Italie : Meloni déclare l’état d’urgence alors que l’immigration clandestine explose

Outre une aide de 5 millions d’euros pour les zones les plus touchées de l’Italie, l’état d’urgence prévoit la construction d’abris supplémentaires pour les migrants

L’Italie pourrait voir arriver jusqu’à 50 000 migrants par mois si la tendance actuelle se maintient.

L’Italie réagit à la multiplication par quatre du nombre de migrants clandestins par bateau en déclarant l’état d’urgence à l’échelle nationale.

Le gouvernement de Giorgia Meloni espère que cette mesure aidera l’Italie à faire face à la vague d’immigration croissante.

Toutefois, les experts préviennent que si la tendance actuelle se maintient, l’Italie pourrait voir arriver jusqu’à 50 000 nouveaux arrivants par mois au cours des mois d’été.

Des migrants débarquent d’un bateau dans le port sicilien de Catane, mercredi 12 avril 2023. (AP Photo/Salvatore Cavalli)

Ces nouvelles mesures, limitées dans un premier temps à six mois, visent à libérer des ressources et des fonds supplémentaires pour faire face à la crise.

Rien qu’à Pâques, quelque 2 000 personnes ont débarqué sur l’île méditerranéenne de Lampedusa à bord de plusieurs embarcations.

Outre l’aide d’urgence d’un montant total de 5 millions d’euros, qui sera acheminée dans les régions les plus touchées du pays, l’état d’urgence prévoit également la construction d’abris supplémentaires pour les migrants.

Depuis le début de l’année, le ministère italien de l’intérieur a enregistré plus de 31 000 entrées illégales par voie maritime. Au cours de la même période l’année dernière, leur nombre était de 7 900.

Cependant, la véritable crainte est que les mois à venir, avec un temps plus chaud, ne voient arriver un nombre de migrants sans précédent.

« L’Italie risque de voir arriver sur ses côtes quelque 50 000 personnes par mois, soit un peu moins de 2 000 migrants par jour.

Pour le seul mois de mars, les débarquements ont dépassé les 13 000 unités et il n’est pas nécessaire d’avoir une calculatrice pour projeter ce chiffre sur l’été, lorsque les conditions de mer seront optimales pendant un plus grand nombre de jours.

Si l’on projette ces chiffres jusqu’à la fin de l’année, l’Italie risque d’avoir plus de 250 000 migrants au 31 décembre »écrit Frances Gallici pour le journal Il Giornale.

– Il Giornale

Meloni est sous pression à propos de l’immigration.

Malgré ses promesses électorales de réduire les flux de migrants, l’Italie n’a pas fait grand-chose pour s’attaquer à la crise et a vu les chiffres de l’immigration clandestine augmenter de façon spectaculaire.

En fait, elle a personnellement salué des migrants sauvés en mer lors d’une séance de photos, ce qui a amené de nombreux conservateurs à se demander si elle avait envie de s’attaquer à ce problème.

Son partenaire de coalition, Matteo Salvini, appelle à des mesures plus strictes, telles que celles qu’il a mises en place lorsqu’il était ministre de l’intérieur en 2019 et qui ont permis de faire chuter l’immigration clandestine.

M. Salvini, qui occupe désormais le poste de vice-premier ministre, ne reste pas non plus silencieux sur la question.

Depuis Udine, il a souligné que l’Europe « discute depuis des années, mais n’a jamais levé le petit doigt. Il est temps de montrer qu’il existe une union et que la solidarité n’est pas seulement la responsabilité de l’Italie, de l’Espagne, de la Grèce ou de Malte, parce que nous ne sommes pas en mesure de supporter un millier d’arrivées par jour sur le plan économique, culturel et social. »

Le parti de Salvini, la Ligue, a introduit 21 amendements aux lois existantes sur l’immigration qui, selon le parti, permettront d’accélérer les rapatriements et de dissuader les nouveaux arrivants.

Une déclaration du gouvernement concernant les mesures d’urgence annonce « de nouvelles structures, adaptées à la fois à l’hébergement et au traitement et au rapatriement des migrants qui n’ont pas les conditions requises pour rester » en Italie.

Toutefois, la construction de nouveaux centres d’hébergement pour les migrants peut améliorer l’engorgement, mais il est peu probable qu’elle permette de réduire le nombre total de migrants.

Selon le ministère italien de l’intérieur, les pays d’origine les plus courants des immigrés clandestins sont :

  • La Côte d’Ivoire (17 %),
  • la Guinée (13 %),
  • le Pakistan (11 %),
  • l’Égypte et la Tunisie (8 % chacune),
  • le Bangladesh (7 %),
  • le Cameroun (5 %)
  • et la Syrie (4 %).

Vingt-deux pour cent sont originaires d’autres pays ou ont un statut incertain.

Source : John Cody via Remix News

Géopolitique-Profonde

Franck Pengam (Géopolitique Profonde)

3 Commentaires

  1. Derrière G. Meloni, l’ASPEN
    L’Aspen Institute for Humanistic Studies, auquel appartiennent ou appartenaient les Italien(ne)s Giorgia Meloni (première femme à la présidence du Conseil des ministres italien en octobre 2022), Francesco Cossiga (Président de la République de 1985 à 1992), Romano Prodi (ex-Président de la Commission Européenne de 1999 à 2004), Luciano Benetton, Silvio Berlusconi, l’ancien « Rockefeller » italien et patron de la multinationale FIAT, Gianni Agnelli, mais aussi Robert McNamara, Jacques Delors, Samuel Huntington, Zbigniew Brzezinski, Henry Kissinger ou Georgij A. Arbatov du cercle restreint des anciens conseillers de M. Gorbatchev, etc., naquit en 1949 dans le Colorado, grâce à Robert M. Hutchins, haut dignitaire de la maçonnerie britannique, président de l’université Rockefeller de Chicago, directeur de la Fondation Ford dans les années cinquante, qui fut impliqué dans les années Soixante dans un trafic de drogue. En effet, Hutchins était en rapport avec Aldous Huxley avec lequel il collabora activement en entreprenant un programme pour l’étude des effets des drogues. Sous le prétexte d’« études humanistes » et sous la direction savante des initiés du R.I.I.A. et de la « Fabian Society », bastions des mondialistes, l’Aspen a réussi à coopter des personnalités du monde politique et industriel pour les orienter vers des analyses et des prospectives « globales », des lois mondialistes au sens technocratique, pour ensuite les faire insérer dans les programmes de gouvernement de leurs pays respectifs, réussissant ainsi à constituer un réseau qui relie à l’échelle internationale les classes dirigeantes des différents pays. Le chef de l’Aspen Institute a été longtemps Robert O. Anderson, ancien secrétaire au Trésor américain, l’un des directeurs du C.F.R., membre du Bilderberg et de la Trilatérale, et dirigeant de la multinationale du pétrole Atlantic Richfield Corporation (A.R.C.O.). Les thèmes obligés, jusqu’à il y a quelques années, étaient : l’Union Européenne, les financements pour les pays de l’Est et l’ex-Union Soviétique, propositions et solutions pour conférer un plus grand pouvoir aux Nations Unies et à ses organismes.
    Conséquences de l’immigration : Pour ceux qui s’intéressent à l’eschatologie, plusieurs traditions et de nombreux textes anciens annoncent très clairement que l’un des signes principaux de la « fin des temps » est le métissage. La racine du métissage, et mieux des métissages, s’ancre dans la confusion. Celle-ci est appelée à sévir à tous les niveaux et dans tous les aspects de la société. Par-delà ceux-ci, elle manifeste une confusion première qui prend sa source dans l’esprit de l’homme. C’est une des conséquences des plus tragiques de la subversion antitraditionnelle. Elle provoque la perte de tous les points de repère et d’appuis. Dès lors, les hommes sont ballotés, constamment ahuris, car ils ne peuvent et ne savent plus discerner ; la langue, la musique, l’art, la culture, les idées, la religion, les mœurs, l’histoire et autres, tout se brouille, se mélange, s’auto-détruit et s’annihile pour être emporté par le courant vertigineux qui mène à l’océan de la dissolution. Partout où des confusions naissent s’ensuivent des métissages. Ainsi, tout ordre de près ou de loin traditionnel, c’est-à-dire reposant sur des considérations qualitatives et différenciées, est détruit. L’idée même de celui-ci se brouille et se perd. Les métissages engendrent l’uniformité, triomphe du règne de la quantité.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/introduction-livres-de-femmes.html

  2. Un élément de solution : oui, on les laisse débarquer, mais systématiquement le bateau qui les portait est aussitôt coulé. Cela refroidirait les ardeurs des passeurs, non ?

    • C’est s’attaquer a l’effet et non à la cause. La cause c’est l’oligarchie. donc les meneurs de la nébuleuse pourtant bien connue des milliardaires “humanistes “.

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