Source Insolentiae
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Vous prendrez le temps; pour ceux qui en ont, de relire ce que j’écrivais le 25 février de l’an de grâce 2022 sur la guerre en Ukraine dans cet édito intitulé « la guerre ! Et maintenant ? ».
Je concluais cet article par une idée très simple. Choquante. Mais très simple.
Il n’y a pas de petite guerre en Europe.
Nous sommes quelques mois après le début des hostilités et nous franchissons comme des somnambules qui marchent vers la guerre totale toutes les étapes.
Il y a quelques jours la présidente de la commission européenne expliquait que l’heure n’était pas à l’apaisement et en Europe, quand l’heure n’est pas à l’apaisement il est l’heure de la guerre.
Les Russes semblent avoir parfaitement reçu le message.
Si nous ne voulons pas les apaiser, alors ils feront la guerre, et c’est exactement ce qu’a déclaré le président Poutine hier. Mais ce n’est pas le plus inquiétant.
Le plus inquiétant ce sont les déclarations qui ont suivi de son chef d’état-major qui a dit je cite » En Ukraine, la Russie est en guerre contre l’OTAN ».
Peu importe que l’on soit pour l’Otan ou pour Poutine, j’espère que vous comprendrez que je suis pour la paix et pour éviter un embrasement total de l’Europe. Jinsiste. Il n’y a pas de petite guerre en Europe, que cela plaise ou non.
Bref, à court terme ce sont 300 000 personnes qui devraient être mobilisées en Russie pour rejoindre le front ukrainien.
La résistance ukrainienne est une fable !
Lorsque je dis cela n’imaginez pas que je critique les Ukrainiens. La réalité c’est que les armes sont made in USA. Les renseignements sont made in USA, les reconnaissances satellites sont made in USA, les missiles anti-char made in USA, et les mercenaires qui épaules et encadrent les Ukrainiens made in USA également. La stratégie militaire est également made in USA et la doctrine employée pour contrer l’armée russe avec succès est made in Otan. Lorsque j’ai dit en avril que l’attaque russe patinait clairement, je me suis fait également critiquer et je ne comprenais rien à l’art de la guerre russe.
La réalité c’est que la doctrine de l’Otan vieille d’ailleurs des années 80, fonctionne à merveille contre l’armée russe, et que si la Russie veut contrôler l’Ukraine et gagner la guerre, il faudra qu’elle se livre à une guerre d’une immense violence et d’une totale barbarie, car quoi que l’on dise, les pertes civiles en Ukraine sont bien plus faibles que les pertes civiles en Irak occasionnées par la présence américaine et l’exportation de la démocratie… Dire cela n’est pas être pro-Poutine. Dire qu’il y a peu de morts civils (un mort étant toujours de trop), ne veut pas dire que demain cela sera toujours vrai. Il n’y a pas de petite guerre en Europe.
Les Etats-Unis et l’Europe, l’Otan, ne veulent pas de la paix en Ukraine.
Nous ne voulons pas négocier avec Poutine et la Russie.
Nous poussons les Ukrainiens à vouloir reprendre les territoires perdus. Nous les armons pour cela et nous les aidons.
La détermination occidentale fonctionne à merveille et bloque très clairement la Russie.
Alors que va-t-il se passer ?
L’escalade.
Quand la présidente de la Commission vous explique que l’heure n’est pas à l’apaisement et que la Russie mobilise ses hommes, vous pouvez toujours croire que tout va bien se passer, mais vous avez tort.
Nous sommes en plein processus d’escalade et les enchères montent chaque fois un peu plus.
Il n’y a pas de petite guerre en Europe, et la grosse guerre n’a pas encore commencé.
Elle arrive.
Il n’y a jamais de petite guerre en Europe.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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Les mêmes hyènes veulent la guerre, toujours, parce que c’est ainsi qu’elles fonctionnent depuis des centaines d’années. Et ô surprise, à la fin de ces guerres, jusqu’à présent, il en restait suffisamment malgré un nombre réduit, pour remettre le couvert quelques années ou dizaines d’années plus tard.
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Cette fois-ci, ENFIN, il se pourrait qu’il n’y ait plus de hyènes, mais aussi plus d’ours, plus d’élans, plus de biches, vu que la Patagonie, c’est plus loin, mais un peu seulement, et que dans le secret de l’isoloir quotidien on n’est pas forcément à l’abri du père de toutes les bombes. Ou que la mère, celle qui jusqu’à présent n’a été essayée qu’une fois, à mi puissance.
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Les hyènes n’ont pas compris, ne peuvent pas comprendre sans doute, que quand un pays, surtout très grand et plein de ressources, se voit acculé, il saura se défendre en proportion de l’attaque, sans oublier personne. L’exil en Nouvelle-Zélande reculera seulement de quelques heures l’échéance.
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Faute de discernement chez des hyènes qui ne savent pas ce que cela veut dire, la population du globe sera transformée en bouillie de neutrons, ou vivotera un peu pour être rattrapée par le malheur. Quand je parle de la population, j’y inclus les animaux domestiqués : les autres auront un peu plus de chance.
T’es pessimiste, vois plutôt le bon coté des choses. Cet hiver sera chaud et peut-être même lumineux grâce aux amerlorcs.
Tous les voyants sont dans le rouge…je ne peux malheureusement pas donner tort à Charles cette fois.
Monsieur Sannat,
Ma première observation est de vous manifester mon irritation à vous voir à chaque détour de phrase, tels les commentateurs des plateaux, vous croire obligé de marteler que vous n’êtes pas « pro Poutine »
Rien que la terminologie employée est du langage convenu de la propagande anti russe.
Aymara enfin de courage de défendre la position de la Russie à la hauteur des exigences des valeurs et droits que vous défendez et des crimes que vous condamnez ! Osez ne pas être d’accord avec la dora occidentale et sa posture infâme et criminelle, sans vous obliger à des génuflexion pour obtenir je ne sais quelle mansuétude, et de qui ?
De votre audience ?
Tout cela est proprement ridicule.
Quant à crier gard au conflit généralisé ou à vous adonner au j’avais annoncé que, on ne m’a pas cru, on m’a conspuer, les faits me donnent raison, c’est de la même veine, on retrouve ce pratiquement partout et c’est au mieux de la forfanterie, au pire de la bêtise.
Par exemple, vous affirmez avoir compris avant tout le monde et mieux que les Généraux russe que les stratégies de guerre de l’Otan, vieille de huit ans dites-vous, restait d’une redoutable efficacité qui a surpris les Russes et ses alliés sur le front,
Mais rien n’établît, dans les faits, sinon la propagande occidentale, cette efficacité que vous avancez, et rien ne démontre dans vos propos, que les généraux russes n’ont pas été capable de comprendre et déjouer cette stratégie et même l’utiliser pour mieux vaincre.
Croyez-vous que des tactiques et stratégies éculées ont échappé à des généraux aussi aguerris et formés que le sont ces officiers russes ?
Vous tirez bien vite, par pure vanité des conclusions bien hâtives à ce stade des opérations militaires et en gommant tout les acquis militaires russes d’avoir laisser libre cours aux offensives ôtant-ukrainiennes.
Ce n’est pas très objectif ni même honnête, intellectuellement.
Quant au risque d’une grande guerre, elle ne dépend pas tant du théâtre où celle-ci se déroule que des enjeux et des forces en présence.
Bien malin qui pourrait dire si un conflit majeure ne se déclenchera pas en fait en Palestine, en Syrie, au Yémen, en Arménie, en mer baltique, ou même en Turquie.
C’est réflexion qui se veut légère sur lae risque plus particulier d’une grande guerre en Europe, l’est en effet, mais pas de la manière que vous la présentée.
Il serait plus intelligent selon moi, et plus positif, de réfléchir sur ce qui est propres encore de nos jours à éviter ou éradiquer, l’éclatement d’un conflit mondial majeur.
Et là encore, il fait certainement saluer les efforts de la Russie et de la Chine, d’avoir attendu de dépasser largement le potentiel de l’armement occidental, et d’avoir attendu également de s’assurer d’un soutien global et mondial de tous les États non-occidentaux ou presque avant d’accepter la confrontation, afin précisément d’instaurer l’ordre multipolaire avec le moins de risque possible de guerre nucléaire généralisée.
Vous pourrez baiser les pieds du Président Poutine, comme il l’aura mérité, et comme nous tous, si en effet la paix mondiale est préservée et si le changement d’ordre mondial se fait à moindre mal.
L’assurance russe et chinoise et le fait qu’ils ont toujours agi avec retenu et la plus grande circonspection au lieu de chercher au plus vite le basculement voulu et préparé de très longue date, est de nature rassurante, comme l’est également la parfaite connaissance des dirigeants chinoises et russes des projets occidentaux et des décideurs réels.
Reste à prier, Monsieur Sannat, pour que ces belles qualités de ces chefs d’Etat, en particulier du Président Poutine, en ce moment, leurs aient permis effectivement d’acquérir une supériorité décisive de dissuasion et de neutralisation d’un feu nucléaire ou d’une guerre conventionnelle généralisée.
Ce seul constat de la retenu et de la mesure du Président Poutine, qui contraste au combien avec le déchaînement de violence et de menaces occidental, devrait nous inspirer à tout le plus grand respect pour cet homme, du point de vue primordial des qualités humaines. Les sentiments et opinions de chacun sur sa personne, n’ont ici rien à y voir, ni rien à y faire.
Cela méritait bien d’être dit, haut et fort.
Monsieur jeromebdlb,
Pourriez vous préciser votre pensée quand vous affirmez que :
– « Reste à prier, Monsieur Sannat, pour que ces belles qualités de ces chefs d’Etat, en particulier du Président Poutine, en ce moment, leurs aient permis effectivement d’acquérir une supériorité décisive de dissuasion et de neutralisation d’un feu nucléaire.
Au delà de la logorrhée, comment pouvez vous envisager un seul instant, même en priant, qu’un pays, voir deux, puissent-être capables de « neutraliser un feu nucléaire » de près de 7000 ogives nucléaires en service dans l’OTAN.
Vu l’arsenal des belligérants, c’est totalement impossible.
Tout ce beau baratin est certes précieux, mais au final, dans la vraie vie, la guerre est là. Et cela ne cesse d’aller crescendo !
Et tous les bons sentiments de Poutine et autres n’y changeront rien.
Nous y sommes et c’était plus que prévisible, vu que ce jeu de guerre est inscrit officiellement dans la doctrine nucléaire du Pentagone depuis 2001.
https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/FD001311.pdf
https://www.senat.fr/rap/r01-313/r01-3131.pdf
Il ne nous reste plus qu’à espérer qu’aucun psychopathe, à gros bouton rouge, ne se sentent désespérément acculé dans ses derniers retranchements.