Par Karine Bechet Golovko pour RussiePolitic
Le petit dernier sorti de ces cerveaux malades qui s’épanouissent à l’ombre du Dieu Covid, le « Crisis Data Hub« . Encore une base de données, croisées, massives, en temps de paix, car il y aura encore et toujours des pandémies, comme avant mais plus comme avant. A la différence de l’époque où nous vivions librement en raison de « l’inconscience » de nos dirigeants, aujourd’hui nos « dirigeants écoresponsables » nous conduisent vers la véritable liberté : être continuellement surveillé, pour ne pas être enfermés. Puisque c’est prouvé, la technologie intrusive est le meilleur moyen de soigner les pandémies. Avant on soignait les gens, maintenant on les surveille. C’est beau le progrès !
La crise du Covid a été l’occasion rêvée pour lancer toutes les applications possibles et imaginables, permettant de surveiller « pour leur bien » ces populations, qui de toute manière ont déjà été habituées à s’épancher dans les réseaux sociaux. Du coup, la résistance instinctive a surpris. Et surprend nos valeureux sénateurs, qui veulent nous lancer un petit bijou contrevenant au reste de protection de la vie privée plus ou moins garanti par la CNIL : une mégabase de données, prête à sévir dès l’apparition de l’ombre d’un virus. Voici le Crisis Data Hub, une production bien française, comme son nom l’indique.
En effet, tout dans cette France Ô combien progressiste, dite pourtant « conservatrice » (il n’y a pas de pire insulte aujourd’hui), bloque l’évolution vers le salue. Et le salue passe par le tout-technologique, car évidemment l’intelligence d’humaine ayant objectivement disparue, elle ne peut plus être qu’artificielle. Voire artificieuse, en l’espèce. Adieu les médecins qui soignent (comme ils peuvent, mais avec humanité), d’ailleurs le Conseil de l’ordre leur interdit bien de « donner de faux espoirs », autrement dit de ne pas suivre l’absence de protocole de soin, bonjour les technologies qui surveillent.
« Selon cette délégation, composée des sénateurs Véronique Guillotin, Christine Lavarde et M. René-Paul Savary, les pays qui ont le plus utilisé des fichiers de dépistage et de vaccination, des drones, des caméras thermiques, et d’autres technologies numériques dans la gestion de l’épidémie de Covid-19 ont “de loin, compté le moins de morts”. »
En toute logique, un cheval borgne est rare … et l’on en arrive à la surveillance technologique, qui épargne les vies. Le miracle asiatique pour la France et ces salauds de Français qui résistent, alors que les gens ont été préparés de longue date à l’exhibitionnisme. Mais il faudra bien les aider – malgré eux.
« Selon René-Paul Savary, les Français laissent leurs données à disposition des GAFA, mais ils ne veulent pas confier leurs données le moment venu pour se protéger et protéger les autres. “Si une grande majorité des utilisateurs laissent Facebook et Google collecter leurs données, pourquoi ne pas organiser en temps calme une collecte aux mains de l’Etat pour mieux gérer les pandémies ?” se demandent les promoteurs du dispositif. “Il faut que les mentalités évoluent et que cela se fasse en période de paix, et pas en période de crise. » conclue René-Paul Savary. »
Encore quelques variants, pour finir d’écraser la population, qui sautera avec résignation et sans plus aucune flamme vitale dans sa nouvelle prison, puisque la surveillance, c’est la liberté ! C’est en tout cas la seule qui soit concevable pour ces cerveaux malades.
« Selon cette commission, la collecte de données élargie à d’autres épidémies ne serait pas un moyen de briser nos libertés mais au contraire, nous préserverait d’une perte de liberté généralisée comme lors des confinements de l’épidémie du Covid-19. »
Et puisque certains risqueraient de ne pas comprendre qu’ils n’ont pas le choix quand on leur dit coucouche panier, des sanctions sont prévues pour les déviants : »Les rapporteurs imaginent une application de façon graduée : des outils d’information et de coordination face à une crise « modérée », des outils de rappel à l’ordre (type envoi d’un SMS) en cas de situation plus grave, et des mesures plus fortes et plus intrusives pour les grosses épidémies, avec par exemple, la désactivation du titre de transport ou des comptes bancaires d’une personne qui violerait la quarantaine.«
Imaginer le confinement systématique des personnes non-vaccinées, avec ce qui se passe déjà aujourd’hui dans le cadre du Pass Sanitaire, n’est pas très difficile. La France, pays de la pensée rationnelle et de la liberté ; la France, pays de la culture et des sciences ; cette France qui n’est plus, cette France qui s’allonge aujourd’hui comme une catin résignée devant le premier beau-parleur venu. Comment sommes-nous passés de l’une à l’autre ? Que sont les Français devenus ?
Karine Bechet-Golovko
[Le talon d’Achille du totalitarisme moderne réside dans la technologie. Là où il n’y a plus de technologie, il n’y a plus de contrôle possible. Tout individu a la possibilité de rompre à chaque instant la chaîne technologique qui le contraint à l’asservissement en désactivant librement toute technologie connectée]
De mon côté, je prône la déconnexion et la débanquarisation pour moi même et mon entourage pour limiter/retarder/entraver leurs mesures de surveillance globale. Plus facile à dire qu’à faire, la population générale est accroc au numérique et tout est fait pour rendre les banques indispensables.
Pour ma part, pas de domicile, pas de smartphone, 1 sim sans engagement et compte nickel (M.G.), pas de réseaux sociaux.
Kromo, on en est là nous aussi mais c’est le signal du top départ qui m’intrigue.
En attendant, je prépare un bidon d’essence histoire d’offrir un spectacle genre Imola pour le jour où les blouses blanches accompagnées de petits commissaires au peuple viendront pour me piquouzer de force. Tant qu’à crever, autant le faire avec « panache »….nein ?
Compte nickel ? BNP Paribas ?