Source Lesbrind’herbes
Ce qui nous intéresse ici est son texte intitulé « L’obsolescence de l’homme » publié en 1956, soit il y a près de 50 ans !
Ce texte est visionnaire. Les mécanismes de la société y sont décrits avec une actualité plus proche de ce que nous vivons que celle des années 50 et ça laisse pentois !
Il disait utiliser dans son raisonnement le concept « d’exagération ». Voici comment il le présentait. Je trouve dans ce paragraphe ce qui pourrait être la justification de l’info alternative, qui passe l’actualité à la loupe grossissante, (pas toujours très philosophique cependant, c’est certain).
« La contre-action : l’activité de ceux qui mènent les faits minimisés à la hauteur du visible, qui rendent leur format approprié aux phénomènes réprimés, qui corrigent le défiguré, est désignée [sic] d’« exagération ». L’expression est d’un usage si courant que nous ne voyons aucune raison de ne pas la reprendre. […] Si les philosophes, habitués à travailler à l’œil nu, rejettent l’exagération comme non sérieuse – et la plupart le font évidemment – ils ne valent nullement mieux, c’est-à-dire : ils ne sont pas moins obsolètes et ridicules que ne le seraient des virologues qui rejetteraient les microscopes, qui défendraient donc une « virologie à l’œil nu ». » (1)
Extrait de l’obsolescence de l’homme de Günther Anders
Le conditionnement collectif.
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.
L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir ».
Extrait de l’obsolescence de l’homme, de Gunther Anders
Trouvé sur cet excellent site de réflexion : http://jcjeveritas.canalblog.com/archives/2013/09/14/28013401.html
ALLER PLUS LOIN : Le monde comme fantôme et comme matrice
http://reminisens.wordpress.com/2010/09/30/gunther-anders-le-monde-comme-fantome-et-comme-matrice/
Nous sommes plus proches des 70 ans que des 50.
Néanmoins merci pour ce texte remarquablement prédictif.
« Il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir »
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Sauf, et c’est là le drame, que certains, très probablement fort peu nombreux, ne seront sensibles, ni à l’argent, ni au Pouvoir. Ceux-là, étant fort peu nombreux, « auront un accident ». Un exemple à la fois exemplaire, et en fait peu connu : Jean-Paul Premier.. Il est peut-être symptômatique que plus récemment, un autre pape ait choisi un surnom pas encore utilisé, et pour des raisons plutôt tarabiscotées, n’ait pas suivi son nom d’un numéro. Le pape François serait donc à la fois le premier, et de façon décisive le dernier « en même temps », histoire de signifier peut-être que la dynastie des papes s’arrête là. Pourtant cette dynastie en a connu de dures, tel l’exil en Avignon, la Papesse Jeanne, elle aussi sans numéro pour signifier que la numérotation s’arrêterait là.
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Par choix, je suis athée, ce qui ne m’empêche pas de me pencher sur des aspects historiques, et les papes sont des souverains comme les autres (avec une souveraineté géographique considérablement réduite). Ceci dit, pour différentes raisons il a plus de poids religieux que la reine d’Angleterre et autres lieux, mais beaucoup moins que le primat orthodoxe de Moscou, héritier de l’ancienne Byzance, donc de la continuité historique – quand je vous dis que tout cela est politique !
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Ne soyons pas des veaux ! Pensons à notre manière intime, sans tenir compte des tentatives de nous suborner au point de devenir des animaux promis à l’abattoir. Un ancien collègue élevait des animaux type bovidés, et périodiquement il les accompagnait à leur fin mercantile en tranches sans vie. Se rendait-il compte de ce qu’il leur imposait ainsi ?
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Chez mon fils il y a quelques poules dites « d’agrément » : chaque œuf est une fête, chaque décès un malheur parce qu’il s’agit d’êtres vivants, différents les uns des autres. Ma plus jeune petite-fille n’a pas son pareil pour approcher ces poules, les prendre dans ses bras, les amener dans le cercle de famille. Elles ont leur personnalité, comme la plupart des êtres vivants !
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. »
A ce propos, Guy Boulianne (dans son ouvrage La Société fabienne : Les maîtres de la subversion démasqués) écrit que le Socialisme, et notamment de Socialisme « Fabien » est un « mélange » de fascisme, de nazisme, de marxisme et de communisme réunis. Cependant, c’est beaucoup plus mortel, ajoute-t-il, parce que c’est beaucoup plus intelligent et subtil. La seule différence entre le socialisme Fabien et le communisme réside dans le fait que les communistes s’emparent de votre maison en envoyant directement la « police secrète » frapper à votre porte. Les socialistes Fabiens le font beaucoup plus subtilement et intelligemment en augmentant progressivement les impôts fonciers et les taxes foncières, et enfin, lorsque vous ne pouvez pas les payer, ils envoient leurs « inspecteurs des impôts locaux » de votre région pour vous enlever votre maison, mais, au final, le résultat est le même. ».
Remarquons que le Communisme de Marx est une « image-miroir » du nazisme hitlérien : tous deux ont été créés par le cartel des banques centrales, et tous deux sont socialistes. La seule différence est que l’un exalte la race tandis que l’autre met en avant la classe sociale.
La « Fabian Society », ou « Société Fabienne » en français, est un mouvement radical né à la fin du XIXème siècle et basé à Londres, dans le but de renverser l’ordre existant et d’établir un gouvernement mondial Socialiste contrôlé par ses dirigeants et par les intérêts financiers qui leur sont associés.
Rappelons pour info, qu’au début de 1954, Joseph Retinger, un socialiste polonais basé à Londres et proche collaborateur de la « Société Fabienne », proposa à ses amis l’idée d’organiser des réunions de personnalités influentes en Europe et en Amérique pour leur donner l’occasion de discuter et de chercher des solutions aux problèmes d’actualité. C’est en mai 1954 que se tint la première conférence de la « Société Fabienne » sous la présidence du prince Bernhard des Pays-Bas. Ce fut une réussite. Dès lors, les réunions devinrent annuelles et prirent le nom de « groupe Bilderberg », en relation avec le nom de l’hôtel d’Oosterbeek (Pays-Bas) dans lequel se déroula la première conférence de ce lobby.
Aussi important soit-il, le « groupe Bilderberg » n’est pas au sommet de la structure du pouvoir international qui travaille en coulisse pour la domination du monde. Cette place est réservée à d’autres organisations semi secrètes comme le CFR (Council on Foreign Relations) et la « Commission Trilatérale », fondée en 1973 par David Rockefeller, la « Round Table » et le « Royal Institut of International Affair » (R.I.I.A.) plus connu sous le nom de « Chatham House », ou la très discrète « Pilgrims Society », pour ne citer que celles-là.
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NB : Rappelons que toute élévation du type humain demande un régime aristocratique. La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les petits insolents.
C’est pourquoi la démocratie est intimement liée à la conception « égalitaire » si chère au monde modernes, c’est-à-dire à la négation de toute hiérarchie : le fond même de l’idée démocratique c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numériquement. Ce n’est donc pas pour rien que « démocratie » s’oppose à « aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite. Une élite véritable ne peut être qu’intellectuelle ; c’est pourquoi la démocratie ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est, effectivement, le cas du monde actuel.
Les organisations que tu cites sont des clubs pour enfants gâtés. Renseigne toi sur la SAIC, c’est un autre niveau…
Au passage, mac kinsey fait parti du SAIC…
Tout est lié 🤡
C’est la stratégie de Satan lui-même: faire croire qu’il n’existe pas. Pareil pour les gouvernants: il essayent toujours de faire croire qu’ils œuvrent pour le bien ou pour un mieux et que la malveillance chez eux n’existe pas. C’est dans la nature du Mal de mentir et de travestir la vérité. Sinon comment arriverait-il à ses fins sans faire croire qu’il y a un bénéfice à agir mal? Ce type subtil de mensonge, cru par la majorité, est maintenant partout dans la société et voilà comment on en arrive à considérer bien ce qui est mal. Par exemple comme je viens de le lire, voici comment l’OMS favorise l’avortement jusqu’à son terme, en proclamant une fausse vérité: « l’avortement est un élément sûr, efficace et simple faisant partie des soins de santé sexuelle et reproductive ». Quand l’autorité supposée affirme de telles choses, combien de personnes suffisamment critiques s’opposeront-elles et seront-elles prises au sérieux? À ce sujet, avez-vous déjà vu beaucoup de films (et je ne parle pas du porno) où un homme et une femme parlent de contraception avant de se donner fougueusement l’un à l’autre (ici je reste poétique pour éviter la vulgarité)? Et mettre un préservatif? Ces jeunes à qui on présente ces exemples ne sont-ils pas conditionnés à imiter ce qu’on leur montre? Avec les conséquences qu’on connaît…