« Le message choc du gouvernement qui dit stop à la surconsommation du « Black-Friday » ». L’édito de Charles SANNAT

Avec l’inflation et la pauvreté qui devient la norme pour beaucoup, on nous demande de dé-consommer, de réparer, de louer appareils, vêtements etc…. Ça devrait être un réflexe de bon sens, si ce système n’avait pas engendré des con-sommateurs boulimiques au lieu de citoyens responsables. La mondialisation qui nous promettait tout en abondance et, tant pis pour ceux qui triment pour un bol de riz à l’autre bout du monde. Un certain Schwab nous a prévenu, « vous n’aurez plus rien et vous serez heu-reux !« . Et le train de vie de l’état, on en parle ? des millions de subventions à hue et à dia, des travailleurs pauvres, des sans logement, ceux qui ne peuvent plus se nourrir correctement.. Le climat à bon dos. Dites moi de quoi vous avez besoin et, je vous dirai comment vous en passer… Ça s’adresse à qui cette « incitation ? »

Source Insolentiae

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

La vidéo intitulée « Le message du gouvernement pour la planète avant le Black Friday » sur YouTube aborde le sujet du Black Friday et ses implications économiques et environnementales.

Le Black Friday.

C’est un truc qui n’existait pas quand j’étais jeune ce qui certes remonte à quelques années, mais tout de même, cela ne fait pas si longtemps.

Remarquez c’était une époque où Jacques Chirac élu président de la République remontait la rue de Rivoli à bord d’une Citroën CX.

On payait en francs.

On faisait son service militaire.

On fêtait la Toussaint et pas Halloween.

Nous attendions les soldes et pas le Black Friday !

Tout ça nous vient des Etats-Unis.

Le Black Friday c’est aux États-Unis et au Canada le Vendredi noir et le Vendredi fou au Québec un évènement commercial d’une journée qui se déroule le vendredi suivant la fête de Thanksgiving. Ce vendredi marque traditionnellement le coup d’envoi de la période des achats des fêtes de fin d’année.

Cette année une campagne de mobilisation, lancée le 14 novembre par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et le ministère de la Transition écologique, vise à encourager les consommateurs à réfléchir avant d’acheter et à adopter des comportements responsables en matière de consommation. La vidéo utilise un ton humoristique et décalé pour transmettre son message.

Ce sont des histoires non pas de vendeurs qui veulent vous vendre des trucs, mais l’histoire d’un « dévendeur » qui veut vous empêcher d’acheter des trucs dont vous n’avez pas vraiment besoin avec de l’argent que vous n’avez pas vraiment.

Ne pas acheter c’est déjà faire un grand pas dans la maîtrise de son budget et dans sa lutte personnelle contre l’inflation.

Cette première campagne officielle et gouvernementale est un sacré signal dans l’évolution des comportements.

Je suis parfaitement favorable au fait de consommer beaucoup moins, car nous achetons bien trop.

L’exemple sur les habits est parfaitement juste.

Celui concernant la réparation de la machine à laver est nettement moins vrai, car cela cou6te en réalité plus de 100 euros pour réparer une machine à laver et encore faut-il pouvoir la transporter jusqu’au réparateur ce qui n’est pas simple du 5ème étage d’un immeuble parisien situé en ZFE et si vous n’avez pas de voiture. Le lave-linge en trottinette ce n’est pas facile. Le réparateur à la maison très coûteux. Masi admettons.

Si vous êtes attentif, vous verrez vite arriver la publicité non pas pour l’achat mais aussi et surtout pour la location, ici de la ponceuse pour refaire sa table. Pourquoi pas. On ne ponce pas sa table tous les jours. Mais ici le sujet, c’est évidemment le « Vous ne possèderez plus rien et vous serez heureux ».

La propriété libère et la location de tout, tout le temps emprisonne.

Ce qui est important c’est évidemment de trouver le bon équilibre. Nous pouvons effectivement louer plein de choses dont nous avons besoin une ou deux fois dans une vie tandis qu’il vaudrait mieux pouvoir être propriétaire de son logement. La location des habits, me laisse également un gout étrange. Nous n’avons pas besoin de beaucoup de vêtements, mais les louer c’est une autre étape dont on oublie la dimension profondément psychologique.

Je ne suis pas un ardent défenseur de la surconsommation, c’est le moins que l’on puisse dire.

Déconsommer est une excellente idée.

Faire de la publicité pour ne pas acheter est un premier pas… qui pour le moment permet d’enrichir les médias qui diffusent ces clips payés avec de l’argent public. Notre argent.

C’est un premier pas vers moins de consommation et c’est bien.

Mais plutôt que de faire de la publicité pour ne pas acheter, l’Etat pourrait interdire la publicité… pour acheter ! Ce serait 1 000 fois plus efficace et ce serait un pas de géant pour l’écologie et la planète, mais aussi pour le bien-être des gens. La publicité nous rend éternellement insatisfait.

Enfin, et vous l’avez compris, ici le danger, la pathologie si nous allions trop loin serait ce fameux principe de l’Homme des hommes des Davos « vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux ».

Si la propriété figure dans la déclaration des droits de l’homme c’est parce que la propriété privée libère.

Oui.

La propriété privée est dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Vous connaissez tous l’article 1er.

« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »

On oublie l’article 2…

« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »

Et oui, la propriété est un droit imprescriptible pour l’homme. Mais cette déclaration fait partie des principes sur lesquels tous s’assoient consciencieusement depuis quelques temps.

Enfin, tant que j’y suis, je n’aurais pas l’outrecuidance de vous rappeler l’article 5.

« La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas ». Encore un principe essentiel oublié lors de la mise en place du passe sanitaire profondément, génétiquement anticonstitutionnel et dont la validation par le Conseil du même nom à fait perdre toute crédibilité à cette vénérable institution. La loi n’ordonnant pas l’obligation vaccinale, le passe était illégal puisque « nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas ».

Nos textes sont remarquablement bien écrits.

En peu de lignes ils disent l’essentiel.

Hélas, cette connaissance, cette lecture des textes, n’intéressent plus personne.

Ils ne vous empêcheront pas d’être propriétaire. Ils vous en dissuaderont et vous serez vos propres esclaves, victimes consentantes de vos bourreaux aimables qui attendent de vous et l’obtiennent, votre servitude volontaire.

Si vous entendez ce message, vous êtes la résistance.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

8 Commentaires

  1. « Friday », « friday » ! Mais au fait, d’où vient ce mot ?
    Commençons par rappeler que le mot « AGAPE » désignait les réunions données le 7ème jour, suivant l’ancienne Loi qui régnait aussi bien chez les Celtes que chez les Israélites. Ce 7ème jour était un temps de repos ; c’était un jour CONSACRÉ, c’est-à-dire donné aux unions.
    Cette consécration du 7ème jour laissé aux divertissements, aux agapes et au sacrifice eucharistique, a joué un grand rôle dans le premier culte, puisqu’elle a été imitée et parodiée par toutes les religions.
    A propos des festins du vendredi et des noces qui étaient les agapes des Mystères, dans son ouvrage, « La République des Champs Elysées », Charles Joseph de Grave montre comment cette fête religieuse entra dans les mœurs : « Après avoir consacré les six premiers jours à des travaux et des devoirs, les législateurs ont proclamé le septième jour libre. Vrydag, nom du vendredi, signifie « libre jour » (en allemand « Freytag », en anglais « Friday »). Le 7e jour était destiné à la célébration des noces. Sous ce rapport, l’amour présidait aussi à ce jour. C’est de là que le mot Vry a donné naissance au verbe Vryen (en Néerlandais) qui, dans l’usage du peuple moderne, signifie « faire l’amour ». Et on donne aussi le nom de « frayer », Vryen, à l’amour des poissons. »
    Le vendredi s’exprime en latin par le mot « dies Veneris », « jour de Vénus », « jour de la Femme » car « Vénus » à la signification de Femme. Alors, sans doute, Femme Divine. Notons à propos de « dies Veneris », devenu « vendre-di », que « Port-Vendres », cette ville située au pied des Pyrénées orientales, s’appelait autrefois « Portus Veneris » : le port de Vénus.
    On a jeté tant de défaveur sur le vendredi, qu’il en est résulté un préjugé singulier contre ce jour, préjugé qui se soutient encore par l’effet d’une tradition sourde, quoiqu’on en ait perdu la raison. Dans l’opinion vulgaire, le vendredi est devenu un jour funeste et de mauvais augure. Et le vendredi, « jour de Vénus », a été remplacé par le dimanche, « jour du Seigneur ». Toujours la substitution des sexes accompagnée du renversement des idées. L’ancienne loi donnait un jour sur sept à l’union ; la loi masculine fera du dimanche un jour d’abstinence et donnera à la licence masculine six jours sur sept.
    NB : Les gens heureux ne consomment pas.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/celtesetlatins.html

    • C’est un ami que j’avais hébergé pendant deux mois, et qui avait vécu vingt ans aux States (à San Francisco) qui m’avait parlé de ce machin dont je n’avais alors jamais été averti !
      Nul doute que les entreprises qui se pliaient à cette forme de vente n’y perdaient rien ! Une arnaque de plus, quoi….

    • Quant à la citation de Charles Joseph de Grave, elle est probablement exacte. Cela reflète le lien entre le vendredi, la liberté et les mariages.

  2. A une époque où il n’est pas possible financièrement , pour de nombreux Français , de nourrir leur famille jusqu’à la fin du mois , ce genre de publicité pour un « black friday » , affichée partout sur les abribus , les laisse indifférents . La phrase de ce Mr Klaus Schwab « vous ne possèderez plus rien » n’est plus prophétique car c’est devenu une réalité : de plus en plus de propriétaires de logements sont devenus SDF car même s’ils présentent aux forces de l’ordre leur titre de propriété, la police et la gendarmerie n’interviennent plus pour virer les squatters qui sont entrés chez eux par effraction (apparemment l’entrée par effraction chez quelqu’un ne serait plus un délit) , des squatters bien installés qui ne payent aucun loyer , dégradent tout le logement , et ne remboursent pas leurs factures de gaz , d’eau et d’électricité . La justice s’en prend au propriétaire et lui donne tort s’il fait couper l’eau et l’électricité aux squatters ou aux locataires indélicats car ils peuvent bénéficier de l’aide juridictionnelle gratuite mais pas lui . Depuis que l’Etat français , en supprimant la taxe d’habitation payée par tout le monde , a fait doubler ou tripler la taxe foncière payée par les seuls propriétaires , les petits propriétaires surendettés ne peuvent plus faire face et n’ont plus aucun droit contrairement aux locataires et aux squatters auxquels l’Etat en accorde de plus en plus. Contrairement à ce qu’affirme hypocritement ce « bon » Mr Schwab à l’immense fortune et qui semble convoiter les biens de tous , ces petits propriétaires dépossédés , surendettés et désespérés ne sont pas plus heureux .

  3. Bonsoir Mianne,
    Je comprends la situation différemment: ceux qui resteront après le grand nettoyage des inutiles, auront des logements qui ne leur appartiendront pas, loueront tout ce dont ils auront besoin et un drone leur apportera leur commande devant la porte. Ils n’auront rien en propre.
    Rien à voir avec des squatteurs.

  4. Rien que la couleur choisie ne me donne vraiment pas envie d’acheter. Les pubs sont toutes noires, à vous tâcher les doigts (oui, je les prends car ici on est au bout du monde !). C’est aussi moche qu’Halloween !

    Il faut bien comprendre que tout, absolument tout, est remis en cause et que leur plan est en train de s’installer, sans grandes oppositions. Tranquille ! Notre fin est proche. Profitons de chaque moment qui passe car le temps passe très vite et la cata est à nos portes. Bon courage à toutes et à tous !

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