Par Lediazec
Ceux qui ont vécu l’occupation savent. Je parle des survivants, ceux qui avaient à l’époque qui a précédé et succédé l’occupation nazie une conscience et ont survécu. On les désigne, au choix, les « sans dents » ; les « bouches en biais » ; les « dentiers volants » ; les « inutiles »…
Ceux qui ont fait et subi les turbulences de l’histoire avec quelques mots formant des symboles leur servant de guide dans la vie, comme Liberté, égalité, fraternité.
C’est ainsi que leur avait été transmise la leçon et c’est ainsi qu’ils l’ont mise en pratique. C’est ainsi, qu’ici ou ailleurs, des nations sont nées sous le regard fier de ceux qui ont risqué leur vie ou sont morts pour que cela soit et demeure ainsi.
Pendant ces années terribles, insouciants, certains dansaient, s’amusaient comme si rien ne menaçait. D’autres, poussant le bouchon plus loin, dénonçaient leur voisin à la Gestapo, parce que pensaient-ils, cela était nécessaire pour « protéger la liberté »!
Comme la mer, l’Histoire revient toujours au rivage !
Par le sang et par la sueur, des nations sont nées, ont supporté des agressions, ont elles-mêmes agressées d’autres, au nom de principes douteux et des mensonges criminels. Mais c’est ainsi que ce monde et sa civilisation ont tenu les siècles. L’histoire nous enseigne que tout cycle a une fin. Je crois que le nôtre approche de son terme.
Chaos, confusion, violence et la mémoire collective jetée aux orties en sont les signes majeurs. Le résistant d’hier et celui d’aujourd’hui ont les mêmes ennemis à combattre. Un variant cependant : pour les premiers, l’ennemi vint de l’extérieur ; pour les résistants d’aujourd’hui, l’ennemi pousse dans notre sol !
Les « élus », qui n’en sont pas, puisque désignés, n’ont qu’un dessein, le privilège de la caste, et l’obéissance aveugle du serviteur. Qu’on ne parle pas de « choix démocratique » et autres saloperies du genre, quand on voit comment se dessinent déjà les prochaines présidentielles. La meute est dans les starting-blocks ! Torchons et serviettes unis dans la boue !
Le champ politique est un champ miné où le peuple sera dispersé dans les airs comme un nuage de confettis.
On nous met devant le tableau noir pour nous réapprendre le sens des « vraies valeurs », à savoir qu’un homme n’est plus un homme s’il n’est pas un animal docile, comme un chien ou un chat, castré de préférence, portant un collier anti-aboiement. Il ne sera accepté dans le nouveau monde que s’il devient cette machine programmée pour consentir à l’automutilation.
Des hordes transgenres déferlent sur nos plaines, envahissent l’espace culturel, la haine au bout des lèvres, le mensonge brandi comme un missel.
L’école, ce fleuron de notre culture, est devenue leur repaire, afin de façonner les enfants comme on monte un meuble en kit !
Me vient à la mémoire des bribes d’un chant claironné par nos ancêtres. Je ne sais pas si l’école républicaine garde trace dans ses archives :
Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines.
Ami entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne,
Ohé partisans ouvriers et paysans, c’est l’alarme !
Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes…
Sous l’Casque d’Erby
Re-salut Rodo…
Apparemment les amis n’ont rien entendu. Bon, on va profiter du fait que le soleil brille sans brûler. Déjà pas mal.
Coucou !
Je pense qu’ils sont tous devenu sourd ! Bouché à l’émeri ! lol
C’est sans doute pour ça qu’ils ont lancé la campagne de… LOL
Bref, c’est un peu comme quand :
« Vous toussez princesse ? Non sire, je vesse ! »
Akasha.
Bien ce texte.
Merci à l’ auteur.