Macron parle de la déclaration des droits de l’homme. Ce n’est pas la Corée du Nord mais….

Source Insolentiae

Plus on vous parle de quelque chose, et moins cette chose existe.

C’est une forme d’inversion qui devient systématique, une inversion où les mots perdent leur sens.

Les plans de sauvegarde de l’emploi détruisent votre boulot.

France Travail s’occupe de ceux qui sont sans travail.

Alors, quand Macron parle de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen en s’étant assis dessus au sens premier et littéral du terme lors de sa funeste décision concernant le passe sanitaire il y a de quoi rire.

Rire jaune.

Quand on entend le mamamouchi en chef, des trémolos dans la voix, reprendre son souffle comme un acteur mauvais de série B surjouant un rôle mal appris, il y a de quoi se pincer.

Alors rappelons à tous la déclaration des droits de l’homme. Consultable ici sur le site du Conseil Constitutionnel.

Lisez attentivement les articles 4 et 5.

Article 4
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5
La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Les choses sont très simples.

L’Etat et les citoyens auraient pu penser que ne pas se vacciner allait nuire à autrui et rendre obligatoire la vaccination. Dans ce cas, alors, la loi pouvait contraindre.

Le problème constitutionnel majeur qui s’est posé est facile à comprendre.

La vaccination n’ayant jamais été obligatoire, alors le passe sanitaire a contraint à faire des choses que la loi n’ordonnait pas.

Nous sommes dans un cas d’école d’anticonstitutionnalité.

Le président est responsable de l’avoir pensé et mis en place.

Le Conseil Constitutionnel coupable de l’avoir validé.

Alors nous ne sommes pas encore en Corée du Nord, et plus on vous parle de la Corée du Nord plus cela devrait vous inquiéter, car se comparer à la Corée du Nord pour se rassurer n’est quand même pas très rassurant justement !

Plus grave.

Les textes ont été écrits et les institutions ont été pensées justement pour nous éviter de devenir la Corée du Nord.

Cette sortie présidentielle est d’une indécence dont seul ce président a le secret.

Charles SANNAT

Volti

9 Commentaires

  1. À propos des « droits de l’homme » et de la Révolution dite « française »
    C’est dans les salons philosophiques que commença, le mouvement, qui ne fut, en somme, que l’écho des idées émises par les Femmes. Elles jettent le grand cri de liberté, voulant la libération de leur sexe, asservi depuis le Christianisme ; les hommes répètent leurs mots, leurs phrases, leurs formules, sans en comprendre le sens profond ; elles réclament leurs droits, les hommes alors les réclament aussi, et, chose étrange, dans cette société où l’homme est tout et la Femme rien, nous voyons des révolutionnaires, appliquant à leur sexe les aspirations féminines, demander « les Droits de l’homme », parce qu’ils ont entendu dans les salons des dames demander les droits de la Femme !
    Les hommes demandent leurs droits alors qu’ils les ont tous, alors que, pendant tout le Moyen Age et même la Renaissance, ils ont vécu en despotes, dépassant de beaucoup leurs « droits ».
    Les Femmes initiatrices de l’idée furent : la princesse d’Hénin, la maréchale de Luxembourg, Mme de Bouillon, Mme Geoffrin, Mme Helvetius, la marquise de Condorcet, Mme Necker, Mme Roland, Mme Tallien, Mme Simon, Mme Candeilh, Mme de Tencin, Mme d’Houdetot, Mme d’Épinay, Mme du Châtelet, Melle de Lespinasse, Théroigne de Méricourt, et tant d’autres qui furent les amies des philosophes, véritables hétaïres modernes, qui continuèrent l’œuvre des « sorcières » et jetèrent dans le cerveau des hommes toutes les idées qui firent éclore la Révolution.
    Les unes étaient érudites et lisaient le grec à livre ouvert, d’autres furent des savantes qui élargissaient le champ des connaissances humaines, il y eut des philosophes et des psychologues, des physiciennes et des naturalistes, toutes étaient charmantes et, par le charme de leur conversation, stimulaient l’esprit masculin.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/larevolutionfrancaiseestlaresurrectiondelafemme.html

  2. Coucou, ça fait un moment qu’ils sont emmerdés par les déclarations des droits de l’homme !

    Certains larbins de plateaux et autres complices de régime ne manquaient pas d’exprimer ouvertement leur agacement quand on leur assènent les cultissimes écrits ! Ce qui est plutôt paradoxale quand on sait qui les as rédigés !

    Et depuis l’ère Macronus 1er c’est encore plus explicité leur envie de les réécrire à leur sauce ou du moins les imputés des lignes qui les dérangent !

    Enfoirés de satanistes de merde ! Oups pardon, je m’emballe facilement ces temps si …

    Akasha.

    • Comment renommé les droits de l’homme ?
      Les droits universelles de toutes les femmes et de tous le hommes, par exemple.
      Certains droits étant plus les unes que pour les autres. Je pense par exemple au droit à l’ivg, qui ne concerne que très peu les hommes, l’interdiction de l’excision. **MODÉRÉ** A remarquer que dans les deux cas, cela a des relent sexuel…
      – Le droit Universel des Homo Sapiens Sapiens. Le problème est que je vois beaucoup d’homo-sapiens mais assez peu d’homo-sapiens-sapiens.
      D’ailleurs peu de gens connaissent la différence.

      Mais avec les tendances actuelles, cela pourrait tout aussi bien être : le droit universel des femmes, des hommes et des lbgt . elles,Ils ,ielles, naissent tous égaux et libres en droit.
      (On ne né pas lbgt , on le devient, mais bon, c’est un détail).

  3. Bonjour. Oui Macron est exécrable et même excremable, mais à quoi ça sert de s’énerver sur le leurre? Mordre à l’hameçon. Bien sûr qu’il devrait être giclé mais juste comme effet secondaire de n’être, nous, plus sous la coupe des marionnettistes, Rothschilds et patacouffin.
    Tiens ça rime avec Pékin du coin. Et oui, le quidam est au cœur du propos. Ses droits? Ses devoirs? Sa servitude. Sa révolte contrôlée en général par les mêmes marionnettistes. Le désordre continu règne à coups d’ordres reçus par « la main invisible » (ou, du moins, aux fils de pêche invisibles). Allez, dans cette destruction contrôlée, dans notre chute libre, on peut bien s’accrocher aux meubles, mais bon… Comme parachute providentiel, il nous reste le tissu social: serrons nous les coudes, tous en cercle! Oui, pas celui des caravanes de western, celui de la vie en harmonie avec son prochain. Sur ces beaux mots, dignes d’un sermon du dimanche, faut reconnaître que c’est pas Byzance. Le peuple (nous autres) va souffrir. Rien de nouveau sous le soleil. Et pourtant, il brille, comme la terre tourne (la page). Bonne journée

  4. Il n’y a pas lieu de s’étonner du Conseil constitutionnel en référence aux casseroles que traient son président, vous avez dit : raie-publique ?

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