère que nos lieux de culte se vident. Mais pas de chance, l’Eglise retrouve des fidèles en Hexagone avec cette jeunesse qui compose la génération « Z », sans oublier le poids des populations de l’Outre-mer, mais également de celles de l’immigration africaine et asiatique dans la fréquentation croissante des églises.
La paroisse de Goyave en Guadeloupe sera bondée
Ils veulent voir disparaître les catholiques mais ils oublient que c’est l’immanence de Dieu qui porte notre foi. Vous verrez, la paroisse de Goyave en Guadeloupe sera bondée, en soutien au Père Norbert Tibeau et pour confirmer que rien, ni personne ne peut décourager un fidèle.
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La France a une information séquestrée. Ce ne sont pas les journalistes qui manquent, mais la liberté d’informer. Tant que la presse et les moyens de diffusion seront la propriété d’un gang, cela perdurera. Pourquoi, quand il s’agit de défendre le droit et la justice, nous devons nous prémunir en précisant : « je ne suis pas croyant, mais ? »
Les églises brûlent dans le silence des consciences !
En vertu de la loi de 1905, les églises (les murs) appartiennent à l’État, donc à notre patrimoine commun. Comme la horde qui s’est accaparé celui-ci veut néantiser ce patrimoine, son dessein est en bonne voie. Si on peut dire.