Nos politiciens ont-ils détruit la France ? Philippe Béchade et Charles Gave

Source : Publications Agora

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9 Commentaires

  1. Quelle idée bizarre !
    La France première nation de la liberté éteinte, paradis de l’égalité dans la pauvretés et nirvana de la fraternité maçonnique, comment avec un tel résultat, peut-on envisager qu’elle fut trahi détruite par ses gentils politiciens ? https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

    (h.n)

    • « égalité dans la pauvreté » ? Pas sûr que je sois d’accord, Engel : Bernard Arnaud (entre autres) peine à être l’égal des habitants de HLM et des trottoirs…
      …. A moins que cela ne veuille dire qu’il est à lui tout seul, voire avec quelques autres, égal à TOUS les mal-logés, mais ce n’est plus de l’égalité, juste deux plateaux de la balance qui tendent vers l’équilibre.

      • Bonjour Jclaude,

        « Bernard Arnaud (entre autres) »…. n’a de français que les papiers, la France est un hôtel(de passeshttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif)pour lui aussi.

        Tout le monde sait que toute règle à ses exceptions. Alors, à quoi bon faire polémique, parlons plutôt du fond, que des (riches) exceptions connues de tous.

          • Décidemment la jalousie est un vilain défaut.

            – Si 3 millions ont pu le faire, qu’est-ce qui empêche les 67 autres millions de faire pareil.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

            – Pour rappel le m2 à Paris c’est 11000 euros.
            Donc le mec qui possède un appart de 100 m2 à un patrimoine de plus de 1 millions d’euros est fait donc de facto parti des 3 millions de « très riches ».

            • Si 67 millions de plus pouvaient le faire en France, le raisonnement tombe a l’eau, ça n’aurait rien d’exceptionnel, ce serait la règle.

            • Si tout le monde était millionnaire, qui ramasserait les poubelles ou construirait des routes ?

              Dans l’absolu, si t’as un million de personnes, et 1 milliard d’euros, partagés à parts égales, tout le monde à 1000 euros.

              Si t’as 100 personnes qui ont un million, les autres n’ont plus que 900 euros. Et si 1 000 personnes ont un million, les 999 000 qui restent n’ont plus rien du tout.

              Après on peut débattre sur la manière de créer de la richesse, mais le principe, même si il est simplifié à l’extrême, reste valable. le nombre de riches et le niveau de leur richesse est proportionnel au nombre de pauvres, et au niveau de leur pauvreté.

              • D’ailleurs, la chose rigolote la dedans, c’est qu’on voit souvent des riches, ou au moins des gens aisés, se plaindre qu’il y a trop de pauvres et qu’ils coutent cher, sous-entendu que si il n’y avait pas tous ces pauvres, ils seraient plus riches encore…

                Mais en fait c’est tout le contraire. Tu prends un type qui touche 5 000 euros par mois. Si tu supprimes, tu élimines littéralement, tous ceux qui touchent moins de 5 000 euros par mois, alors le type qui gagne 5 000 devient un pauvre, puisqu’il se retrouve tout en bas de l’échelle des revenus.
                De plus, l’argent que représentait tous ces pauvres, même si il fallait les aider, n’existe plus, il disparaît avec eux. Et il disparaît aussi pour les riches. Le gros des revenus d’un type qui gagne 5 000 euros par mois ne vient pas de ceux qui gagnent plus que lui, mais bien de la masse de pauvres qui gagnaient moins, et qui ne sont désormais plus là.

                Il se retrouve donc à devenir un vrai pauvre qui touche 500 balles par mois et qu’il faut aider. Le même genre de pauvres dont il disait auparavent qu’il fallait se débarrasser…

  2. Le pouvoir politique tel qu’il apparaît aujourd’hui est en réalité un artefact de pouvoir, il est entièrement dévoué au véritable pouvoir, le pouvoir économique. Explication :
    Dans le contexte du mandat représentatif, le véritable pouvoir échoit de façon opaque, anonyme, à ceux qui financent les partis politiques. En effet, le parti qui gagne les élections, et plus généralement « les partis dits de pouvoir » détiennent en réalité les rênes du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. Il en résulte que la séparation des pouvoirs est, structurellement, une apparence contraire à la réalité : alors que l’apparence prévoit des pouvoirs séparés, la réalité donne tous les pouvoirs, sans aucun contrepouvoir institutionnel, aux seuls « fournisseurs de capitaux », c’est-à-dire aux entités qui financent les partis politiques lors de perpétuelles élections.
    La « séparation des pouvoirs » ainsi comprise, alliée au mandat représentatif est, en réalité, une stratégie utilisée par les « puissances d’argent » pour prendre le pouvoir politique à l’intérieur des pays. C’est cette prise de contrôle institutionnelle, à l’intérieur des États européens, qui a permis l’avènement de l’Union Européenne en tant qu’institution. Les institutions européennes ont été, historiquement, faites par et pour les multinationales ; non pour le commerce en général, mais plus précisément pour le commerce des multinationales.
    Les Traités européens, tels les traités de Maastricht ou de Lisbonne, qui ne sont que la formalisation politique de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés, s’opposent à toute possibilité de « patriotisme économique » de la part d’États qui ne doivent jamais privilégier leurs propres entreprises « nationales ». Cette interdiction est sanctionnée, institutionnellement et financièrement, par l’interdiction générale des « aides de l’État » ainsi que par les « recours en manquement » à disposition de la « Commission européenne » pour faire condamner les États réfractaires à appliquer les règles de l’Union. Rappelons que les Commissaires sont nommés (non élus) à la Commission européenne par les chefs d’État ou de gouvernement des États membres, c’est-à-dire en réalité par les actionnaires des multinationales et les banquiers qui ont financé leurs campagnes, et sont donc sous le contrôle de l’oligarchie, dans leurs pays respectifs. La « Commission » aux ordres oligarchiques peut ainsi rappeler à l’ordre (financier) les États qui auraient eu des velléités de déroger à leur propre sabordement. Ce sabordement est, notons-le, « librement » consenti par les États qui s’interdisent, par leur adhésion aux Traités constitutifs scélérats de l’Union Européenne, toute capacité de défendre et de protéger leurs propres ressortissants, personnes physiques ou morales.
    C’est pourquoi les hommes dits politiques (ou les « Jézabel » modernes, ces « femmes perdues » qui les suivent et se font leurs complices) n’ont rien de « politique », ils sont des « hommes de paille », des « hommes-liges », interchangeables et, surtout, de véritables courroies de transmission des « puissances d’argent », réels donneurs d’ordres.
    Bien plus prompts à réprimer rapidement et dans le sang un mouvement émancipateur comme celui des « Gilets Jaunes », que de lutter contre le trafic de drogue, les violences en général, la corruption, les paradis fiscaux, le chômage ou la pauvreté, nos dirigeants politiques sont choisis pour leur faiblesse morale, leur capacité à mentir, à suivre les ordres, à se soumettre au chantage ou leur volonté de faire avancer le plan de l’oligarchie. Le parti auquel ils appartiennent n’a aucune importance. Au-delà d’une boulimie d’argent et de pouvoir, certains sont aussi les produits d’une vie qui peut inclure la pédophilie, le trafic et la consommation de drogue, la pornographie enfantine, la bestialité, etc. Aussi, ils leur sont donnés de nombreuses occasions de se livrer à leurs vices, ce qui assure leur obéissance et leur solidarité. Et le public ayant une confiance enfantine en ses dirigeants, en particulier les présidents, l’accusation selon laquelle ils pourraient s’adonner à de telles activités reste pour lui quelque chose d’inconcevable.
    Ainsi, le véritable pouvoir auxquelles sont soumises les populations, maintenues dans la naïveté et l’inconscience, est économique : il appartient aux principaux détenteurs de capitaux de la planète ; lesquels ont tant et si bien œuvrés depuis des centaines d’années qu’ils sont devenus propriétaires directs et/ou indirects de la majeure partie des actifs tangibles de ce monde. Depuis le XVIIIème siècle, les principaux banquiers sont étroitement interconnectés entre eux et ont des intérêts communs et liés. Les activités de ces banquiers sont structurellement internationales, leurs intérêts pouvant être qualifiés d’apatrides, ou plus exactement de supranationaux, en ce sens qu’ils n’ont aucun rapport avec un quelconque « intérêt national » au sens culturel et géographique du terme « national ». Aussi, les USA, la France et leurs alliés ne sont plus depuis le début du XXème siècle, au bas mot, gouvernés par ce qu’on appelle un phénomène politique, qui représente l’intérêt commun, mais par un cartel d’entreprises dirigé par les principales banques globales d’investissement qui ont, depuis Oliver Cromwell, leur quartier général à Londres dans cet ensemble d’intérêts complexes qu’on désigne d’un mot symbolique : la « City », cet épicentre du séisme instigateur du « Nouvel Ordre Mondial ».
    Blog : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/

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