« Attal, l’homme qui valait 2 milliards… de baisses d’impôts. Vraiment ? ». L’édito de Charles SANNAT

Face à une dette faramineuse et exponentielle, les taux qui augmentent, les impôts et taxes ne suffisant pas à équilibrer le budget de cet état dispendieux. Comment baisser les impôts dans ces conditions ?

Source Insolentiae

Alors que certains la croyaient passée à la trappe, Gabriel Attal, le Steve Austin du budget, l’homme qui pour faire croire qu’il court vite court au ralenti, a confirmé jeudi dernier une baisse d’impôts de 2 milliards d’euros pour les classes moyennes…

Notre Gabriel Attal est-il donc un magicien des finances publiques et va-t-il pouvoir baisser les impôts sur le revenu ?

Bien évidemment !

Yaka augmenter tous les autres impôts et dire ce n’est pas moi ce sont les communes, la région, le département, votre fournisseur d’énergie, la SNCF, rayez la mention inutile… ou n’en rayez aucune vu que tous les prix augmentent !

Vous savez bien que les recettes de l’Etat sont indexées sur les prix ! En effet la TVA est un taux qui s’applique partout ! Sur tout. Plus tout monte plus la TVA collectée est importante. Elle représente tout de même 20 % de tout ce que nous achetons, et je ne vous parle même pas de la TVA sur les taxes… si, si, c’est une invention française des as de Bercy.

Avec 3 088 milliards d’euros de dettes et un coût de la dette qui passe de 0 à 3 % autant vous dire que les espoirs de baisses d’impôts sont aussi crédibles que si je vous disais que j’étais le prochain pape !

Gabriel Attal est donc là pour endiguer le Rassemblement National. Il faut donc qu’il véhicule un discours qui soit doux aux oreilles de ceux qui veulent voter Marine et Jordan.

Donc, baisses d’impôts, baisse de l’immigration et on va s’occuper des classes moyennes.

Voilà pour le discours.

Pour les faits, comme à chaque fois, ce sera l’inverse de ce qui est dit.

Sans surprise donc, les impôts vont monter et les classes moyennes vont souffrir notamment de la hausse du chômage qui arrive en raison du grand ralentissement économique provoqué par la hausse des taux de la BCE.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

Volti

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