Qui possède la dette française ?

La corde au cou : c’est ce que représentent les 2 834,4 milliards d’euros de dette française. Comme cadeau de naissance, chaque petit Français reçoit 42 000 euros à rembourser, qui augmenteront tout au long de sa vie. Car à moins d’un accord international entre tous les Etats, la France devra bien rembourser sa dette un jour ou l’autre.

D’autres pays ont pourtant fait le choix de préserver leur souveraineté financière et bancaire ; c’est le cas du Japon, qui se prête à lui-même et dans sa propre monnaie.

Résultat, sa dette a beau être la plus élevée au monde, le pouvoir est entièrement dans les mains des Japonais et l’État pourrait décider en théorie unilatéralement de supprimer sa dette.

En attendant de recourir à une telle mesure, il peut bénéficier d’une « dette universelle », se contentant de payer les intérêts et de rembourser les échéances arrivées à terme, pour ensuite continuer d’emprunter.

C’est encore, on le comprend bien, l’avantage d’avoir sa souveraineté monétaire, perdue elle aussi par la France.

La France n’a pas la maitrise de sa dette car 47,8% de celle-ci est détenue par des non-résidents, un terme général qui englobe aussi bien des fonds de pension que des grandes banques ou des compagnies d’assurance.

Ce pourcentage inquiétant est heureusement en baisse : en 2010, 70% de notre dette étaient détenue par des non-résidents, dont plus de la moitié hors de la zone euro !

Le contribuable serait en bon droit de savoir qui sont les créanciers étrangers de la France, pour quels montants et à quels taux, mais cela lui est juridiquement impossible : l’article L. 228-2 du code de commerce dispose que seuls les émetteurs d’actions, de bons de souscription d’actions ou d’instruments de taux donnant immédiatement ou à terme accès au capital ont accès à ces informations.

Dès lors, même l’agence France Trésor ne peut pas identifier précisément les détenteurs des obligations assimilables du Trésor (OAT), des bons du Trésor à intérêts annuels (BTAN) et des bons du trésor à taux fixe (BTF).

Aucune indication géographique n’est donc accessible pour savoir qui a des droits sur près de la moitié de la dette française.

Espérons que l’actualité internationale ne nous en donne pas des indices trop cruels…

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Dette publique : une bombe à retardement pour les Français  

Etude 38 dette publique octobre 2020

Points clés de notre étude

  • La France est vice-championne d’Europe du niveau de dette publique par habitant.
  • La moitié des détenteurs de la dette publique sont extérieurs à la France.
  • Laisser développer la dette française fait courir le risque de devenir de plus en plus dépendant de la Banque centrale européenne.
  • De nombreux pays européens ont introduit des barrières légales pour éviter un endettement massif.
  • Les pays européens qui gèrent correctement leurs finances publiques sont aussi ceux qui ont préféré encadrer l’action de leur État afin de laisser l’économie et les entreprises se développer.

 Cliquez sur ce lien et téléchargez gratuitement notre étude.

Source: https://www.touscontribuables.org/les-combats-de-contribuables-associes/qui-possede-la-dette-francaise

Via: http://echelledejacob.blogspot.com/2023/02/qui-possede-la-dette-francaise.html

2 Commentaires

  1. De la Dette ? Non il s’agit seulement de vol. Le sous-fifre voleur ? voir 55 rue du Faubourg Saint Honoré, il agit pour le compte d’étrangers (même s’ils ont un passeport français, car ils sont de toute façon apatrides de fait).

  2. Notre dette est libellée en FRANCS.
    Arrêtons de dire des conneries sur le fait que nous ne puissions rien faire.
    La Grèce a sa dette libellée en un panel de monnaies étrangères, conséquemment elle n’a pas la main sur une éventuelle dévaluation de cette dernière. Nous, oui, et pour cela il faut attendre que l’€ s’effondre de lui même car avec la tripotée de tocards et de lâches à la tête des oppositions de ce pays, aucune initiative à attendre d’eux. Quand l’heure sera venue, et elle va arriver bcp plus tôt que prévu, il faudra en préalable faire un petit signe aux épargnants afin qu’ils puissent retirer leurs épargnes fissa. Le tout sera ensuite de proposer des bons d’Etat garantis sur le LT comme lieux de refuge.
    Quand on veut, on peut. Sauf que dans ce pays — et dès l’ère gaullienne où bcp de députés et sénateurs allaient chercher des chèques auprès de paravents de la CIA (( dixit : Pierre-Marie Coûteaux )) c’est la chienlit généralisée ………….

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