Source INSOLENTIAE
Le prix d’un bunker ? 120 000 euros. Une panic room ? 25 000 euros et la demande est en très forte hausse selon cet article du Figaro (source ici).
« Enzo Petrone est le gérant d’Amesis Building International Protect. « Les demandes de devis ont fait un bond quand Emmanuel Macron a parlé d’envoyer des troupes en Ukraine, fin février, et depuis elles sont au niveau qu’on connaît depuis le début de l’année, c’est-à-dire une dizaine par mois ». Ce Franco-Suisse est un pionnier dans la construction d’abris antiatomiques pour les particuliers. L’entreprise qu’il a fondée en 2012 à Menton, dans les Alpes-Maritimes, exerce désormais ses activités à l’international. L’offensive déclenchée par Vladimir Poutine le 24 février 2022 a boosté sa croissance. « Pendant un mois, on a eu deux cents coups de fil par jour, c’était la folie, se rappelle-t-il. Les gens étaient terrorisés. » Tous les appels n’ont évidemment pas débouché sur un contrat. Amesis a vendu 13 abris en 2022 et autant en 2023.
Un abri antiatomique, c’est au minimum un cube de béton armé, avec un local de vie, un sas et une sortie de secours, le tout raccordé aux réseaux d’eau et d’électricité de la ville. Les modèles proposés par Enzo Petrone arborent une homologation-maison contre les risques NRBC-E (nucléaires, radiologiques, biologiques, chimiques et d’explosions). Son bunker de base, conçu pour accueillir jusqu’à six personnes, fait 14 mètres carrés. « Avant la guerre, il coûtait 86 000 euros, précise-t-il. Aujourd’hui c’est 120 000 euros » en raison du renchérissement des matières premières, qui pénalise l’ensemble du BTP. Le prix est aussi fonction du degré et de la durée d’autonomie recherchée. On peut vouloir se protéger quelques heures d’une explosion, volontaire ou accidentelle, par exemple si l’on habite dans une ville densément peuplée, ou espérer survivre des semaines, voire des mois à une contamination. Une réserve d’eau conséquente et un groupe électrogène puissant font vite grimper les tarifs. »
Tous les milliardaires et les ultra-riches se préparent et dépensent des sommes plus ou moins importantes dans ces infrastructures personnelles.
Vous aussi vous pouvez le faire, et faire comme ces très riches, mais sans avoir besoin des milliards !
C’est pour cela que j’avais rédigé sur cette thématique le dossier de janvier 2024 sur comment construire votre bunker comme les milliardaires les milliards en moins. Ceux qui veulent le lire peuvent y avoir accès en s’abonnant à la lettre et aux dossiers Stratégies l’abonnement ouvre accès à toutes les archives ! Tous les renseignements ici !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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C’est bien les bunkers, mais si un pays commence à balancer des bombes nucléaires, y’a de grandes chances que tous les autres leur emboite le pas, et que ça finisse en hiver nucléaire.
Du coup, le petit bunker perso, si tu peux pas y passer quelques années, pas sur que ce soit enviable d’avoir survécu aux bombes pour crever de froid, de faim, de soif, de maladie, des radiations et autres pluies acides dès que tu foutras le nez dehors.
Pas sur non plus, pour ceux qui pourraient y tenir quelques années, qu’il soit assez safe pour ne pas finir comme un four micro-onde à radiations, si il n’est pas enterré assez profond en respectant des normes très couteuses. Parce que le philtre à air de base, j’suis pas convaincu de son efficacité sur plusieurs années à des niveaux de radiations élevés. Du coup, se faire griller lentement dans son bunker, j’suis pas sur non plus que ce soit mieux que prendre une bombe sur la gueule.
Et pour ceux qui auront eu la chance de s’en sortir pendant ces quelques années, pas sur que remonter à la surface après un hiver nucléaire soit si génial que ça. Les forêts seront détruites, les plantes et les animaux seront morts, les zones contaminées seront un peu partout, et les autres survivants ne manqueront pas de s’entretuer pour le peu qu’il restera.
Ce serait déjà pas facile de survivre sans la société dans un monde normal (y’a qu’a voir l’état de ceux qu’on retrouve en vie après avoir passé un mois dans la nature aujourd’hui), alors dans un monde post guerre nucléaire…
Bref, allez-y, claquez vos thunes soit pour rien parce qu’il n’y aura rien, soit pour vous acheter une mort très lente et très douloureuse, je vais me contenter d’espérer faire partie de ceux qui se prendront une bombe directement sur la gueule, rapide et sans bavures.
les bunkers étaient une « solution » temporaire au temps des bombes conventionnelles….
en effet, pas pour le nucléaire.
Il serait impossible de créer un bunker ‘vivable’ sur plusieurs mois voir années