De la météo et du climat

Après le COVID, maintenant le climat. Il apparaît de plus en plus clairement, pour ceux qui veulent le voir, que nombre d’informations « officielles » sont biaisées, que ce soit par intérêt politique ou par intérêt économique, parfois les deux. Il est donc bien difficile, dans ces conditions, de distinguer le vrai du faux si tant est que cela soit même possible au regard de l’évolution permanente des connaissances. Nous avons donc aujourd’hui les messages officiels sur le climat, très alarmistes, et de l’autre les « climato-sceptiques » et les « climato-réalistes », et même les incontournables complotistes qui doutent.

Une nouvelle fois, il s’agit de communication et les Gouvernements et Institutions, comme l’OMS et même l’ONU, cherchent à alarmer les populations. Pourquoi ?  Pour faire prendre conscience du problème actuel et à venir mais aussi pour mieux faire accepter les mesures prises ou à prendre. Parce que cette fois encore, l’écologie et le climat doivent induire non pas des solutions de transition porteuses d’espoir, d’emploi et de bien-être mais seulement des solutions punitives et infantilisantes.

La communication tend toutefois à changer un peu pour garder sa crédibilité. L’ on parle moins de réchauffement climatique que de dérèglement climatique. Parce qu’effectivement faire comprendre à un normand ou un breton au cœur d’un été frais et pluvieux que le climat surchauffe devient un peu compliqué. Mais l’on met alors en avant la surchauffe du sud de la France et de l’Europe avec des effets d’annonce dévastateurs. Comme les tweets de Sandrine Rousseau, très habituée à raconter n’importe quoi pour attirer l’attention, prenant exemple sur l’Espagne où les températures auraient atteint 60 degrés. Même principe en Italie où la BBC annonçait 46 à 47 degrés, la réalité se situant à une dizaine de degrés inférieure.

D’autres vont beaucoup plus loin comme Karsten Hautstein de l’Université de Leipzig, affirmant qu’il s’agit probablement de la température globale la plus élevée depuis au moins 120 000 ans. Est-ce possible ? Rien n’est certain parce que les relevés de températures, afin d’être réellement comparables, sont effectués dans des conditions bien particulières. Les relevés de Météo France, au nombre d’un millier environ, sont effectués dans un abri en bois peint en blanc avec des persiennes à environ 1,5 mètres du sol, et ce depuis les années 60 seulement. Cette même méthode est également utilisée à travers le monde afin de permettre des comparaisons fiables.

Evidemment, il n’a pas fait 60°C en Espagne, sauf au niveau du sol sur un tarmac ou un sol minéral. A ce propos, le record mondial est de 93,9°C, enregistré à Furnace Creek dans la Vallée de la Mort et date de… 1972. Est-il également possible d’affirmer que nous puissions enregistrer la température la plus élevée depuis 120 000 ans ? Cela tient forcément plus de la théorie que de la preuve scientifique, comment pourrait-il en être autrement. De là à dire que l’exagération fini par nuire au message, il n’y a qu’un pas.

Evidemment, il est intéressant de comparer des données qui soient comparables et ce réchauffement, ce dérèglement, existent bel et bien, sans avoir besoin d’exagérer et de raconter n’importe quoi. L’autre difficulté consiste à imputer cela à l’activité humaine et à quelle activité. Le fameux CO2 serait-il responsable de tout ? Une nouvelle fois il est aussi tentant de trouver un coupable et bien plus facile de le faire payer au peuple plutôt qu’aux véritables pollueurs, intouchables et pour longtemps encore, si ce satané CO2 est bien le coupable.

Sylvain Devaux

Sylvain Devaux

Universitaire de formation (Géographie et histoire), responsable d'archives après une carrière dans le tourisme, mais aussi correspondant de presse et ancien rédacteur en chef de la Robolution (Insolentiae).

A propos Sylvain Devaux

Universitaire de formation (Géographie et histoire), responsable d'archives après une carrière dans le tourisme, mais aussi correspondant de presse et ancien rédacteur en chef de la Robolution (Insolentiae).

6 Commentaires

  1. Bon. Ce qui n’est pas à jeter est quantité négligeable.

    — il n’y a pas de réchauffement, mais on ne serait pas surpris d’un refroidissement.
    .
    — Le CO² serait la conséquence, et non la cause, d’un réchauffement s’il y en avait un. La preuve ? Selon des scientifiques étudiant les corrélations, en fait dans l’atmosphère actuelle IL N’Y A PAS ASSEZ de CO²
    .
    — Corollaire à ces remarques, l’influence de l’humanité sur le climat est rigoureusement égale à zéro. Dommage pour les réchauffistes homosapiensis !

    • “Le CO² serait la conséquence, et non la cause, d’un réchauffement s’il y en avait un”

      Exact, on a toujours pris les causes pour des consequences, ca permet de criminaliser le peuple…

  2. Y’a quand même un truc qu’on oublie avec ces histoires de réchauffement, comme si c’était une simple formalité.

    En admettant que le réchauffement soit réel, est-ce que l’être humain est vraiment capable de manipuler le climat à sa guise pour le “remettre” dans l’état qui l’arrange ?

    On nous vend une solution bancale, comme quoi si on éliminait le co², le climat deviendrait à nouveau idéal… Ce serait aussi simple que ça ? J’ai comme un doute…

    Si on s’en tient au discours de l’écolow moyen, arrêter le co² permettrait à la planète de se “régénérer”, comme si son état normal était le climat du début du 20e siècle. C’est très égocentrique comme vision. On est encore dans le délire ridicule de la gentille “dame nature” qui nous est favorable.

    Penser qu’on puisse maintenir le climat dans l’état qu’on souhaite, c’est quand même assez délirant, et plutôt dangereux, comme idée… Le climat change par nature, et on peut se taper le cul par terre, mais on est pas près de pouvoir gérer la planète entière comme si c’était une simple serre dans laquelle on crée le climat qu’on veut créer.

    • Tout n’est que mensonge, ils ont pris le C0² pour que ça leur permettent d’installer leur projet de mise en esclavage (pass carbone, great reset…), ils ne pouvaient évidemment pas utiliser la vapeur d’eau (près de 90% de ces gaz) ou d’autres gaz à effet de serre, trop complexe à faire avaler aux moutons, et à utiliser contre nous.

      Et puis le comble du mensonge, c’est d’avoir réussit à faire croire aux décérébrés que le C0² était une mauvaise chose pour la planète, en leur faisant tout simplement oublier leurs cours de biologie de l’école primaire où l’ont nous apprenait que les plantes et les arbres ne peuvent pas se développer sans CO², et que ces derniers produisaient de l’oxygène en retour.

      L’abrutissement des humains a atteint des sommets, merci qui ?
      Merci la téléviZion.

    • Raga, sur ce coup-là je plussoie ! 1 https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif
      L’arrogance de ces petits hommes milliardaires (et ceux assez cons pour les écouter) et à la hauteur de leur impuissance notoire ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

  3. Je préfère croire un vrai scientifique comme john clauser prix nobel de physique 2022 qui a vérifié les équations du GIEC et y a trouvé de nombreux biais et incohérences.
    Ce dont le GIEC ne veut pas entendre parler, il l’efface de ses équations.
    Ce n’est pas comme celà qu’on fait de la science.
    Mieux quand un scientifique oppose des thèses contraires aux leurs, il est purement et simplement censuré.
    Ainsi le docteur Clauser qui devait présenter au FMI une conférence sur les modèles climatiques a été annulé par la CO2 Coalition.
    Quand ils n’ont pas d’arguments scientifiques, ils censurent.
    https://pgibertie.com/2023/07/30/quand-les-modeles-remplacent-lobservation-la-croyance-remplace-la-science-quand-les-scenarios-effrayants-supplantent-le-doute-linquisition-fait-son-retour-et-les-prix-nobel-censuresclauser/

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