Sortir du système des prix de l’électricité actuel et lutter contre l’Allemagne

Source Insolentiae

Ca suffit maintenant !

Halte à l’arrogance allemande.

Si l’Allemagne est si forte aujourd’hui, enfin si l’Allemagne était si forte jusqu’à aujourd’hui c’est qu’elle nous a ruinés avec un outil terrible transformé en arme à savoir l’euro qui a interdit tout ajustement monétaire à la France et aux pays du sud de l’Europe qui ont toujours, toujours eu besoin de dévaluation monétaire pour rester compétitif.

Alors l’Allemagne a raflé la mise, en utilisant des énergies immondes et des milliards de tonnes de charbon qui polluent notre air de particules fines et sont en réalité la cause majeure de nos pics de pollution notamment à Paris.

Nous avons nous aussi des outils de compétitivité à savoir notre nucléaire que nous payons depuis des générations, alors profitons-en !

L’Allemagne n’est pas contente.

Tant pis, qu’ils aillent se faire voir de l’autre côté du Rhin et qu’ils demandent à Poutine du gaz russe et qu’ils assument leur déficit énergétique comme ils nous demandent d’assumer notre déficit budgétaire et notre dette qui iront beaucoup mieux avec une énergie peu coûteuse et le transfert des industries allemandes en France !

Vas-y Manu, t’es un Mozart de la finance, alors fait-le !

Lance une OPA non amicale sur l’Allemagne !

Nous en avons les moyens et la possibilité stratégique.

Pour le moment les ambitions françaises sont nettement plus modestes.

Pour « contrôler » les prix de l’électricité, Paris veut court-circuiter le calendrier de Bruxelles et d’EDF

« Emmanuel Macron a promis ce lundi que l’Etat maîtrisera bientôt les prix de l’électricité, alors que ceux-ci restent anormalement hauts sur les marchés. Paris souhaite que les tarifs reflètent davantage les coûts de production du parc nucléaire tricolore, qui représente 70 % du mix électrique du pays. Alors que les négociations patinent à Bruxelles, l’exécutif se dit prêt à légiférer à l’échelle nationale. Il doit toutefois faire face aux réticences du PDG d’EDF, avec qui les tensions se sont intensifiées ces derniers jours. Au point qu’un ultimatum lui a été lancé.

La France va-t-elle administrer les prix de son électricité, à travers une économie totalement régulée par l’Etat, plutôt qu’assujettie aux lois du marché ? Si l’on en croit le discours d’Emmanuel Macron en conclusion du Conseil de planification écologique, ce lundi 25 septembre, le gouvernement compte « reprendre le contrôle » de ce tarif, afin qu’il soit « soutenable » pour les entreprises et les ménages. S’affichant maître en son royaume, le chef de l’Etat a même promis d’ « annoncer en octobre » ces nouveaux prix, afin de mettre l’Hexagone « dans une situation favorable et compétitive au niveau européen ». Fini, donc, les envolées des factures réfrénées par un bouclier tarifaire versé aux frais du contribuable ?

Dans cette optique, l’exécutif planche en tout cas sur une loi, « qui a vocation à englober l’ensemble des sujets de programmation énergie climat et le sujet relatif à la régulation des prix de l’électricité », précise l’entourage d’Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique. Cette loi, dont la dénomination ne semble pas encore avoir été fixée, doit être présentée en conseil des ministres d’ici la fin de l’année.

Le gouvernement français semble donc déterminé à légiférer à l’échelle nationale, sans attendre la mise en œuvre de la réforme du marché à l’échelle des Vingt-Sept, prévue pour 2024.

« On souhaite évidemment un accord européen sur la réforme du marché [de l’électricité, ndlr]. Mais, si nécessaire, le gouvernement fera ce qui est indispensable pour s’assurer que les consommateurs bénéficient de la compétitivité [du parc nucléaire français, ndlr], comme évoqué par le Président », pointe le cabinet de la ministre.

Le but : payer une électricité « proche des coûts de production des centrales » du pays, en profitant de l’atout français du nucléaire, aujourd’hui « compétitif » grâce à un prix de revient autour de « 60-70 euros le mégawattheure (MWh) », glisse-t-on à l’Elysée. « Parce que nous avons nationalisé EDF, parce que nous avons une chance qui est notre base installée qui est le nucléaire », avait insisté lundi Emmanuel Macron. »

Vont-ils y arriver ?

Où vont-ils nous forcer à continuer à acheter 2 ou 3 fois plus cher l’électricité en France ce qui détruit l’ensemble de nos entreprises, de nos emplois et affaiblit profondément notre économie ?

Vous y allez y arriver quand même ?

Cela fait plus d’un an que tous ceux qui pensent un peu vous le demandent !

Vous avez dépensé des dizaines de milliards dans des boucliers absurdes.

Il faut changer les règles par creuser les dettes pour maintenir l’illusion d’un marché libre et concurrentiel de l’énergie.

Il ne fonctionne pas !

Je répète les vedettes du Palais. « Cela ne marche pas » !

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Source La Tribune.fr ici

Volti

11 Commentaires

  1. bonjour,
    Nous le disons depuis longtemps , mais rien ne se passe , et le pire , les teutons ont remis en service des centrales au charbon qui polluent jusqu’a Paris

  2. Franchement on s’en cogne, dans les 3 prochaines années a venir, quand les combattants ukrainiens seront tous morts, hommes, femmes et enfants, on ira chercher les polacks, puis les etats baltes (claffis de nazis) et pour finir, les allemands en age de combattre, tout ca pour faire survivre un pays de lmacaques nazis sous perfusion otanesque…
    Et apres ca sera le tour de la france!!!!

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