L’UE au bord de la faillite : Orbán réclame des réponses !

« Où est passé l’argent ?«

La première question posée par le Premier ministre Viktor Orbán dans son message sur Facebook est la suivante :

« La seule question que tout le monde se pose ici à Bruxelles est la suivante est : où est passé l’argent ? »

M. Orbán a participé au sommet de deux jours des dirigeants européens à Bruxelles, et l’un des sujets les plus brûlants était la question de savoir où a disparu l’argent du budget de l’UE.

Le premier ministre hongrois a déclaré que la Commission européenne avait soumis une proposition d’amendement budgétaire demandant aux États membres de payer des dizaines de milliards d’euros.

« La question se pose : Comment en est-on arrivé à cette situation et comment ont-ils amené l’Union européenne au bord de la faillite ? », a demandé M. Orbán.

Traduction :
Bruxelles, #EUCO. Nous voulons savoir qui est responsable d’avoir amené l’Union européenne au bord de la faillite. Où est l’argent ?
@EU_Commission ?

M. Orbán a également fait remarquer que l’UE demande plus d’argent aux États membres, alors qu’elle n’en est qu’à deux ans de son budget septennal. 

En d’autres termes, l’argent dont la dépense a été approuvée et qui était censé être disponible pour les cinq prochaines années a déjà été dépensé.

Traduction :
Deux ans seulement après le début du budget septennal, #Bruxelles n’a plus d’argent. Comment en est-on arrivé là ? Qu’est-il arrivé au budget ? Où est l’argent ?

Le Premier ministre a ensuite énuméré les exigences de Bruxelles en matière de budget.

« Ils veulent obtenir 50 milliards d’euros des États membres pour les donner à l’Ukraine, alors qu’ils ne peuvent même pas rendre compte de l’argent que nous leur avons donné jusqu’à présent. »

« Ils veulent obtenir plus d’argent des États membres pour pouvoir payer les intérêts des prêts de l’Union européenne qu’ils ont déjà contractés. »

« Il s’agit de prêts dont la Pologne et la Hongrie n’ont pas perçu un seul centime jusqu’à présent ! », a déclaré M. Orbán.

M. Orbán a déclaré que la Commission européenne demandait aux États membres plus d’argent pour la migration, non pas pour la protection des frontières, mais pour faire entrer les immigrants illégaux.

« Bien sûr, ils n’ont pas oublié leurs propres poches. Ils demandent des milliards d’euros pour augmenter les salaires des bureaucrates de Bruxelles », a-t-il déclaré.

« La position hongroise est claire », a-t-il déclaré.

« Nous voulons d’abord savoir à quoi a servi l’énorme somme d’argent que nous leur avons donnée jusqu’à présent. Ensuite, nous voulons savoir qui est responsable du fait que l’Union européenne est au bord de la faillite. »

M. Orbán a participé au sommet du Conseil des dirigeants de l’UE jeudi et vendredi dernier, où les principaux sujets à l’ordre du jour étaient les questions du soutien financier supplémentaire à l’Ukraine, les quotas obligatoires de migrants et l’élaboration de la politique de l’UE à l’égard de la Chine.

Les médias traditionnels se sont bien gardés de retranscrire les questionnements légitimes de Viktor Orbán. Étonnant ?

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Source : ZeroHedge

Géopolitique-Profonde

Franck Pengam (Géopolitique Profonde)

7 Commentaires

  1. L’UE au bord de la faillite : Orbán réclame des réponses !
    Donnons des réponses à l’ignorant, voire l’hypocrite, Orbàn (Rappel : En 1989, Viktor Orbán obtient une bourse de la fondation Soros).
    Les institutions européennes ont été, historiquement, faites par et pour les multinationales ; non pour le commerce en général, mais plus précisément pour le commerce des multinationales.
    Les Traités européens, tels les traités de Maastricht ou de Lisbonne, qui ne sont que la formalisation politique de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés, s’opposent à toute possibilité de « patriotisme économique » de la part d’États qui ne doivent jamais privilégier leurs propres entreprises « nationales ». Cette interdiction est sanctionnée, institutionnellement et financièrement, par l’interdiction générale des « aides de l’État » ainsi que par les « recours en manquement » à disposition de la « Commission européenne » pour faire condamner les États réfractaires à appliquer les règles de l’Union. Rappelons que les Commissaires sont nommés (non élus) à la Commission européenne par les chefs d’État ou de gouvernement des États membres, c’est-à-dire en réalité par les actionnaires des multinationales et les banquiers qui ont financé leurs campagnes, et sont donc sous le contrôle de l’oligarchie, dans leurs pays respectifs. La « Commission » aux ordres oligarchiques peut ainsi rappeler à l’ordre (financier) les États qui auraient eu des velléités de déroger à leur propre sabordement. Ce sabordement est, notons-le, « librement » consenti par les États qui s’interdisent, par leur adhésion aux Traités constitutifs scélérats de l’Union Européenne, toute capacité de défendre et de protéger leurs propres ressortissants, personnes physiques ou morales.
    L’UE agit juridiquement, sur le modèle anglo-saxon, au moyen du « lobbying » qui est la transcription juridique, et donc la légalisation, de ce que le droit continental traditionnel appelait « corruption d’agents publics ». Précisons qu’en l’espèce il ne s’agit pas tant de corrompre des agents publics que d’organiser, ab initio, les règles publiques, politiques et sociétales, en fonction des seuls intérêts bien compris des principaux détenteurs de capitaux. Ainsi, les « agents publics » sont non seulement corrompus mais aussi et surtout choisis, dès le départ, en fonction de leur aptitude à satisfaire la politique décidée par les principaux détenteurs de capitaux.
    Cette organisation internationale bafoue ouvertement et officiellement le principe de séparation des pouvoirs pourtant désigné depuis le XVIIIe siècle comme étant la substance de tout régime démocratique. Elle est dirigée par les principaux propriétaires de capitaux, cachés derrière l’anonymat des multinationales. Cette évolution institutionnelle n’a été rendue possible que parce que les principaux propriétaires de capitaux contrôlaient déjà préalablement les régimes politiques des pays européens ; concrètement, cette domination s’est installée au moment des Révolutions du XVIIIe siècle, par l’instauration, partout en Europe, à la mode anglaise, du parlementarisme dit représentatif organisé autour des partis politiques.
    C’est pourquoi les hommes dits politiques n’ont rien de « politique », ils sont des « hommes de paille », des « hommes-liges », interchangeables et, surtout, de véritables courroies de transmission des « puissances d’argent », réels donneurs d’ordres.
    Bien plus prompts, comme en France, à réprimer rapidement et dans le sang un mouvement émancipateur comme celui des « Gilets Jaunes », que de lutter contre le trafic de drogue, les violences en général, la corruption, les paradis fiscaux, le chômage ou la pauvreté, nos dirigeants politiques sont choisis pour leur faiblesse morale, leur capacité à mentir, à suivre les ordres, à se soumettre au chantage ou leur volonté de faire avancer le plan de l’oligarchie. Le parti auquel ils appartiennent n’a aucune importance. Au-delà d’une boulimie d’argent et de pouvoir, certains sont aussi les produits d’une vie qui peut inclure la pédophilie, le trafic et la consommation de drogue, la pornographie enfantine, la bestialité, etc. Aussi, ils leur sont donnés de nombreuses occasions de se livrer à leurs vices, ce qui assure leur obéissance et leur solidarité. Et le public ayant une confiance enfantine en ses dirigeants, en particulier les présidents, l’accusation selon laquelle ils pourraient s’adonner à de telles activités reste pour lui quelque chose d’inconcevable.
    NB : Le MES (Mécanisme Européen de Stabilité) est un dispositif financier mis en place par et pour les États membres de la zone euro en réponse à « la crise » de la dette publique. Au sein du « Pacte budgétaire », il remplace, depuis le 1er juillet 2012, les MESF (mécanisme européen de stabilité financière) et FESF (fonds européen de stabilité financière). Le Traité instituant le MES, entré par effraction dans « l’ordre juridique européen », crée une nouvelle institution financière internationale, dotée de la personnalité juridique et habilitée à lever des fonds sur les marchés financiers afin « d’aider », sous conditions de cessions d’actifs publics, les États en difficulté et de sauver certains établissements bancaires privés en péril. Il va sans dire que ce fonds est abondé par les principaux États membres qui, comme la France, doivent eux-mêmes s’endetter sur les marchés pour fournir leur part. Il s’agit, comme d’habitude en matière financière, d’un mécanisme subtil permettant de faire peser sur les ressortissants des États membres les pertes financières tandis que les principales banques prêteuses s’enrichissent du même montant : un système de vases communicants qui permet à « Mammon », sur le modèle de l’alchimie, de retirer aux peuples leur richesse (solve), et de la concentrer (coagula) en quelques mains, c’est-à-dire de transformer les richesses publiques en richesses privées.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/

  2. C’est bien il a bien détaillé le processus, desservir le peuple et servir les banquiers, rendre les richesses privées.. Aux mains de la couronne.. Les brics sont ils leur porte de sortie pour instaurer un ordre mondial par le biais des marionnettes russes et chinoises ? Le camp Russo chinois deviendrai il le moyen d’imposer le crédit social ? La réduction de population

  3. Hé les gars, il faudrait peut-être demander à Ursula, non ? Vous lui avez laissé la bride sur le cou, alors ne venez pas vous plaindre ! Vous êtes juste complices, c’est tout.

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