
Par Phil BROQ pour le Blog de l’Éveillé
Chers lecteurs et amis,
Cette année, plus que jamais, le Carême s’impose comme une nécessité absolue. C’est un appel, un cri du cœur dans un monde qui semble avoir perdu la boussole. Une époque où, chaque jour, les Français se débattent dans la marée de troubles sociaux, politiques et spirituels. Où l’on cherche des solutions à tout prix, mais où l’on oublie souvent l’essentiel : la pureté de l’âme. Oui, le Carême est cette bouée de sauvetage que nous ne pouvons pas ignorer. C’est un véritable acte de salut personnel, avant même de vouloir sauver le monde. Et, étonnamment, c’est gratuit, simple, et d’une puissance insoupçonnée.
Il est facile de tomber dans la tentation de se dire qu’il n’y a plus de place pour la religion dans un monde moderne, qu’il est plus « raisonnable » de se concentrer sur des solutions plus « pragmatiques ». Mais voilà, ce « pragmatisme » a bien montré ses limites, et le monde dans lequel nous vivons est aujourd’hui bien loin de l’idéal que nous souhaiterions. Alors pourquoi ne pas reprendre les rênes, non seulement de notre existence personnelle, mais aussi de notre histoire collective, en renouant avec les rites du Christ, en renouant avec les traditions séculaires qui ont bâti la grandeur de notre nation ?
La vérité, c’est que si nous voulons un monde plus pur, plus juste, plus sain, il faut commencer par nous-mêmes. Le Carême est un chemin de purification spirituelle. C’est un moment où l’on cesse de regarder seulement vers l’extérieur, vers ce qui nous déçoit ou nous fait peur, et où l’on commence à regarder à l’intérieur de nous-mêmes. Le Carême, c’est d’abord un retour à soi, un retour aux bases, un retour à cette pratique des vertus qui, bien que parfois délaissées, sont au fond de ce que l’on appelle une âme véritablement française. Si vous êtes véritablement Français, c’est-à-dire non seulement par la nationalité mais par l’âme, vous ne pouvez pas ignorer ce devoir. Non, il ne s’agit pas d’un simple « choix personnel », mais d’une responsabilité sacrée envers vos ancêtres, envers les terres qui vous ont vu naître, terres qui, depuis Jeanne d’Arc, appartiennent au Christ et à la Vierge Marie.
Rappelez-vous que la France, cette nation que vous aimez tant, a été consacrée à la Vierge Marie depuis Louis XIII, une consécration qui demeure, une promesse spirituelle inscrite dans l’Histoire. Cette terre, que l’on qualifie volontiers de « Fille aînée de l’Église », a été nourrie et protégée par la foi chrétienne au fil des siècles. Vos ancêtres, les ancêtres des Français, ont fait des sacrifices incommensurables pour que cette nation, malgré ses faiblesses et ses péchés, demeure un phare de lumière au cœur de l’Europe. Aujourd’hui, le Carême vous invite à honorer ce legs, à renouer avec cette tradition profonde et à préserver ce lien spirituel qui, à travers les siècles, nous relie à notre destinée chrétienne.
Et n’oublions pas Saint Michel, ce saint patron de la France, ce défenseur céleste qui veille toujours sur nous. Oui, malgré toutes les épreuves, malgré l’obscurité qui semble parfois tout engloutir, Saint Michel est toujours là. Il protège encore cette nation, même si nous avons parfois tendance à l’oublier. En pratiquant le Carême, vous ne vous contentez pas de vous sauver vous-même : vous honorez aussi cette protection divine et ce pacte mystique entre la France et le Ciel. Ce n’est pas là une simple cérémonie, c’est un acte profond, un engagement envers l’Histoire et la pérennité de notre nation.
Alors, pourquoi attendre ? Le Carême ne coûte rien, si ce n’est un peu d’effort et de sincérité. Pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Qu’est-ce que vous risquez ? Une purification de l’âme, une élévation spirituelle, un rapprochement avec le Divin… et tout ça, gratuitement, simplement, sans aucune forme d’ostracisme ni d’entrave. Pourquoi ne pas revenir à ce qui a fait la grandeur de la France, ce qui a façonné son âme et sa place parmi les nations ?
Si vous vous considérez comme un vrai Français, un fils ou une fille des terres consacrées au Christ, un héritier ou une héritière de Jeanne d’Arc et de Louis XIII, vous avez un devoir envers vos ancêtres et envers ce pays qui vous a vu naître. Ce devoir, c’est de préserver votre âme et de continuer à marcher sur le chemin de la foi. Le Carême est ce chemin. Un chemin simple, pur, et immensément puissant, dont l’issue, loin de vous décevoir, pourrait bien être la plus grande des révélations.
Alors, faites ce premier pas. Demain, à l’église, offrez-vous ce luxe de renouer avec la tradition, d’honorer vos ancêtres, de restaurer l’équilibre en vous-même et dans le monde qui vous entoure. Le Carême n’est pas un fardeau. C’est une chance. Une chance de redécouvrir ce qui est fondamental et de retrouver ce qui a été perdu. Et si l’on n’y croit pas tout de suite, qu’importe. Il ne s’agit que de commencer. Ce premier dimanche du Carême pourrait être celui où tout change.
Alors, vivement demain et le premier dimanche du Carême… Cette journée que les satanistes qui nous gouvernent attendent avec autant d’enthousiasme qu’une bonne pluie d’hiver sur le moral déjà bien assiégé.
Ce dimanche 9 mars 2025, c’est donc l’occasion rêvée de rejoindre vos frères et sœurs à l’église pour célébrer la « Quadragésime », ou plus justement l’Invocabit. Un mot qui sonne déjà presque comme une incantation divine, comme si en l’invoquant, tout ce qui cloche dans notre belle France allait se résoudre d’un coup.
Mais qui sait ? À force d’invoquer, peut-être qu’on finira par être exaucés.
Vous ne connaissez peut-être pas non plus, vous tous, l’histoire de ce premier dimanche du Carême, qui est l’initiation à la grande aventure de la pénitence. Prière, aumône, jeûne. Rien que ça. Il est associé à une alternance de jours de jeûne complet et de jours d’abstinence (jours maigres). Lorsqu’on parle de jeûne, il ne s’agit pas seulement de nourriture, mais également de faire abstinence du mauvais qui passe par la tête, la bouche et le cœur. C’est à dire, jeûner pour l’esprit en s’abstenant des réseaux sociaux et en profitant de ce temps disponible pour prier et méditer sur soi et nos actions véritables dans ce monde ; jeûner pour la parole en s’abstenant de dire quoi que ce soit de médisant et négatif ; et jeûner pour le cœur en faisant des actions charitables tout autour de soi sans en attendre le moindre retour. Déjà, en faisant cela, vous participerez au bonheur du monde et à votre propre élévation.
Mais ce n’est pas non plus un marathon de souffrance gratuite, non, c’est surtout pour nous l’occasion d’un grand nettoyage intérieur avant de fêter Pâques dans toute sa splendeur. Si vous vous sentez un peu comme un vieux canapé poussiéreux, le cœur encombré de mille mauvaises habitudes, d’une indignation qui vous colle à la peau, c’est l’heure de commencer à passer l’aspirateur spirituel.
Le Carême se termine par une période de jeûne et de célébrations plus intenses, la Semaine Sainte, qui précède la fête de Pâques. Le Carême doit être, pour les fidèles, une période d’approfondissement, de prière et de détachement des biens matériels en préparation de la fête de Pâques ; l’alimentation doit être plus frugale, avec en particulier une diminution des aliments d’origine animale.
Pourquoi ? Parce qu’il est grand temps de remettre de l’ordre dans ce chaos ambiant. Et commencer par celui qui est autant dans votre corps que dans votre esprit. Parce que ce sera l’esprit qui vaincra la matière. Et aussi, parce qu’il n’y a pas que le gouvernement et les mondialistes qui méritent de faire une grosse confession…
Invoquer le Seigneur, c’est un peu comme invoquer la Lumière dans cette obscurité où nous avons malheureusement pris l’habitude de nous vautrer. Et je vous promets que Dieu n’est pas du genre à faire attendre ceux qui ont réellement soif de pureté. « Il m’invoquera, et moi je l’exaucerai », a dit Notre Père. Vous avez donc la garantie qu’Il répondra… Sauf si, bien entendu, vous êtes trop occupés à geindre sur Twitter, à vous afficher sur Tik-Tok en perdant votre temps d’humanité sur internet !
Alors, à part cela, je ne vois vraiment pas ce qui vous retient de tenter cette opportunité Divine qui nous est offerte et remercier le créateur de toute vie – car si vous lisez ceci, c’est que déjà vous êtes en vie et rien que cela c’est merveilleux, n’est-ce-pas ?
Alors, ce dimanche de la Quadragésime, c’est un premier pas essentiel vers ce que vous avez toujours rêvé d’avoir au fond de vous ! Imaginez une France libérée des parasites qui l’étouffent, une société où les vieux démons du passé laissent place à un renouveau lumineux, un moment de grâce et de partage avec des gens qui comme vous ne souhaitent que la paix et la possibilité de suivre une vie pleine et riche, faite de rencontres et de joie. Un moment Divin de communion avec des individus sains comme vous.
Aux vues de ce qu’il se passe dans ce pays, ce n’est pas une simple question de foi, c’est devenu une question de survie. Vous voulez que ce pays se réveille ? Eh bien, commencez déjà par réveiller votre âme. Ce n’est pas un luxe, c’est une urgence ! Et si après ça vous n’êtes toujours pas convaincus, peut-être qu’il est temps de revoir votre définition de « priorités ».
Demain, mes amis, à l’église la plus proche de chez vous, on ne vous demandera pas de faire le premier pas vers la perfection – on sait que ce serait un peu trop ambitieux pour un dimanche matin. Mais faites au moins un premier pas vers vous-même. Faites au moins un pas vers un peu plus de pureté dans ce monde devenu fou.
Parce que, qu’on le veuille ou non, à la fin de tout cela, la seule chose qui nous sauvera, c’est d’avoir su nous lever et chercher la Lumière.
Alors, je vous souhaite un bon Carême !
Phil BROQ.
Tous les articles, la tribune libre et commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation.
Bonjour Phil, ton billet m’inspire de nombreuses réflexions, que je vais tenter de mettre en ordre…
– l’Ange des Dialogues (Gita Mallaz) dit: « la cloche appelle à l’ancien office ». Point n’est besoin d’aller à la messe pour chercher en soi le Divin et la Nature permet aussi cette connexion.
– Je préfère fréquenter l’église de mon village quand il n’y a personne.
– Les messes sont souvent d’une nullité incroyable, où le prêtre débite d’un ton monotone ce qu’il lit, ce qui est contre-productif en matière d’élévation de l’âme. En fait, tu sors de là avec le sentiment du devoir accompli ! Aucun intérêt …
– Ledit prêtre qui voudrait te confesser alors que les affaires de pédophilies empoisonnent l’Eglise.
– Laquelle Eglise est une secte ! J’ai raconté une histoire ici, récemment, propre à prouver ce que je dis là.
Je déplore tout cela alors que je suis tout à fait d’accord avec toi sur nos origines chrétiennes !
Donc, personnellement, j’en reviens à l’origine qui est le Christ dans la mesure où « il vaut mieux parler à Dieu qu’à ses saints ». Surtout quand les « saints » en question ne jurent que par les « canons » de leur Eglise, occultant les paroles du Christ.
Un exemple: dans le credo, il est dit: je reconnais un seul baptême. OK, mais lequel ? Celui du Christ ? Eh bien non, pour cette Eglise, c’est LE baptême de l’Eglise catholique romaine, qui est pour elle la seule et l’unique Eglise. Alors que pour une autre, orthodoxe celle-là: « tous les baptisés en Christ peuvent venir communier ! »
(Je ne dis pas pour autant qu’il en est de même dans toutes les Eglises orthodoxes, bien sûr).
Bonjour Biquette,
Et merci encore pour tes commentaires. Je comprends parfaitement tes réflexions et ton ressenti, et je voudrais te partager aussi une pensée qui me semble essentielle. En effet, le Christ nous invite à regarder au-delà des faiblesses humaines et des défaillances institutionnelles. de plus, il n’a jamais promis que les hommes qui dirigent l’Église seraient exempts d’erreurs, bien au contraire, il vient pour guérir les pécheurs avant tout.. Dans les Évangiles, nous voyons aussi Jésus réprimander sévèrement ceux qui utilisent la religion pour des fins personnelles, les hébreux notamment, et il est très clair sur le fait que ce n’est pas l’institution elle-même qui doit être le centre de notre foi, mais bien Lui, le Christ dont l’église doit être dans nos cœurs. Il nous montre que ce qui compte avant tout, c’est notre relation personnelle avec Dieu et la manière dont nous essayons de vivre selon l’exemple qu’Il nous a donné en souscrivant avant tout à l’amour, la compassion, le pardon, et la recherche de la vérité.
Oui, il y a de nombreuses failles et des dérives dans l’Église, et surement moins que dans les synagogues orthodoxes, mais il est trop facile de se focaliser sur ces imperfections comme si elles étaient représentatives de la foi chrétienne elle-même. Il suffit de regarder la société en dehors de l’Église pour se rendre compte que des comportements pédophiles ou au moins répréhensibles existent partout, en masse et surtout chez des personnes qui ne sont pas liées à une institution religieuse, comme les francs-maçons, par exemple ou chez nos chers élus…
Quant à la messe ou à la pratique religieuse, je comprends que l’expérience puisse être décevante dans certains cas, mais l’important réside dans la communion et la paix qui est sur nous à ce moment là, plus que dans le sermon, là aussi !
Donc, la véritable question est de savoir comment vivons-nous notre foi au quotidien ? Le Christ ne cherchait pas à nous imposer une religion, mais à nous inviter à vivre selon l’amour de Dieu et à suivre ses enseignements. L’essentiel est là ! Il demande seulement de croire en Dieu et de se tourner vers l’exemple du Christ, peu importe où et comment nous choisissons de le faire. Il faut juste le faire en son âme et conscience, c’est à dire avec notre libre-arbitre.
En ce qui concerne le baptême et d’autres pratiques, il faut se rappeler que l’Église, quelle qu’elle soit, n’est qu’un instrument au service de la foi et non un but en soi. Le baptême que nous recevons dans le Christ nous unit tous, bien au-delà des divisions humaines, puisqu’il nous lave et nous permet de renaître à la vie et à la vérité. Le plus important, à mon sens, est de vivre cette foi avec sincérité, intégrité, humilité et d’agir toujours selon ce que notre cœur, purifié par le baptême et renforcé par la communion, nous dicte grâce à l’esprit saint.
Ainsi, même si l’Église a ses défauts, ce n’est pas cela qui doit être notre point de référence. Le carême nous appelle à dépasser ces imperfections humaines, à nous purifier, à réfléchir sur nous-même et à tester l’abstinence du superflus pour aller vers l’essentiel.
L’exemple de Jésus est celui d’une vie entièrement donnée, sans compromis, pour le bien des autres, et c’est dans cette voie que nous devons chercher à le suivre en pratiquant cette période de 40 jours de recentrage et de purification du corps, de l’âme et de l’esprit.
Et je souhaite sincèrement que Dieu nous guide tous sur ce chemin, au-delà des institutions et des apparences, pour vivre une foi authentique et centrée sur l’amour du Christ. Bien à toi.
Bon Carême à tout le monde
Merci Phil pour cette belle réponse. Il est bon en effet de … (avec mon humour) remettre l’église au centre du village… Ou plutôt, ici, de remettre le Christ au centre de nos vies.
Un autre point me taquine et je serais très intéressée par ta réponse si tu veux bien. Beaucoup de saints ont passé par des épreuves incroyables, que Jésus leur aurait infligées, notamment les stigmates, des souffrances atroces …et nous avons des prophéties de la Vierge qui parle de « retenir le bras de Dieu (ou de « mon fils ») » avant que ne s’abatte sur nous les pires des fléaux.
Je les lis d’une autre façon, disons plus … karmiques. Mais toi, qu’en penses-tu ? Pourquoi cette cruauté ? Que penses-tu de ces Dieux de l’Ancien et du Nouveau Testament ?
Partager les pains et guérir les estropiés, oui, mais quels sorts réservés aux apôtres !! Ca ne donne pas envie ! Seul Saint Jean s’en est bien tiré !
Salut Biquette,
je pense que les épreuves vécues par les saints, y compris les stigmates, ne sont pas des symboles de cruauté divine, mais plutôt des signes puissants de l’amour divin et du détachement de la chair. Leur souffrance, en particulier celle des stigmates, nous rappelle que notre corps n’est qu’un véhicule temporaire, voué à disparaître. Ce qui est éternel, c’est l’esprit, l’âme, qui est toujours unie à Dieu. Les souffrances des saints, loin d’être une punition, sont une manière de s’unir davantage à la passion du Christ, qui a transcendé la souffrance et la mort.
Dans les Évangiles, Jésus partage l’amour et la guérison, mais ses disciples ont souvent été appelés à vivre des épreuves, non par cruauté, mais pour montrer que l’esprit humain peut se purifier et se renforcer à travers l’adversité. Les prophéties de la Vierge et la notion de « retenir le bras de Dieu » évoquent en effet une dimension karmique, où la souffrance peut être vue comme une opportunité de purification et de rédemption. Ce n’est pas une malédiction, mais un appel à transcender la matière et à se concentrer sur ce qui est spirituellement éternel.
Et la « cruauté » perçue dans les Écritures n’est souvent qu’une manière humaine de tenter de comprendre des mystères divins profonds. Les épreuves des apôtres et des saints ne sont pas une punition, mais un chemin de purification et d’élévation spirituelle. Dans la tradition chrétienne, la souffrance n’est pas un signe de rejet divin, mais un moyen de s’unir à la souffrance du Christ, de dépasser la chair et de renforcer l’âme.
Les dieux de l’Ancien et du Nouveau Testament, loin d’être cruels, agissent souvent avec une justice qui dépasse notre compréhension trop matérialiste. L’Ancien Testament révèle un Dieu qui éduque son peuple, le prépare à l’amour véritable, tandis que le Nouveau Testament nous montre un Dieu incarné, qui souffre pour l’humanité. La souffrance des apôtres, y compris la mort violente de nombreux saints, montre la transformation spirituelle qu’ils ont vécue, prouvant que l’esprit est plus fort que la chair. Saint Jean, qui a survécu à son martyre, symbolise cette victoire spirituelle, mais cela ne minimise pas la grandeur des autres apôtres, qui ont tous trouvé, à travers leurs épreuves, une communion profonde avec Dieu.
La vraie beauté de leur parcours réside dans le fait que, bien que la chair soit fragile et soumise à la souffrance, l’esprit saint reste immortel et inchangé par les épreuves de ce monde.
Pour moi, nous avons à réaliser l’énergie christique et bouddhique (l’amour et la sagesse) qui se réunissent à la fête de Wezak (le 12 mai cette année), c’est-à-dire au-delà de tous les les récits qui posent tant de questions, promeuvent la croyance plus que la foi et nous gardent dans un certain matérialisme (rituels) au lieu de nous propulser bien au-delà, dans l’Incommensurable.
Toutefois, je reconnais la nécessité d’utiliser une barque pour traverser la rivière de la Vie, sachant que cette barque, il nous faudra la quitter un jour pour en prendre une autre qui nous amènera plus haut, plus loin, sans renier la précédente, bien sûr. L’important n’étant pas le but, mais le chemin.
Merci de me donner cette opportunité de conversation
C’est une belle réflexion, et je comprends ton point de vue. L’énergie christique et bouddhique, l’amour et la sagesse, sont en effet des forces profondes qui peuvent nous guider au-delà des récits et des rituels qui parfois peuvent sembler trop ancrés dans le matériel. Ces traditions, tout en ayant leur valeur, nous rappellent que ce qui est essentiel est ce qui se trouve au-delà de la forme, de l’apparence, et du temporel. C’est, il me semble, cela l’expérience de l’Incommensurable, cet état de conscience supérieure où l’amour et la sagesse s’unissent pour alimenter cette énergie « divine » et créatrice.
Ta métaphore de la barque est très belle et pertinente. Effectivement, chaque étape de notre parcours spirituel est une transition, un passage d’un état à un autre. Chaque enseignement, chaque pratique, qu’elle soit chrétienne, bouddhiste ou autre, nous aide à avancer vers la compréhension et l’éveil, mais aucun chemin n’est définitif. Ce n’est pas la barque elle-même qui doit être l’objet de notre fixation, mais la direction qu’elle nous permet d’atteindre.
Et tu as raison, car en effet, l’important est le chemin et non le but, cette quête intérieure qui nous rapproche de notre essence profonde, et qui, tout en étant façonnée par nos croyances et nos pratiques, va au-delà d’elles. Le but ultime, je crois, est d’atteindre cet état d’unité et de paix intérieure, où l’on transcende toutes les distinctions pour toucher l’universalité de l’amour et de la sagesse.
Merci surtout à toi aussi pour cette conversation, pleine de réflexion et d’ouverture. 😊
Dieu a remplacé le Carême par le jeune du Ramadan ,en 632 .
Merci beaucoup Hamia pour ce bon fou rire !
ça fait du bien de rire un peu…
je lis dans ta réponse à Hamia toute la folie que peut provoquer la religion.On à tué et continue à tué au nom de la région,car ils essayent de comprendre les textes avec la tête, mais c’est avec le coeur qu’il faut lire les textes sacrés et ce n’est pas donné à beaucoup,tu devrais t’intéresser au gnostique,au soufisme, à l’achimie,au bouddhisme,indouhisme,la non dualité,au peuple premier, dieu est en toute chose nous vivons en lui et lui en nous, nous sommes donc dieu,mais seule les sages l’on Réalisé,oui on par de Réalisation, c’est si simple que pour la plupart d’entre nous c’est si compliqué,car c’est le coeurla conscience elle même et non la tête (le mental,l’égo)qui peut se Réaliser.
Bien à toi.
Les saints eux on vu dieu ,mais les sages eux sont dieu.
Bonjour Freddy,
Je comprends que la religion puisse susciter des émotions fortes et des opinions diverses. Cependant, il est important de clarifier que ce que je partage ici n’est pas une folie religieuse mais un travail d’étude historique basé sur des faits et des dates précises.
Ce n’est pas au nom de la religion que l’on a tué mais à cause de la folie des hommes et de leur matérialisme, qui détestent justement Dieu. Aucun assassin ne peut prétendre faire cela au nom du divin.
Cela dit, l’islam est factuellement apparu bien après le Christ, dans un contexte historique précis où plusieurs traditions religieuses coexistaient. Il est largement reconnu aussi que l’islam s’est développé dans un environnement où des influences juives, chrétiennes et préislamiques arabes étaient présentes, et il a progressivement intégré des éléments de ces différentes traditions pour former une nouvelle religion, plus adaptée à leur besoins
. Et par ma réponse, je ne fais que me mettre à la hauteur du commentaire d’Hamia… Je n’ai pas de temps à perdre pour ce genre de bassesses stériles.
Concernant le Coran, il est intéressant de noter que, bien qu’il repose sur des traditions hébraïques et chrétiennes, il a aussi été très largement « enrichi » au fil du temps, notamment par des califes, en fonction de contextes politiques spécifiques loin des considérations divines. C’est un aspect de l’histoire religieuse que l’on ne peut ignorer si l’on souhaite vraiment comprendre les origines et l’évolution de cette religion.
Je t’invite également à découvrir mes livres sur ce sujet, ( https://www.thebookedition.com/fr/34715_philippe-broquere) où j’ai approfondi ces questions et bien d’autres, dans l’espoir de te fournir des perspectives solides et basées sur mes propres recherches et analyses. Je pense que cela pourrait t’aider à mieux saisir aussi ce sujet et à voir qu’il ne s’agit pas de folie, mais bien d’une approche rationnelle fondée sur des faits historiques et une connaissance personnelle.
Bien sûr, je respecte ta vision spirituelle et les perspectives que tu proposes sur la manière de comprendre le divin à travers le cœur et la conscience. Mais il me semble que la sagesse véritable ne se trouve pas seulement dans une approche mystique ou ésotérique, mais aussi dans une exploration sérieuse et informée de l’histoire, des textes et de leurs contextes. Et surtout sur une expérience personnelle !
En tant que magnétiseur, je peux t’assurer avoir très souvent constaté la puissance divine avec tous les « souffrants » que j’ai aidé et guéris.
De fait, Je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fait que seule l’expérience personnelle prime en matière de spiritualité. Chacun vit sa relation avec le divin à sa manière, et c’est cette expérience vécue qui est la plus profonde et la plus authentique. Pour ma part, je pratique mon christianisme de manière sincère, sans prosélytisme, car je crois que la véritable spiritualité ne consiste pas à imposer des croyances aux autres, mais à vivre et à expérimenter personnellement la foi.
Et c’est justement cette pratique consciente et ce vécu quotidien qui me permettent de parler de ces sujets en toute connaissance de cause. Je préfère toujours baser mes réflexions sur des expériences réelles plutôt que sur des théories abstraites ou des spéculations. C’est dans cette optique que je partage mes recherches et mes écrits, pour offrir une perspective enracinée dans une pratique spirituelle authentique et non dans un simple discours intellectuel.
personnellement, l’essentiel est de respecter les parcours de chacun et de comprendre que la spiritualité est une quête personnelle et intime, nourrie par nos propres expériences et non par des théories extérieures.