Censure, censure, que ferais-je sans toi ?

La crise du Covid aura laissé des traces. Entre confinements, indemnisations « quoi qu’il en coûte », pass sanitaire puis vaccinal, suspension des soignants non vaccinés, absence de masques devenus obligatoires et efficacité plus que douteuse de ce qu’il devient impropre de nommer vaccin, il reste une société divisée, fracturée. Au fil des mois, les théories fustigées par les autorités et émises par ceux qui ont été qualifiés de « complotistes » se sont avérées être vraies. A n’en pas douter, les scandales finiront par éclater en dépit des efforts incommensurables de ces mêmes autorités à vouloir étouffer les affaires et « invisibiliser » ceux qui les dénoncent.

Les censures n’ont cessé de pleuvoir sur les opérateurs du web, qui ont bien joué le jeu sans doute au prix d’un abandon des charges concernant leurs profits et l’évasion fiscale dont on entend plus du tout parler. Seul trublion, aussitôt dénigré, Elon Musk a libéré Twitter du carcan d’une censure institutionnalisée et plus qu’obscure. Une position qui lui vaut bien des turpitudes, jusqu’à des menaces de mort qu’il fait bien de prendre au sérieux tant il dérange. Il en est de même de la plateforme « Rumble », bloquée en France, pays de la liberté d’expression semble-t-il, pour oser diffuser des voix dissidentes, en particulier concernant le conflit russo-ukrainien, mais aussi concernant cette même période de pandémie.

A l’heure où l’OMS demande tout pouvoir aux Etats dans la gestion des pandémies, y compris par la contrainte, Il est évident que l’industrie pharmaceutique continue son puissant lobbying envers et contre une population qui se verrait soumise à la vaccination forcée orchestrée par les laboratoires. Si ces vaccins étaient efficaces et sans danger comme certains peuvent le prétendre, cette contrainte n’aurait aucun sens, mais les choses ne sont pas si simples. Dernier élément en date, avec l’annonce du plus grand défenseur des lobbies, Emmanuel Macron, concernant le vaccin contre le Papillomavirus. Les enfants, filles ou garçons, pourront être vaccinés au collège sans prescription médicale. Un vaccin non contre le cancer comme il est trop souvent écrit mais contre une famille de virus (HPV) susceptibles de déclencher des cancers bien spécifiques (col de l’utérus, etc…).

L’histoire a réellement été lancée en 2019 par un appel de médecins (« l’appel des 50 ») vantant les mérites des vaccins Gardasil et Cervavix comme ne l’auraient pas mieux fait des commerciaux de laboratoires. Seulement, à l’époque, un comité de 15 autres médecins avait dénoncé l’inefficacité des ces vaccins, leur rapport bénéfice/risque peu engageant et les conflits d’intérêts de ces fameux 50. Ce sujet avait été traité par l’AFP (repris entre autres dans Paris Match) en défaveur de ces vaccins. AFP qui aujourd’hui est quasiment devenue l’Agence France Vaccins et qui ne se vantera pas aujourd’hui d’avoir produit un tel article.

Dans un documentaire fort bien traité (des vaccins et des hommes), ARTE également avait évoqué sans grands détours l’inefficacité et même la dangerosité de ces vaccins HPV. Un documentaire cette fois attaqué de façon virulente par les mêmes médecins englués dans leurs conflits d’intérêts et par les « journalistes » de l’AFP, plus que largement « aux ordres ». Alors pour « vendre » ce vaccin à la population, a d’abord été mis en avant les résultats obtenus dans les pays ayant vacciné massivement comme l’Australie. A l’époque, les études publiées ne s’appuyaient que sur des simulations et non sur la réalité. Aujourd’hui, avec un peu plus de recul, si l’on note une baisse de ces cancers avant les campagnes massives de vaccination, ils ne cessent d’augmenter ensuite. Et ceci se vérifie aussi bien en Australie qu’en Norvège, en Suède ou en Grande-Bretagne où dans certains cas, le taux de vaccination peut atteindre les 80%.

En fait, si ces vaccins semblent être efficaces sur certaines souches de virus HPV, ils ne le sont pas nécessairement sur d’autres et les causes de ces cancers ne sont pas exclusivement liées aux HPV. Alors qu’en France où le dépistage est massif et la vaccination faible, le taux d’incidence de ces cancers est 6 fois moindre qu’en Australie et jusqu’à 11 fois moins qu’en Norvège. Au regard de ces résultats, le dépistage reste, et de très loin, le moyen le plus sûr de se prémunir de ces cancers à l’heure où les conflits d’intérêts ne prennent même plus la peine d’être dissimulés, où les lobbies exercent une influence majeure et où les Gouvernements appliquent la censure avec un zèle féroce.

Sylvain Devaux

A propos Sylvain Devaux

Universitaire de formation (Géographie et histoire), responsable d'archives après une carrière dans le tourisme, mais aussi correspondant de presse et ancien rédacteur en chef de la Robolution (Insolentiae).

Un Commentaire

Les commentaires sont clos.