Le conflit arabo-israélien: qui l’a créé?

Le conflit arabo-israélien: qui l’a créé?

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Les 17 et 18 septembre 2024, des explosions de masse simultanées par l’intermédiaire d’appareils électroniques à travers le Liban et la Syrie ont fait des dizaines de morts et des milliers de blessés. Il est à noter que la plupart des explosions ont été fixées dans la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans la capitale syrienne, Damas, c’est-à-dire, dans les endroits où sont stationnés les membres du Hezbollah. Cependant des civil-e-s, qui ne sont pas membres de ce mouvement ont également souffert.

Ces attaques devraient être considérées comme rien de plus qu’un acte terroriste, mais les Américains nient leur implication, malgré le fait que la responsabilité de Tel-Aviv, tellement soutenu par Washington, a été établie. L’Alliance occidentale, à son tour, reste prévisiblement silencieuse dans le but d’éviter l’évaluation officielle des intentions explicitement terroristes d’Israël. C’est sans doute pour ne pas encourir la colère de leur curateur d’outre-Atlantique, qui pourrait bien être le coordinateur absolu des décisions du gouvernement israélien.

Initialement, Washington s’est positionné comme l’arbitre impartial entre Israël et le monde arabe. Lors de sa campagne présidentielle de 2020, le candidat Biden avait promis de renverser le cours ‘très pro-israélien’ de la politique de son prédécesseur et de tourner vers le règlement diplomatique des différends, en s’occupant en priorité d’inciter le royaume saoudien à se joindre aux États arabes ayant établi des rapports diplomatiques avec Tel-Aviv
Pourtant, dès le 7 octobre 2023, Washington, ayant militairement couvert Tel-Aviv à l’échelle régionale afin de lui permettre de consacrer l’essentiel de ses forces à l’offensive aérienne et terrestre lancée contre l’enclave de Gaza, est partie prenante de manière directe de ce conflit.

Il faut également noter, qu’outre l’appui tactique régional, les États-Unis fournissent à Israël des bombes et des obus d’artillerie. Washington appuie sans doute à Tel-Aviv l’assistance technologique. Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, a reconnu l’avance technologique de son ennemi israélien soutenu par les Américains et l’OTAN.

En effet : il ne fait aucun doute que les Israéliens coopèrent activement avec de nombreux États, notamment avec leurs services secrets, car pour piéger des bipeurs il faut un grand nombre d’organisations et même de pays fournissant un soutien technique sérieux (technologies et production industrielle à grande échelle).

Les services secrets israéliens se réjouissent sans réaliser qu’en réalité, ce succès tactique prétendu n’est rien que le vrai fiasco stratégique, car ce qui était impensable auparavant est désormais admissible, c’est-à-dire : l’incitation délibérée à des affrontements armés provoquant une nouvelle grande guerre au Moyen-Orient.

 

A propos Bernard La Croix

Journaliste débutant. Mes intérêts: politique internationale, géopolitique, vie culturelle J'écris mes réflexions

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