« Women friendly », le dernier pot-pourri linguistique du wokisme.

Dans les médias nous entendons de plus en plus souvent telle ou telle féministe dire: «oui, nous avons réalisé ce projet (film, start up, association etc…) avec une équipe de femmes et les quelques hommes qui y ont participé, étaient de toute façon «women friendly». Il apparaît, en effet, qu’être «women friendly», c’est désormais pour un homme le passage obligé afin d’être accepté par la gente féminine ; une sorte de «sésame ouvre-toi».

De prime abord, le terme paraît sympathique. «women friendly» qui en français pourrait se traduire comme «étant enclin à avoir de la sympathie pour les femmes» semble être une expression positive  et inoffensive. En effet, quel «tordu» pourrait ne pas avoir de sympathie pour les femmes? Quel homme digne de ce nom pourrait ne pas se sentir attiré par ces êtres magnifiques tant sur le plan de leur beauté et de l’attrait érotique qu’elles déclenchent, que sur le plan sentimental? Ne peut-on pas dire que cette attirance et cet amour spontané qu’éprouve un homme à l’endroit du sexe faible joue même un rôle essentiel dans le processus de reproduction de l’espèce humaine tel que Dieu l’a pensé et voulu? Oui, bien sûr que oui; et Jusque-là, tout va bien, rien à redire.

Le hic, c’est que cette expression cache en réalité un package sémantique pervers qui signifie, en gros, exactement le contraire de ce que son sens littéral pourrait faire croire de prime abord.

En effet, le terme «women friendly» véhiculé par les milieux féministes, peut se définir en quelques orientations issues du pire politiquement correct. Un homme qui est «women friendly» se doit donc d’approuver avec zèle:

1) Le droit des femmes d’assassiner leurs propres enfants-à-naître (avortement).

2) La légalisation du mariage homosexuel et l’invasion du  prosélytisme LGBT dans toutes les sphères de la société.

3) La satanisation définitive et sans appel de l’homme blanc, chrétien et hétéro sexuel, responsable de tous les maux de l’humanité.

4) De se féminiser, voire de devenir homosexuel. La virilité masculine étant déjà «en soi» une chose suspecte, une sorte de délit, pour ainsi dire.

Nous le voyons, dans la terminologie féministe, l’homme (mais peut-on encore à ce stade parler d’homme?) qui est «l’ami des femmes», au-delà même de témoigner la plus grande docilité à leur endroit, devra par une sorte d’autocensure permanente, non seulement intellectuelle et spirituelle mais aussi gestuelle, nier sa masculinité «tout court». C’est cela qu’on lui demande. Il faut qu’il disparaisse. Il devra «tuer l’homme en lui» pour devenir enfin acceptable; oui, pour devenir «présentable» aux femmes. C’est que cette masculinité, cette source de différence entre lui et la femme, cet écart, deviennent dans la vision de l’indifférenciation wokiste tout simplement insupportable (le wokisme, rappelons-le, n’est que le mot nouveau qui définit le «politiquement correct» qui lui, existe depuis des décennies. C’est ailleurs pourquoi nous pouvons dire que le wokisme est nouveau que pour les ignorants). L’homme «women friendly» devra notamment, comme une femme, serrer ses jambes dans les transports en commun comme s’il n’avait pas de sexe entre les jambes (pardon). Bref, il devra renier tout signe de masculinité. Au fond, il devra devenir une femme «comme les autres». Eh oui, la femme post moderne adore les hommes, à condition toutefois qu’ils deviennent des femmes…

La femme post moderne chuchote à l’homme : «Si tu veux que je t’aime, disparaît d’abord»!

On l’aura compris, être « women friendly » (dans l’acception féministo-wokiste), c’est en toute dernière analyse, c’est en réalité, détester la femme telle que Dieu l’a conçue. C’est rejeter les plans du Créateur non seulement pour la reproduction de l’espèce, mais c’est aussi nier l’ensemble de sa création qui repose justement sur la différence entre les éléments du créé: différence entre l’homme et la femme, entre le végétal et l’animal et, au final, bien sûr, la plus importante de toutes les différences qui est la différence entre le bien et le mal.

Oui, l’ultime finalité de la culture de mort (et peu importe le charabia linguistique du moment qu’elle utilise pour embrouiller les esprits), l’ultime seul vrai complot de Satan contre Dieu, c’est, par l’imposition de l’indifférenciation universelle, indifférencié le bien du mal. Tout est là.

Les féministes, les LGBT, les Macron, les Bill Gates, les dirigeants du gouvernement mondial, les bouffons de l’OMS (qui nous ont écrasés pour nous protéger de la grippe) et les francs-maçons eux-mêmes, ne sont en réalité, que des pantins du diable. Ces gens, dans l’illusion d’œuvrer pour leur propre puissance et gloire (égocentrique pour les uns et financière pour les autres), œuvrent, en réalité, à instaurer l’indifférenciation entre le bien et le mal; mais cela, ils l’ignorent. C’est pour cette raison que le vrai complot est inconscient, sauf pour le diable qui est, ici-bas, le chef d’orchestre.

Jean-Pierre Aussant

A propos Jean-Pierre Aussant

Auteur des essais "le complot inconscient" (génocide participatif du sexe masculin), "l'instrumentalisation du corona" (objectifs civilisationnels et anthropologiques à long terme) et de "vomis thérapeutiques". Jean-Pierre Aussant publie en outre dans diverses revues en France et en Allemagne.

4 Commentaires

  1. Dommage, voilà encore quelqu’un qui introduit partout la notion de « morale » alors qu’il faudrait sans doute se référer à la loi naturelle. Celle qui fut écrite, donc fixée la première fois par Zarathoustra. Les « prophètes », « messies » et autres « meneurs de peuples » se chargeant de le répéter avec en fait bien peu de différences.
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    Ah certes, ceux qui ont le droit d’écrire maintenant s’appliquent à démonter cette loi naturelle lettre par lettre., puisqu’il « convient » de tout inverser pour plaire aux profonds tarés qui ont décidé de tout régenter.
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    Qu’ils prennent la peine de lire ceci :
    https://jbl1960blog.wordpress.com/?s=landauer, du moins s’ils savent vraiment lire, ce qui est douteux.
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    Et que naisse et vive « la société des sociétés », celle qui remise tout État, toute organisation mondiale dans la poubelle fétide.

  2. Notre civilisation est devant une question existentielle de la plus haute importance. Après des millénaires de vie, nous devrions être en mesure de choisir notre camp, ayant fait, au cours des nombreuses vies, les expériences nécessaires tant du côté du bien que du côté du mal.

    Le mal n’a qu’un but: nous aider à comprendre quel est notre chemin, à mieux nous connaître, à accepter tous les aspects de notre être.
    En cela, le mal est un bien. Il n’est mal que si nous ne comprenons pas ce que nous sommes, ce que nous faisons, et pourquoi nous nous plantons. Et encore … nous allons revivre les mêmes expériences, encore et encore, jusqu’à ce qu’un moment, la lumière s’allume à tous les étages.

    Un bémol cependant: cette fois, nous sommes dans une spirale collective descendante en droite ligne vers l’Enfer. Nous devons passer de l’expérience individuelle – si tant est que nous avons réglé la majorité de nos problèmes personnels et générationnels – à l’expérience collective. Nous demander ce que nous sommes en train de vivre. Nous unir si et quand nous comprenons que nous avons un but identique: le Bonheur. Et ne plus faire le jeu des volontaires pour le voyage en Enfer.
    Enfer, employé ici sans connotation religieuse, mais dans le sens de satanisme, tel que nous en voyons les prémices. Car ce n’est qu’un début !

    Donc, pour conclure, c’est à nous de nous interroger, et de monter notre taux vibratoire au-dessus de toutes ces vicissitudes. Notre futur, c’est maintenant que nous devons le créer, qu’il soit sur cette Terre ou sur une autre planète, dans cette vie ou dans la prochaine. Sortons de la fange dans laquelle on veut nous maintenir – souvent avec notre consentement – et dessinons dès maintenant le monde de demain.

  3. On sent bien l’idéologue moyenâgeux qui fait la gueule parce que son dogme débile et malsain est en train de se faire effacer par un autre dogme non moins débile et malsain.

    « Hérétiques ! Au bûcher ! »
    https://www.youtube.com/watch?v=iwxswypnRec

  4. L’impératif, c’est « soit e, soit s, jamais les deux ». Donc en tout cas pas t…
    Et si on sait pas quand écrire -é ou -er, il existe un truc : remplacer le verbe par « foutre » ou « foutu ». Si « foutre » fait sens, il faut écrire -er, et si « foutu » fait sens, il faut écrire -é.

    Par exemple : l’homme incriminé ou incriminer un homme.

    Bref, voilà, quoi.

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