Merci à Amar D.
Source : Algérie54
Par Djeha
Ci-dessous, je vous joins un papier que m’a transmis aujourd’hui un ami. Il mérite un arrêt. Ce plaidoyer auprès des « riches et des puissants » en faveur des classes moyennes pour la défense de la stabilité politique des nations, est pathétique.
Il leur soumet un argument : « Acceptez de partager, entretenez les classes moyennes pour éviter que votre monde ne soit détruit par les barbares extérieurs et intérieurs. » En résumé : « Nous ou le chaos »
C’est récurrent dans l’histoire.
La bourgeoise française a ainsi plaidé avant 1789 pour que l’aristocratie daigne partager le pouvoir. Après tout ce sont les roturiers du commerce, de la banque, de l’artisanat qui financent les « ci-devant » parasites.
Le Tiers Etat a été utilisé pour déquiller ces écornifleurs obsolètes chassés par l’histoire.
De peur d’être à leur tour débordés par leurs sans-culottes, les monarques européens avaient compris et intégré (avec une sélection étudiée) des cohortes de bourgeois dans leurs circuits de décisions.
Il y a la Chambre des Communes et il demeure celle des Lords qui ignore la démocratie mais qui a hébergé un certain nombre de néo-aristocrates à ascendance indéterminée dans une proportion qui ne remet pas l’essentiel de « l’ordre naturel des choses » en question.
Toutes ces monarchies, aujourd’hui constitutionnelles, ont repris à leur compte le mot, de Giuseppe Tomasi, prince de Lampedusa (que Visconti met en exergue dans « Le guépard ») et qu’ânonnent les incultes spéculaires : « Il faut accepter de changer pour que rien ne change ».
La phrase exacte dans la bouche de Tancredi Falconeri est la suivante : « Si nous voulons que tout reste tel que c’est, il faut que tout change. »
Peu importe : tout cela est une escroquerie historique et politique.
Les aristocrates racontent des fables qui dévalent la pente rocailleuse de la larbinerie universelle, des « classes moyennes » aux palefreniers.
La noblesse n’a jamais rien eu de noble. Ils ont inventé des histoires à dormir debout et se sont donnés les moyens de les imposer à tous les autres avec une violence barbare aujourd’hui magnifiée par Hollywood.
Des viandosaures de « droit divin » comme les autres.
On rigolerait aux larmes à voir le prince de Monaco commémorer la «fête du prince», la fête nationale monégasque avec une majesté et une grâce à laquelle le bon peuple de la principauté est invité de s’associer (très symboliquement, cela coule de source).
Tous les milliardaires qui leur garantissent un niveau de vie d’écornifleurs, stockent leurs larcins qui puent la mort et la misère du monde dans un havre fiscal jadis fondé selon une légende par François Grimaldi dit Malizia (François la Malice).
Il suffit de gratter un peu et ça chlingue fort. Attention aux narines délicates !
Monaco s’est déclaré neutre entre 1939 et 1945 et a commercé avec profit avec le IIIème Reich et le régime de Pétain. Après la guerre, Rainier s’est débrouillé pour se rapprocher de Washington pour échapper aux gauloiseries en déclin et a même épousé une actrice, une américaine pour faire bonne mesure. Depuis, la principauté participe (comme toutes les places off shore à l’évasion fiscale mondiale), des Caraïbes à Jersey en passant par la Confédération Helvétique, le Grand Duché et le Liechtenstein…
C’est pourquoi l’appel à la défense des classes moyennes est un réflexe de domestique.
Jadis on a utilisé des tribus africaines pour réduire en esclavages d’autres Africains. « Toi, tu n’es pas comme les autres » disent les esclavagistes aux larbins indigènes dont ils ont besoin pour leur commerce. Comme naguère les aristos en perdition ont anobli avec parcimonie leurs bourgeois qui paradent depuis avec leur particule et leur arbre généalogique laborieusement « actualisé ».
Il y a des échanges que j’aurai aimé analyser avec vous, dans Wall Street (O. Stone 1987) entre les personnages « Sir Larry Wildman » et « Gordon Gekko », mais je n’abuserai pas davantage de votre patience
Depuis, les Africains ont inventé les « noix de coco » pour désigner ces membres des « classes moyennes » exhibés comme des trophées, comme à l’Exposition Universelles de 1889 et à l’Exposition coloniale de 1931 (lire « Zoos humains », La Découverte, 2022) . En Algérie, le mot qui a été forgé pour les épingler est devenu lui aussi universel.
Tant pis pour les « beurgeois » et autres illusionnés par « l’assimilation » qui se rangent sagement, chacun sa cage, dans la hiérarchie des larbins. Et qui déploient une énergie vaine à introjecter le fantôme opprimé de ce qu’ils n’ont jamais cessé d’être.
Ca fleur bon la rencoeur, tout ça.
– Ce qu’il dénonce est universel, toutes classes sociales confondues.
Ce phénomène est même du domaine de la structure psychique humaine.
Nous sommes tous enclin à collaborer(domaine du physique), plus qu’à mourir(domaine du spirituel).
On appelle cela l’instinct de vie.
– Un vrai rebelle, à ne pas confondre avec un fou ou un suicidaire est un être qui a pris conscience de sa médiocrité et qui est en lutte permanente contre ce penchant à la facilité morale.
…Le reste n’est qu’excuse.
Alors dans ce monde occidental de l’avoir, du paraître, de la facilité, incarner cette posture est un « pari fou ».
Qui plus est, vous fait passer pour un fou aux yeux des autres.
« Alors à quoi bon ? » Se dit le rebelle en herbe…
Ah ouhai ?! Juste comme sa là, maintenant…
Ont-ils oubliés que plus on monte de Classe, plus il y a de….PERVERS !?
Qui depuis de Générations ont ENMERDéS les classes Basses ?!
BEUAAARRRKKK !
REVENEZ QUAND VOUS AUREZ AUTANT SOUFFERT ….
que VOUS…..les Pervers des Classes Moyennes, nous ont fait SOUFFRIR !!
Beuarrrk Beuarrrk beurk beurk beurk….A VOMIR !
Revenez dans 1000 Ans !
Avec vos ….chtites plaintes…
Ah vous voulez vous defendre contre les Pervers Hauts Classés ?
On va vous DIRE ce que vous nous répétiez des centaines d’années …
« Demerdez vous ! »
» Fermez la et Travaillez ! »
« Demerdez vous ! »
» Fermez la et Travaillez A NOTRE PLACE ! »
Back to the future…
Avant d’être détruit, les Templiers travaillaient à l’émancipation des peuples. Ils voulaient établir une République universelle et combattaient à la fois la Couronne et la Tiare, ces deux pouvoirs néfastes. Ils cherchaient à éclairer leurs victimes : la Femme, qui vit au milieu de ses bourreaux, toujours dupe ; le peuple, qui laisse vivre ses tyrans et ses despotes. Leurs armes étaient la science, la Vérité. Pour y arriver, ils devaient prendre la vertu pour point d’appui. C’était donc un retour, à la vie de l’Esprit.
Ils étaient les chevaliers servants du Bon Principe, les champions de l’Éternel Indomptable, qui a préservé et préservera toujours le monde de la destruction à laquelle travaille incessamment le génie du mal.
Aussi, certains auteurs d’ouvrages sur les Templiers ouvrent certaines perspectives sur le rôle que les rivalités financières du capitalisme naissant ont pu jouer dans la destruction de l’Ordre du Temple au XIVème siècle. Régine Pernoud, dans son ouvrage « Les Templiers », souligne le fait que, déjà, en Palestine, les Templiers avaient eu affaire avec les intrigues des banquiers de Venise, de Gênes et de Pise. En effet, le pouvoir des Templiers contrebalançait celui de Rome, ils avaient avec eux des rois et des puissants. Les Templiers cherchaient à centraliser, dans le Temple de Londres, les annates (taxe « papale »). Ils auraient aussi centralisé les encaisses métalliques qui constituaient la richesse mobilière de la France ; s’ils avaient atteint ce but, la puissance de Rome aurait été remplacée par celle de Londres, et le « Catholicisme Jésuiste » aurait sombré devant le « Christianisme Johannite ». Ce furent les hauts barons anglais qui firent échouer ce projet.
Valérie Bugault dans « Les raisons cachées du désordre mondial », écrit que « La City de Londres, qui acquiert dès 1319 une autonomie politique (c’est-à-dire 5 ans après la destruction de l’Ordre des Templiers), peut être considérée comme étant historiquement le premier paradis fiscal des temps modernes. Elle abrite les plus riches commerçants anglais qui ont obtenu d’Édouard II (souverain faible et/ou corrompu) un statut dérogatoire au droit public. La City est, depuis cette époque, une ville dans la ville, son activité financière échappe à la magistrature de l’État britannique tout en faisant bénéficier l’empire thalassocratique des largesses financières nécessaires à son propre développement. La City a opéré comme une sorte de poste de pilotage de l’Empire britannique conférant aux dirigeants britanniques qui se sont succédé les moyens financiers de développer leur autorité sur le reste du monde. ». Gardons néanmoins à l’esprit que l’argent n’est jamais qu’un moyen et non une fin.
Aussi, Caché derrière d’immenses intérêts financiers et géopolitiques, l’enjeu réel est peut-être ailleurs.
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