À force d’utiliser le « globish », notre langue est en voie de disparition et, ce sont les « gouvernants » les premiers, suivis par les médias, télé etc…, qui utilisent ce mélange en France, contribuant à dénaturer notre langage. Défendre nos valeurs n’est pas chose facile, puisque ceux qui s’y emploient, comme L’association Francophonie Avenir, sont déboutés de leur requête sur le fond. Pour « déconstruire notre histoire » selon le vœu du locataire idéologue de l’Élysée, il faut bien commencer par saccager ce qui fait son expression. Ça mérite bien que nous en parlions.
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Source l’A.FR.AV
Comme prévu, le procès contre la marque « Navigo Easy », une marque à caractère anglophone qui nous oppose à Valérie Pécresse, présidente du conseil d’administration de la société Île-de-France Mobilités, présidente de la région Île-de-France, ex-ministre et peut-être future candidate à la présidence de la République, a eu lieu le mardi 22 avril 2021 au tribunal administratif de Paris.
Avant le jugement qui sera rendu par les juges et qui nous sera notifié dans deux semaines, le rapporteur public a donné son avis sur l’affaire, cet avis est important puisqu’il est suivi par les juges dans 80% des cas.
Et le rapporteur public a donné un avis qui ne nous est pas favorable, car il a rejeté notre requête sur le fond.
Communiqué de l’A.FR.AV (à diffuser le plus largement possible. Merci)
Comme prévu, le procès contre la marque « Navigo Easy », une marque à caractère anglophone qui nous oppose à Valérie Pécresse, présidente du conseil d’administration de la société Île-de-France Mobilités, présidente de la région Île-de-France, ex-ministre et peut-être future candidate à la présidence de la République, a eu lieu le mardi 22 avril 2021 au tribunal administratif de Paris.
Avant le jugement qui sera rendu par les juges et qui nous sera notifié dans deux semaines, le rapporteur public a donné son avis sur l’affaire, cet avis est important puisqu’il est suivi par les juges dans 80% des cas.
Et le rapporteur public a donné un avis qui ne nous est pas favorable, car il a rejeté notre requête sur le fond.
Soit, nous n’avons pas encore la confirmation de ce rejet par les juges, mais, selon Nicolas Bacaër qui était présent à l’audience de jugement pour représenter l’association, la requête serait rejetée, car pour le rapporteur public, le mot anglais « Easy » n’ayant pas d’équivalent français dans le registre terminologique de la Commission d’enrichissement de la langue française (consultable sur http://www.culture.fr/franceterme), ne contrevient pas, ce faisant, à l’article 14 de la loi Toubon.
Ce raisonnement est complètement aberrant, car le registre de la commission d’enrichissement de la langue française contient environ 9 000 termes, 9 000 équivalents français seulement, alors que si on suivait le raisonnement du rapporteur public, rien que pour la langue anglaise, il en faudrait plus de 200 000.
Autrement dit, à raisonner comme l’a fait le rapporteur public, 191 000 (200 000 – 9 000) termes anglais ne contreviendraient pas à l’article 14 de la loi Toubon s’ils étaient employés dans une marque relevant d’un organisme public.
Ainsi, des marques comme « Navigo Sunshine », « Navigo Summer Life », « Navigo Speed and Security », « Navigo Love it », etc. seraient légales au titre de l’article 14 de la loi Toubon, puisque aucun des termes anglais utilisés n’a d’équivalent dans le registre terminologique de la Commission d’enrichissement de la langue française.
Selon la même logique, en suivant le raisonnement aberrant du rapporteur public, des marques comme « Navigo Sicherheit » (allemand) : «الأمان Navigo » (arabe) ; « Navigo 安全 » (chinois) ; « Navigo безопасность » (russe), « Navigo bezpieczeństwo » (polonais), etc. seraient également légales au regard de l’article 14 de la loi Toubon puisque tous ces mots étrangers n’ont pas d’équivalent français dans le registre terminologique de la Commission d’enrichissement de la langue française.
À pratiquer un tel raisonnement, autant supprimer l’article 14 de la loi Toubon, et toute la loi Toubon, tant qu’on y est !
Face à l’interprétation aberrante de l’article 14 de la loi Toubon faite par le rapporteur public, il serait donc temps pour sauver la loi, et, ce faisant, notre langue de l’anglicisation en marche, que les responsables de la Commission d’enrichissement de la langue française aillent expliquer aux juges quel est le rôle de cette commission, un rôle qui n’est certainement pas de trouver des équivalents français à tous les mots des langues étrangères de la planète tout entière, et de tous les mots anglais en particulier.
Il serait temps aussi pour sauver la loi, et, ce faisant, notre langue de l’anglicisation en marche, que le ministère de la Culture intervienne auprès de l’École nationale de la Magistrature pour que soit mis au programme la loi Toubon afin que les futurs juges comprennent que c’est dans l’esprit de la loi qu’il faut juger et non dans celui de ceux qui veulent la contourner.
Il serait temps encore pour sauver la loi, et, ce faisant, notre langue de l’anglicisation en marche, que l’Académie française, en tant que gardienne de la langue française, rappelle aux juges qu’elle seule a l’autorité à donner la normalité de la langue française et que seul son dictionnaire fait référence en matière de langue, un dictionnaire où le mot anglais « easy » n’apparaît pas, bien évidemment, puisque c’est un mot anglais qui trouve naturellement sa traduction en français dans un dictionnaire de langue.
Cela dit, si les juges confirment l’avis du rapporteur public, nous serons alors obligés d’aller en appel, car c’est l’avenir de l’article 14, et plus largement parlant l’avenir de la loi Toubon, qu’il s’agit de sauver.
Il est bien triste d’en arriver là, d’être obligé d’aller en appel et de dépenser ainsi de l’argent et de l’énergie pour une affaire aussi simple que de reconnaître que le mot « easy » est un mot anglais qui tout naturellement doit être traduit en français, parce que la langue de notre pays est le français, tout simplement, cela étant même écrit noir sur blanc au Titre 1er – article 2, 1er aliéna de notre Constitution qui dit que « la langue de la République est le français », principe constitutionnel rappelé à l’article 1er de la loi Toubon, qui dit que « … [la langue française] est la langue des services publics », et rappelé également à l’article 2 de la loi Toubon qui précise que « dans la désignation (…) d’un produit ou d’un service (…), l’emploi de la langue française est obligatoire. ». On n’a donc même pas besoin de l’article 14 de la loi Toubon pour déclarer illégale la marque « Navigo Easy » de Mme Pécresse !
La justice de notre pays va-t-elle enfin rendre justice à la langue de notre pays ?
Affaire à suivre !
Valérie Pécresse dans toute sa réalité !
Valérie Pécresse a donné une entrevue sur RTL Matin, le jeudi 29 avril 2021.
Elle a notamment dit à l’antenne qu’il fallait défendre les valeurs de la République, qu’il fallait donner l’amour de la France aux jeunes générations à travers un roman national qui, loin d’être un cumul de repentances et de mea culpa, mettrait notre pays en lumière, en valeur.
Elle a dit également qu’il y avait un lien entre terrorisme et immigration.
Mais que dire cependant de madame Pécresse qui veut défendre les valeurs de la République, alors qu’avec son anglomanie obsessionnelle, elle ne cesse de bafouer la langue de la République.
Rappelons-nous en cela qu’en tant que membre active du comité olympique pour les JO à Paris en 2024, elle a cautionné le slogan en anglais « Made For Sharing » présenté par Paris et n’a eu de cesse de s’exprimer en anglais devant les membres du CIO pour défendre le dossier de la candidature de la France, alors que pourtant la langue française est la première langue de l’Olympisme devant l’anglais (article 24 de la Charte olympique).
Que dire aussi du Prix de la Carpette anglaise qu’elle a obtenu en 2008, alors qu’elle était ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Prix qu’elle a obtenu pour avoir déclaré que le français était une langue en déclin et qu’il fallait briser le tabou de l’anglais dans les institutions européennes, ainsi que dans les universités françaises, en rendant obligatoire l’enseignement intensif de cette langue au détriment de toutes les autres (ce qui est notamment contraire au traité de l’Élysée de 1963).
Enfin, plus récemment, et c’est l’objet du procès que nous lui faisons présentement, que dire du titre de transport francilien qu’elle a mis en place et qu’elle a nommé en anglais « Navigo Easy » ?
Dans son entrevue à RTL Matin, elle a dit que nous n’avons pas donné l’amour de la France aux jeunes des populations immigrées. Mais que peut-elle dire, elle, de l’amour de la France, alors qu’à la langue de la France, elle en préfère une autre ? Oui, est-ce aimer la France, Madame, en préférant l’anglais au français, comme vous le faites si souvent ?
Vous dites, certainement pour des raisons électoralistes, qu’il y a un lien entre terrorisme et immigration, mais diriez-vous, pour l’honneur, qu’il y a un lien entre anglicisation et soumission-disparition de la France ?
– Pas sûr !
Macron en anglais pour déconstruire notre propre histoire
Vous remarquerez que l’auteur de l’article, ci-dessous, parle de « notre connaissance déficiente de l’anglais ».
Ainsi, loin de critiquer le président Macron qui parle en anglais au nom de la France, loin de dire qu’il se soumet ainsi à la langue du plus fort du moment, l’auteur préfère critiquer les Français de ne pas parler correctement l’anglais.
Et si l’abandon de notre langue sur le plan international et national faisait partie du plan mettant en œuvre la déconstruction de notre histoire, l’effacement de notre pays ?
Extrait de l’article :
« Déconstruire notre propre histoire » : quand Emmanuel Macron oublie Paul Ricœur
TRIBUNE – Dans un entretien à une chaîne de télévision américaine, le président a déclaré, évoquant « la question raciale », qu’il fallait « d’une certaine manière déconstruire notre propre histoire ». Son propos n’est pas fidèle à la pensée du philosophe Paul Ricœur dont il aime à se réclamer, argumente l’universitaire.
Par Christophe de Voogd
L’émoi qui a suivi les récents propos du président de la République sur la grande chaîne américaine CBS, d’abord discret en raison de notre connaissance déficiente de l’anglais, a pris de l’ampleur ces derniers jours, notamment grâce aux réseaux sociaux. D’autant qu’en d’autres circonstances, Emmanuel Macron a paru tenir sur le même sujet le langage inverse.
(…)
Pour lire la suite de cet article, merci d’aller sur : https://www.lefigaro.fr/vox/societe/deconstruire-notre-propre-histoire-quand-emmanuel-macron-oublie-paul-ricoeur- et possibilité de mettre un commentaire à cet article en allant sur le lien. Source : lefigaro.fr, le jeudi 22 avril 2021 (**Article réservé aux abonnés**)
Source l’A.FR.AV
EASY…… AISE (pronnoncez aïche) ta facile !
L’équivalent en français n’existerait pas, non mais franchement, on nous prend pour des cons ou alors nous sommes arbitrés par des ignares en linguistique!! L’expression » à l’aise » une chose est « aisée » ça ne vous rappelle pas easy, non ?
easy = facile, simple…
It’s easy to tell something wrong : c’est facile de dire que quelque chose ne va pas.
Même avec un minimum d’anglais, on peut traduire, ou à minima s’en rapprocher suffisamment pour comprendre !
Surtout quand easy est si voisin de notre » aisé « , non ?
easyli => aisément !