Par Éric Verhaeghe pour Le Courrier des Stratège
L’offensive éclair de Poutine en Ukraine était annoncée depuis plusieurs jours, et même plusieurs semaines, dans la grande incrédulité d’une bonne partie de l’opinion occidentale. Après la sidération du COVID, la sidération de la guerre avec la Russie ! Au-delà des premiers jugements moraux, qui annoncent une nouvelle mise de l’opinion sous le boisseau de la censure, se pose la seule question qui vaille : quel intérêt objectif Vladimir Poutine aurait-il à ne pas affronter directement l’Occident, au besoin avec une escalade nucléaire ?
Beaucoup d’Européens sont encore incrédules devant l’invasion de l’Ukraine (pourtant logique et prévisible) par Poutine, ce matin. Il faut dire que, depuis la crise du COVID, l’opinion publique a forgé une véritable méfiance vis-à-vis de la propagande officielle, de telle sorte que les appels au loup ne sont plus guère entendus.
L’aveuglement des “géo-politiciens” européens
À la décharge de l’opinion publique, ajoutons que la petite communauté des “géo-politiciens” occidentaux qui commentent la vie internationale avec une arrogance qui n’a d’égal que sa cécité, soutient depuis des mois qu’un coup de main russe en Ukraine est absolument impossible.
Toute voix discordante sur ce sujet a été systématiquement disqualifiée dans le landerneau.
Face à un tel “consensus des analystes”, qui rappelle les gloses des analystes financiers enthousiastes avant un krach boursier, il a été difficile de dire ce qui semblait évident, à savoir que la Russie a depuis plusieurs mois les meilleures raisons du monde d’en découdre ouvertement avec l’Occident.
Pourquoi les “géo-politiciens” se sont trompé
Les “géo-politiciens” forment une petite caste hautaine, comme on en connaît tant dans d’autres domaines : les économistes, les juristes, les médecins de plateaux, etc. Ils partent du principe qu’ils sont les seuls à maîtriser les problèmes et qu’ils sont détenteurs du savoir universel.
Comme cette coterie est surtout composée de fonctionnaires (enseignants, rédacteurs du Quai d’Orsay, etc.), ils conçoivent le monde à l’image de l’administration qu’ils connaissent : vieillote, lente à réagir, indécise.
Ils n’ont donc rien compris à la fulgurance que la maîtrise des armes hypersoniques ouvre dans le bouleversement stratégique. Dans leur esprit, le rapport de force international n’évolue pas plus vite qu’une procédure administrative.
Grave erreur !
La révolution stratégique du missile hypersonique
Depuis les années 50, la paix entre l’Est et l’Ouest tient à une expression bien connue : l’équilibre par la terreur, c’est-à-dire la dissuasion nucléaire.
Dès lors que l’URSS d’abord, la Russie ensuite, disposait des mêmes technologies que les Etats-Unis, technologies permettant d’annihiler l’autre, aucune des deux parties n’avait intérêt à déclarer une guerre frontale.
Contrairement aux élucubrations de Macron et de sa caste incompétente, la paix en Europe n’a pas été maintenue grâce à l’Union Européenne, mais grâce à la dissuasion nucléaire.
Or, il se trouve qu’une révolution technologique modifie en profondeur, depuis quelques mois, l’équilibre des forces et la doctrine de la dissuasion nucléaire : l’invention des missiles hypersoniques. Ces missiles ultra-rapides, qui peuvent porter des têtes nucléaires, peuvent mettre en échec tous les parapluies nucléaires existants.
Il se trouve aussi que deux pays ont acquis la maîtrise de cet armement : la Russie, et, partiellement, la Chine. Les Etats-Unis devraient rapidement (et c’est bien le problème) recoller au peloton de tête.
L’avantage stratégique éphémère de Poutine
Récapitulons : pendant quelques mois, l’armée russe dispose d’un avantage inédit, qui fait d’elle la force la plus destructrice du monde. Cette supériorité systémique, qui pourrait disparaître en 2023, se mesure essentiellement en cas de conflit nucléaire.
Concrètement, en cas de recours à des armes nucléaires de destruction massive, la Russie pourrait écraser les Etats-Unis sans subir de dommage équivalent.
Bien entendu, le géo-politicien moyen, pour qui le monde est bâti comme une université française, c’est-à-dire sclérosée et incapable d’agir, disserte volontiers sur cet avantage stratégique temporaire de la Russie sans imaginer les conséquences qu’un homme d’action peut en tirer : à savoir que c’est le moment où jamais de prendre ses bénéfices et de ne surtout pas se poser de question morale.
L’opération qui se déroule en Ukraine le démontre.
Malgré cette évidence, nous entendons depuis des semaines tant de voix “expertes” nous garantir que la Russie n’a surtout pas intérêt à… faire ce qu’elle fait en ce moment, c’est-à-dire envoyer 150.000 hommes aguerris prendre Kiev pour y (re)planter le drapeau russe.
L’évidente stratégie de Poutine
Ce qui se passe en Ukraine est un jeu d’enfant à comprendre.
Après la chute du mur de Berlin, en 1989, l’URSS a dû manger son chapeau. 30 ans plus tard, et un sacré démantèlement subi, elle est de retour avec une vraie capacité militaire à dominer les Etats-Unis en cas de confrontation.
Que feriez-vous à la place de Poutine, sachant que votre avantage ne durera pas ? Vous reprenez votre bien, et vous en profiter pour mettre les Etats-Unis à genoux.
Idéalement, vous poussez votre avantage pour tirer le maximum de bénéfices de la situation : vous envahissez toute l’Ukraine, au besoin vous asticotez ses voisins, la Pologne, la Roumanie, par exemple, pour tester la capacité de réaction de l’OTAN.
Et vous attendez patiemment que le ton monte car vous savez, qu’en bout de course, vous écraserez votre adversaire.
Le jeu beaucoup trop dangereux de l’Occident
Sans surprise, aux premières menaces sur l’Ukraine, les Occidentaux ont commencé un jeu de moulinets dans les airs, qui a débouché sur du vide. Avant même que les chars russes n’entrent dans le Donbass, Biden et l’UE avaient expliqué que leur réaction n’irait pas au-delà de sanctions économiques.
Face à une telle inertie, envahir l’Ukraine est d’une évidence biblique. Même sans tenir compte de la supériorité de l’armement russe, le rapport de force parle tout seul : Poutine a rassemblé 150.000 soldats d’active épaulés par 1.200 chars de combat, et des centaines d’avions de combat. La flotte ukrainienne se limite à 125 avions.
Si l’invasion de l’Ukraine ne se fera pas sans dégât pour l’armée russe, la victoire finale promet d’être écrasante.
En contrepartie, l’Occident a la tentation de ne réagir que par des sanctions économiques, comme l’exclusion de la Russie hors de la zone Swift, ce qui romprait le commerce international avec le pays.
Cette stratégie d’étouffement économique est le vrai poison du chaos, car il ne peut que pousser la Russie à se faire justice elle-même en la contraignant à prendre ce qu’on ne lui vend plus.
La Chine et Taiwan
Un autre pays dispose de l’avantage stratégique temporaire du missile hypersonique sur les Etats-Unis : la Chine.
On notera, comme l’avait pressenti la couverture de The Economist, que la stratégie de Biden a consisté à pousser la Russie dans le “camp” de la Chine.
En réalité, depuis le début de la pandémie de coronavirus, la stratégie américaine vise à passer d’un Yalta avec la Russie à un Yalta avec la Chine, qui aurait une autorité de fait sur la Russie.
Dans ce cadre général, rien n’exclut que la Chine se laisse inspirer par la Russie, en menant l’opération suprême de reconstruction de son unité territoriale : l’invasion de Taïwan. Ce coup serait assez logique si l’on interprète la période que nous visons comme une confrontation globale entre le monde occidental et le reste.
Les humiliations issues de la seconde guerre mondiale puis de la chute du Mur sont en train d’être lavées.
Le risque du parachute en torche
Résumons. D’un côté, la Russie et la Chine, des puissances militaires dominantes qui ont une revanche à prendre sur des humiliations sévères. De l’autre, un ordre occidental en pleine déconfiture, notamment sous le fait de l’idéologie mondialiste.
En Occident, personne ne veut mourir pour Kiev, ni pour Taïwan. Mais tout le monde est (partiellement) d’accord pour que la Russie soit exclue du commerce international (à condition que le gaz continue à arriver car il fait froid en hiver). En revanche, pour la Chine, compte tenu de notre état de dépendance vis-à-vis de l’industrie locale, c’est plus compliqué.
Toute notre difficulté est de comprendre la folie qui agite notre élite dirigeante. Son intention est-elle de garantir une vie harmonieuse dans les pays qu’elle dirige, ou bien consiste-t-elle à exécuter un plan absurde que j’appelle l’agenda du chaos, consistant à provoquer le désordre pour justifier la tyrannie ?
La question est ouverte et, en réalité, on peut craindre le pire, si l’on en juge par ce qu’on a vu lors de la crise du COVID.
Une page d’histoire se tourne
Dans tous les cas, nous pouvons diagnostiquer la traversée d’une étrange période, historique, rare, où des puissances s’apprêtent à tourner une page de l’histoire et à venger leur humiliation séculaire.
Cette période commence probablement par un immense malentendu.
Du côté occidental, le Deep State américain semble convaincu qu’il pourra contenir l’axe sino-russe absurdement constitué ou fomenté par l’Occident à un espace qu’il contrôlera.
Du côté sino-russe, l’ambition est probablement d’une nature différente : prendre ses revanches, récupérer ses frontières naturelles, étendre sa domination.
Le Deep State américain, qui est à la manoeuvre tant sur le COVID que sur l’affaire russe, est-il capable de comprendre qu’il peut se faire “rouler” dans la farine par ses adversaires qu’il imagine être des partenaires ?
C’est là que nous avons un problème. Dont l’hybris Mc Kinsey, ajoutons-le.
Éric Verhaeghe pour Le Courrier des Stratège
Le Deep State dit « américain » se rend-il compte qu’il est réellement sous la coupe d’apatrides, dont le commode quartier général se situe à la City de Londres, État indépendant de facto, mais à l’anglaise, sans véritables statuts officiels ?
Si la Russie en a vraiment ras le bol, elle aussi doit tenir compte de ce détail. Raser Washington, ou du moins les beaux quartiers (car Washington est aussi une ville aussi pauvre que le Bronx ou Brookyn, à certains endroits), ne fera pas tout. Détruire les principaux points militaires non plus. Il faut s’assurer que « les têtes pensantes » ne puissent plus influer sur le sort de la Planète, cela devient réellement VITAL. Les têtes pensantes, ce sont moins de dix familles.
Si ce « détail » peut être réglé, c’est le moment, ou sans doute jamais. Un point d’importance : c’est EUX (ces dix familles), ou NOUS (tout le reste). Guillaume Tell, ne rate pas la pomme.
Les dix familles une fois éradiquées, crois-tu que cà changerait quelque-chose ?
Je ne le pense pas. C’est tout un système à mettre en cause. L’ « éducation » des 160 millions d’Américains et un grand nombre d’anglophones dans le monde entier est à changer d’urgence. On ne peut pas les mettre en camp de rééducation. Et encore, ces camps sont bien connus pour être peu efficaces.
Non, je crois qu’on ne pourra pas résoudre ce problème de pourriture de l’âme sans avoir HUMILIE profondément tous ces Atlantistes. Il leur faudrait quelques dizaines d’années d’occupation étrangère, si possible par une race qu’ils méprisent, pour leur faire perdre leur arrogance.
je sais combien vont trouver cela exagéré, mais moi je pense que pour ramener l’humanité à un niveau normal il faudrait déporter tous les citoyens du RU aux Kerguelen pour dix ans ; et aux USA une occupation chinoise, aussi dure que l’occupation japonaise en Chine. Je laisse les Australiens et les Néo-Zélandais à votre bon coeur. Quant aux fantoches du monde entier issus des écoles américaines, comme Macron, seule une exécution publique permettra d’effacer leur influence désastreuse sur les peuples.
Les russes ont depuis des années un arme atomique redoutable : la Tsar Bomba (pour rappel), si il doit être envisagé l’utilisation d’armes nucléaires… depuis le temps ils disposent d’une avancée sur tous ceux qui voudraient continuer à imposer le Nouvel Ordre Mondial par n’importe quel moyen !
Les milieux pédocriminels ont intérêt à serrer les fesses, en Ukraine (pour exemple) la fosse à purin va être vidée et le peuple pourra vivre en paix en ayant plus peur pour leurs enfants…la mafia khazar (1) est plus que jamais menacée…
Notre-Dame de Paris ne brûlera pas deux fois (comprenne qui peut)…
1) https://www.profession-gendarme.com/lhistoire-cachee-de-leffroyable-mafia-khazare/
La « Tsar Bomba » a été inscrite sur le livre des records, mais elle est sans intérêt de nos jours.
Les Russes ont beaucoup mieux, plus propre, plus précis et infiniment plus transportable.
Ils en font en ce moment même des tests grandeur nature en Ukraine, Ca semble pas mal du tout.
Ce n’est pas d’arme de destruction massive que les Russes avaient besoin, mais d’un bon génie de la sratégie. Désormais ils ont les deux, et ils vont faire du bon travail.
Bientôt la Terre pourra se consacrer à des choses plus constructives que faire la guerre pour amasser des fortunes : Eradiquer la famine et la pauvreté, comme en Chine ; construire une société plus respectueuse de l’environnement, etc…
Il y a encore tant à faire.
Fantasme d’ignorant, ou preuve ?
Trouve moi une vidéo pour asseoir tes graves accusations.
Une mini bombe nuc qui pète cela ressemble à ça : https://www.youtube.com/watch?v=Myy7IQphmPM
_ Moltes scintillements autour de la boule de feu dus à la saturation de l’écran lcd avec persistance assez longue de sa combustion.
@Xana
Ixil hadi gaizo ttottolo !!
La propension à constituer des empires est très ancienne. Des civilisations se sont succédées et des preuves tangibles indiquent que celle qui avait été contemporaine aux continents et empires de l’Atlantide, en Atlantique, et de Mu dans le Pacifique a sombré à cause de cette maladie humaine à toujours chercher à avoir plus de pouvoir sur les autres et sur la destinée de tous. Cette civilisation était beaucoup plus avancée que la notre sur notamment la question de l’énergie. L’arbre de la connaissance devrait être interdite d’accès à une espèce aussi cinglée que la notre. Il y aurait-il sur cette planète une autre espèce disposant d’autant de capacités à la destruction totale que la notre ? même pas celle des rats !
L’Atlantide n’était qu’une légende déjà à l’époque de Platon. Mu est une invention d’un auteur Anglais. Tes références « historiques » ne sont que des faux.
Ceci dit il est vrai que le pouvoir et l’argent (qui fournit un pouvoir immédiat) ont une influence énorme sur les hommes peu cultivés. Mais rappelle-toi que nous ne sommes à tout prendre que des chimpanzés qui nous prenons pour une espèce supérieure parce que nous avons appris à nous habiller.
Il y a eu, c’est vrai, quelques génies dans l’humanité, mais l’immense majorité au contraire est stupide et égoïste. Pour un seul Einstein, combien de Bidochons ? Mais c’est cela la réalité.
De nos jours la société se dirige tout droit vers l’Idiocratie.
Mais est-ce inéluctable ?
Non, car la société occidentale du XIX° siècle a montré qu’un investissement sérieux dans l’éducation pouvait modifier sérieusement la tendance. Malheureusement les gens au pouvoir ont eu peur d’être débordés par la plèbe trop bien éduquée et ont saboté les systèmes éducatifs, avec le résultat qu’on connaît aujourd’hui.
Il suffirait à une société moins corrompue (je pense à la Russie, peut-être à la Chine) de continuer et de reprendre l’éducation de nos jeunes générations pour étendre leurs résultats à toute la planète.
C’est clair pour avoir vu des cursus scolaires asiatiques, un bon élève de cm2 Indien ou Singapourien peut donner des leçons en math à 95% de nos terminals…
Sans même parler des langues vu que c’est plus difficilement comparable, mais bon ils sont généralement à 12 ans trilingues (de langues d’alphabets différents).
Bref…,
Toutefois faut reconnaître que les occidentaux ont des systèmes cognitifs plus déductifs (et c’est très profond,… le libre arbitre, etc) tandis que les orientaux sont plus synthétiques (l’acceptation global, cyclique, etc…).
Jean Xana, t’en sais quelque chose toi ?
Tout ce qui a été enregistré auprès d ‘Edgar Gayce a été vérifié en ce qui concerne l’avenir écoulé depuis son vécu. Quant au passé, que cela te plaise ou pas OUI il y a eu des civilisations bcp plus avancées que la notre actuelle. » L’Atlantide n’était qu’une légende du temps de Platon… sur quelles références de l’époque tu t’appuis ??
Epargne nous un peu, surtout en ce moment, de tes certitudes. Et évite d’affirmer que les références des autres sont fausses quand tu ne te donnes même pas la peine d’en donner, toi, de références.
Ukraine : encore une histoire de banques et de banquiers.
Rappelons qu’en 2011, l’OTAN a fomenté et conduit une « révolution » en Lybie, un des quatre pays au monde qui n’avait pas de banque centrale. Maintenant la Lybie en est dotée. Rappelons que l’une des premières décisions du Conseil national de transition, lors de la conférence du groupe de contact sur la Libye qui se tenait à Paris en mars 2011, a été la création d’une banque centrale assujettie aux normes de la Banque des règlements internationaux (BRI).
Remarquons qu’au cours des « révolutions », personne n’attaque les banquiers, leurs domaines ou leurs banques.
Les États qui continueront à être dupes des banquiers sont d’ores et déjà leurs futures victimes désignées. Les victimes impériales des banquiers sont déjà innombrables : Empire napoléonien, empire d’Europe central, empire Britannique. Il reste à y ajouter, l’empire américain, dont le déclin est maintenant inéluctable, et tous ses potentiels candidats successeurs, en particulier les actuelles Russie et surtout Chine.
PLUS : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
Et comme chacun sait, la BRI, judicieusement située à Bâle, et dont les agents sont intouchables est de fait (jamais de droit, système anglo-saxon oblige) sous la coupe directe et permanente du gouverneur de… la Banque d’Angleterre, organisme privé.
On se souvient aussi que, dans la même ligne, la FED a été créée par un tout petit groupe de…. banquiers internationaux. Et pour devenir riche, elle a aidé à susciter rien moins de la guerre de 1914, un an et demi plus tard. Le banquier est le seul fabriquant qui vend ce qu’il n’a pas.
la Bri est sous la coupe de la rothschilderie.
la complexité analytique d’une situation , des “géo-politiciens” occidentaux qui commentent la vie internationale avec une arrogance qui n’a d’égal,d’ou les politiques FRançais voulais voir la russie entré dans L’europe , · Mais ça, c’était avant…les comentaire vont bon train sur POutine, pas les divers Merdias « mais n’oublions pas » ,Le rapport des services américains de renseignement, utilisé par l’administration Bush pour justifier l’invasion de l’Irak en 2003, a été rendu public . Rien n’y indique que l’Irak avait des armes de destruction massive.Les 935 mensonges de l’administration Bush sur l’Irak,Peu de mea-culpa des médias dans le MOnde ,je ne sais pas comment ça va finir, mais se que je sais pas , Pourquoi il y a autant salauds dans le monde? En 2020, 6,8 millions d’ immigrés vivent en France, soit 10,2 % de la population totale. 2,5 millions d’immigrés, soit 36 % d’entre eux,seront t’il prêt à mourir pour la France,Personne n’a dit que c’était l’URSS qui avait « libéré » la France.Merde in France (cacapoum Refusez d’obéir
Refusez de la faire
N’allez pas à la guerre
Refusez de partir
S’il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n’aurai pas d’armes
Et qu’ils pourront tirer.
L’Occident gère la guerre en Ukraine comme elle gérait la crise des migrants puis la « guerre » contre le Covid : il fait tout ce qu’il ne faut surtout pas faire.
A contrario, les Russes ont eu infiniment plus de liberté que les Occidentaux ; les Chinois ont pris des mesures drastiques sur quelques secteurs de leur territoire.
Ensuite, les dirigeants occidentaux essaient de comparer Poutine à Hitler : la blague ! Alors que Poutine cherche justement à dégager les dirigeants Ukrainiens proches des néo nazis pour justement éviter une 3eme guerre mondiale.
Je suis en DESACCORD avec cette analyse.
Il reproche à nos experts leur propension à l’erreur du fait de leur cursus et de leur milieu social. Il oublie un peu vite que lui-même en est issu.
– Il reproche à ses paires, ses propres défauts qu’il ne voit que chez ses « anciens compatriotes ».
Dans les faits, c’est bien plus grave.
.
– La plupart des « experts » et « collaborateurs » ne sont pas dans l’erreur de la vérité. Ils s’en foutent de la vérité !
Eux, ce qu’ils voient ce sont les honneurs et le frics.
Et pour cela, ils acceptent avec zèle leur statut de courroie de transmission de la propagande du moment (ils le savent et font semblant de ne pas le savoir).
– Que demain le paradigme changent et ils se défausseront sans état d’âme. …Vous expliquant la nouvelle vérité, comme si elle s’était imposée à eux depuis toujours.
-Ce sont des collabos, un point c’est tout.
– L’auteur, lui malgré qu’il soit sorti de l’ENA, est un mec honnête, qui ne fait pas semblant de prendre pour argent comptant la propagande officielle.
Il voit le mensonge et il a le grand courage de l’écrire.
Cela faisant, il se met tout son entourage socio professionnel à dos …et à Paris cela ne doit pas être facile à gérer !!!
Mais son ancien formatage(qu’il sait faux), le pousse malgré tout à de belles erreurs d’analyses.
Cette opération est peut-être bien la dernière chance de l’humanité.
L’enjeu n’est pas l’Ukraine mais la survie de la Russie.
– Pour comprendre ce merdier(que j’annonce depuis plus de 20 ans), il faut d’abord comprendre le pourquoi de l’inévitabilité de la chose.
Tout d’écoule d’évolutions technologiques et d’un terrible changement de doctrine américaine* absolument pas médiatisé. :
– Dans les années 90 des révolutions technologiques ont permis le développement de têtes nucléaires d’une très grande polyvalence d’emploi.
…Et c’est là, tout le danger !
– Aujourd’hui les têtes peuvent être programmées en fonction de la puissance voulue et de l’effet recherché(sale, neutronique, anti bunker, I.E.M …) .
On a même dans le jargon militaire l’option « bombes propres ». Vu qu’elles permettent une reconquête dans la foulée et qu’elles sont moins destructrices pour l’infrastructure et le matériel.
Dans ce domaine, les russes sont restés en retrait, tandis que les américains, eux, font un ENORME effort de modernisation.
…Et pourquoi donc ???
Tout simplement parce que, DEPUIS 2001, OFFICIELLEMENT UNE ATTAQUE PREVENTIVE NUCLEAIRE US* est une option totalement planifiée et assumée dans les jeux de guerres contre la Russie !
– Depuis cette date, les USA font tout techniquement et stratégiquement pour rendre possible la chose.
– Pour cela ils s’approchent au plus prêt la Russie afin de raccourcir au minimum la durée de vol, rendant ainsi quasi impossible toute réaction.**
Avec la base en Roumanie et bientôt en Pologne, le temps sera de moins de 5 mn !!!
– D’autre part, ils modernisent et augmentent en volume leurs missiles tactiques nucléaires type Tomahawk, ainsi que leurs bombes B61-x par du B61-12 modernes et polyvalentes.
Dans ce contexte, la réaction de Poutine doit ce comprendre comme une ultime réaction de désespoir et de dernière chance. Vu que cela 20 ans qu’il dénonce cette folie US.
Jusqu’à maintenant, personne ne l’a écouté, ni entendu !
– Pour Poutine, la folie suprémaciste qui prévaut à la maison blanche, ainsi qu’au Pentagone, expliquerait leur entêtement actuel pour leur politique de 1ere frappe nucs sans sommation, ainsi que leurs refus de toute négociation sur ce sujet.
– En ce qui concerne la Russie, les missiles hypersoniques russes(commençant juste à être livrés), ainsi que les dromes sous-marins atomiques(pas encore en chantier) s’inscrivent dans la continuité de l’ancienne doctrine dite de dissuasion nucléaire.
Vu le très faible nombre de missiles hypersoniques détenus par la Russie cela ne représente absolument pas un atout de supériorité tactique. Et cela ne participe donc en rien dans les décisions actuelles de Poutine.
-Malheureusement au vu du refus à tout dialogue, il semblerait bien que l’élite anglo-saxonne soit devenue folle et ne comprenne plus le sens du mot dissuasion.
Persuadés qu’ils sont de pouvoir anéantir totalement cette capacité de riposte grâce à l’effet de surprise.
– Un pari fou !!!
…Mais j’ai bien peur qu’ils soient effectivement devenus fous.
Sinon, comment interpréter le refus notifié par les américains envers la demande de Poutine pour des négociations sur ce sujet ?
Et le fait qu’ils aient déchirés le traité (INF) de désarmements des armes nucléaires à moyenne portée récemment !
——–
*) Rapport du Senat 2001/2002
https://www.senat.fr/rap/r01-313/r01-3131.pdf
Extrait page 27 :
« Dans ce nouvel environnement, les Etats-Unis se veulent
pragmatiques et réactifs, et ne s’interdisent a priori aucune option, y
compris, semble-t-il, dans le domaine nucléaire. La puissance militaire
américaine se veut dissuasive à l’encontre de tout ennemi potentiel. Si l’action
militaire peut intervenir en riposte à une agression, la légitimité de l’action en
premier, à titre préventif est reconnue, en vue de désarmer des organisations
ou des régimes menaçants. Comptant davantage sur leurs propres forces que
sur les traités internationaux ou sur les alliances institutionnelles, les Etats-Unis entendent conserver les mains libres pour préserver leur sécurité. »
**) Seuls les anti-missiles (S.400 et surtout S.500 et plus) s’inscrivent dans une stratégie de lutte contre une première frappe nucléaire. Mais faut-il encore en posséder un nombre suffisant et avoir le temps d’identifier la menace et de réagir en conséquence.
Complément :
https://strategika.fr/2020/06/06/du-danger-de-la-strategie-nucleaire-us-otan-pour-leurope/
https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/FD001311.pdf
Pas besoin de bombe nucléaire pour faire tomber l’Europe : un Airbus A340 sur le secteur de l’usine de La Hague, et nous sommes fichus. C’est le thème de ce roman, dont l’auteur a bénéficié d’informations de premier ordre sur le sujet :
https://www.babelio.com/livres/Le-Guilcher-La-pierre-jaune/1297372
Vraiment flippant à souhait.
Ca c’est sûr !
Et nul besoin d’infos de premier ordre pour le savoir, tellement c’est une honte techno-sécuritaire.