Dans une guerre, les morts meurent deux fois. Par Lediazec

Par Lediazec

La guerre comme dans une vidéo produite par un géant du streaming, faite par des gens sans cervelle et sans âme. Des gamins à peine sortis de l’œuf, chantant et dansant après avoir tué hommes, femmes et enfants dans la bande de Gaza. C’est la terrible réalité d’un pays et d’un monde amputés. Si c’est ainsi qu’on forge l’homme de demain, nous ne sommes pas près de voir la lumière.

« Arrête ton char. » « Tu n’es pas journaliste. »  « Tu n’es qu’un tout petit blogueur. » « Tu ne fais pas le poids. » « Tu ne fais que de la lecture commentée ! »

C’est ainsi qu’on m’interpelle, quand je montre de la colère devant une injustice ou devant l’acte délictueux d’un élu, d’un ministre ou d’un apprenti sorcier rétribué par Big Pharma ou un quelconque Cabinet Conseil. Je suis « objectivement gonzo » !  Ce à quoi je réponds : « Je fais de la lecture commentée, certes, mais cela reste très au-dessus de la dictée journalistique que tu balances dans ton canard, car vous n’avez que l’orthographe à vérifier et la signature à apposer sous le texte qu’on vous transmet. Vous êtes des usurpateurs ! En somme, on vous dispense de réfléchir et cela vous rend heureux !

En ce monde du paraître, la justice n’est pas ce qu’on pourrait appeler une science exacte. Sinon, cela ferait longtemps qu’escrocs, criminels et collabos seraient hors d’état de nuire et nous vivrions en paix !

Quoi de plus évident pour escamoter un arbre que la forêt elle-même ? L’histoire, cette pute au service du plus fort, ne s’écrit-elle pas en plongeant la plume dans l’encrier du mensonge ? À croire que nous vivons dans un monde dans lequel les gens ne vivent que pour être trompés !

Quand le réel et le virtuel s’amalgament, il ne reste plus que des promesses qu’on ne peut pas tenir. Et tenir des propos sans témoins et des témoins qui disent les avoir entendus dans la bouche des muets, parce que la foi rend aveugle. Et c’est ainsi que se propagent dans le corps les métastases qu’aucun traitement ne peut guérir. Par l’école, par l’éducation, par des influences internes et externes, on nous conditionne à adopter comme croyance ce qui n’est que le bonheur et le plaisir d’une minorité dominante, devant laquelle la prosternation est la seule attitude à observer !

C’est en période de guerre que tout s’exacerbe. Que la moindre brindille sert à allumer un brasier. Que les gens que nous pensions honorables deviennent des monstres que l’atavisme fait remonter du fond des âges pour faire de la mort la religion et du silence le sépulcre de la sagesse.

Malgré les efforts et les moyens déployés pour contrôler l’information, comme cela est le cas de manière criante en France, Israël est en train de perdre une guerre que le sionisme a déclarée et mal préparée. Je veux, pour exemple, cette passoire qu’on appelle l’infranchissable « bouclier de fer » (quel moulin !), qui a joué les boîtes de Pandore, et dont on ne parle plus désormais, parce que cela serait un acte antisémite majeur !

Israël perdra cette guerre sans fin, pas parce qu’il est plus faible, ni par sa mauvaise foi mille fois prise en flagrant délit, mais parce qu’Israël a depuis longtemps perdu son âme ! Et sans âme, point de salut !

Sous l’Casque d’Erby 

Un Commentaire

  1. « Dans une guerre, les morts meurent deux fois »
    Hélas, c’est bien plus ! Georges Blond, dans son « Verdun », indique que vu le tonnage d’obus qui sont tombés sur ce coin de terre, souvent les soldats morts sont repris par des explosions, dix fois ou plus, au point qu’on ne retrouve plus rien.
    D’ailleurs sans chercher plus loin, mon grand-oncle est tombé pas loin d’Ypres en octobre1914. Vu le nombres de grandes batailles qui ont eu lieu là, le cimetière français Saint Charles de Potyze
    https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9cropole_nationale_fran%C3%A7aise_de_Saint_Charles_de_Potyze
    ne recense que peu de soldats français (environ 3000 d’identifiés). Nous y sommes allés avec mon fils, et non, rien ne permet de savoir. J’avais apporté un peu de terre du cimetière de mon village natal, avec une clef USB comportant la photo de mon grand-oncle, et je les ai enfouis dans le cimetière. Parallèlement j’ai recueilli un peu de terre de ce cimetière pour l’enfouir derrière la tombe familiale. Que faire de plus ?

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