Mais qu’est-ce qu’ils ont dans la tête ? Où vivent ces écolo-bobos complètement hors sol ? Il va être super leur nouveau-monde soi-disant aseptisé. Le peuple ferait bien d’ouvrir les yeux, le pays est géré par une équipe de bras cassés technocrates, qui ne connaissent rien des besoins réels inhérents à la bonne marche d’un pays. Une entreprise peut fermer pas un pays…
******
Par H16
Et voilà mes amis, terminé l’âge de l’innocence où les Français pensaient être libres de polluer sottement ! Oui, le temps du rêve est fini, surtout si c’est celui d’un enfant (et plus encore s’il concerne l’aviation !) maintenant que les discussions sont en cours sur la prochaine loi Amour, Gloire & Volupté Climat, Dérèglement & Résilience, que notre fière panoplie d’enregistreurs élus va s’empresser de voter dans les prochaines semaines sans sourciller.
Et il fallait bien ça : la France croule sous la pollution de ses centaines de centrales électriques au charbon et n’a pas la chance de disposer de champs d’éoliennes (comme en Allemagne) et de centrales nucléaires (comme aux Pays-Bas) qui permettent à ces pays une totale indépendance électrique.
L’Hexagone doit donc faire amende honorable en s’autoflagellant avec d’autant plus de vigueur que les richesses s’accumulent dans le pays de façon insolente et que les inégalités s’accroissent sans frein : il est temps que les riches français toujours plus nombreux crachent au bassinet, nom d’un petit bonhomme en gilet jaune !
Et quoi de mieux pour s’auto-punir, je vous le demande, qu’une dose massive d’écologie pudibonde ?
C’est sans doute pour cela que l’Assemblée nationale, assez peu occupée actuellement, s’est attelée à cette tâche. Après tout, les déficits ont été totalement jugulés, le chômage a fondu, la dette est à peu près évaporée, la pandémie – gérée de main de maître par une équipe véritablement affûtée – n’a guère fait l’objet de lois et ne nécessite donc plus d’attention. Chômage, pauvreté, insécurité, immigration, tout ceci peut attendre devant l’urgence d’un climat qui se réchaufferait de 4 degrés par siècle et ferait potentiellement monter les océans d’un centimètre par an.
L’heure est à l’action parlementaire décisive et avec quelques mesures simples, on va nettement améliorer le sort des Français.
Jugez plutôt : fin des avions publicitaires, interdiction de la distribution de publicité postale par défaut, score carbone pour les vêtements (après le succès retentissant du score carbone pour les aliments, et indépendamment du fait que vous vouliez ou non manger vos chaussettes en salade), endoctrinement enseignement des enfants à l’écologie à chaque moment possible de l’école, la liste est longue des idées lumineuses que nos députés ont introduites pour donner un second souffle à la transition de la France vers une écologie totale et définitive.
Et au-delà de ces quelques amuse-gueules législatifs, signalons aussi la suppression de certaines lignes aériennes intérieures, ce qui permettra notamment à Air France, dont les performances économiques sont véritablement insolentes actuellement, de s’envoler encore vers de nouveaux records stratosphériques. Gageons que ces suppressions, savamment dosées, sauront créer de l’emploi et propulser le pays vers de nouvelles vallées de lait et de miel.
Du reste, il ne faut pas perdre de vue que ces efforts parlementaires si puissamment pensés s’inscrivent dans l’envie de nos élites de pousser de façon plus en plus compulsive les « mobilités douces ». Et s’il est vrai qu’il n’y a rien de plus doux – pour l’environnement de nos élites – que l’absence totale de mouvement du peuple, réduire les options des pollueurs contribuables constitue une étape importante avant leur indispensable immobilisation complète.
C’est ainsi qu’on leur « offre » – enfin, « offrir », n’exagérons rien, hein, ça reste avec leur propre argent ! – de reprendre leurs vieux engins de locomotion pourris qui blessent Gaïa en l’échange d’une aide à l’achat d’un magnifique vélo électrique pas polluant, lui (les batteries électriques sortant droit du cul d’une licorne éco-consciente et carbone-compensée, c’est bien connu).
Tout ceci s’inscrit évidemment dans le cadre de la guerre sans merci que livre une petite frange de nos politiciens et de nos bobos citadins contre la voiture, qui veut exterminer le moteur thermique d’ici 2035 en proposant des solutions aussi pertinentes que pratiques ; on imagine déjà avec gourmandise les familles de la prochaine génération de Français, pédalant tous en chœur comme jadis les Chinois de l’ère maoïste, pour aller faire des courses, déposer les enfants au collège (20 km aller/retour, ça fait les mollets les enfants, surtout avec vos cartables de 10 kilos remplis de livres sur l’écologie, d’histoire en vrac et de cours de sexualité alternative !).
Quant aux artisans, déplaçant leur lourd matériel d’un chantier à l’autre, ils s’adapteront : fini les Doblos optimisés frôlant le 82 km/h sur une départementale de campagne permettant de desservir leurs clients sur 100 km à la ronde et à eux les joies des triporteurs électriques à 30 km d’autonomie, jarrets frétillants inclus ! Et quelle joie pour les familles de vacanciers de descendre dans le sud, tractant avec leurs fiers vélocipèdes à assistance électrique leur mobile-home de 5 tonnes ! Gaïa, les petits oiseaux, les grenouilles et les moustiques leur en seront reconnaissants, c’est certain !
Jusqu’à présent, les écolos et toute la clique de leurs suiveurs politiques opportunistes voulaient nous faire croire que l’écologie ne serait pas une punition. Ces lois et ce qui se passe depuis qu’ils ont accédé à quelques parcelles de pouvoir dans certaines mairies montre l’ampleur de la supercherie. Oui, il ne s’agit bien que d’écologie punitive : les humains (en tout cas ceux qui ne votent pas pour une écologie de plus en plus intrusive, restrictive, limitative et euthanasiante) n’étant considérés que comme d’insupportables nuisances, il faut les punir de leur existence, de leurs ambitions et même de leurs rêves.
De ce point de vue on se demande si l’accession au pouvoir des khmaires verts n’est pas un calcul politique de la part de Macron et de son équipe, visant à démontrer par de multiples exemples d’actualité toute l’inanité de leurs propositions et le danger de plus en plus évident que représentent leurs politiques soi-disant environnementales et plus qu’handicapantes voire débilitantes au sens premier.
À l’approche des régionales (si elles ne sont pas repoussées) et à l’approche de la présidentielle (si elle a finalement lieu), on ne peut pas écarter cette idée de l’exécutif actuel tentant de se débarrasser complètement de ces encombrants écologistes dont le soutien réel dans la population est véritablement minimal et qui s’amenuise à mesure qu’augmente la douleur provoquée par les âneries qu’ils prônent.
En attendant, les lois s’accumulent, en décalage maintenant consternant avec les besoins impérieux du pays. Bah, peu importe : pédaler occupera l’esprit.
EELV, ou la métamorphose des cloportes…Jado et sa braguette verte, le retour à l’âge de pierre…
En complément de la pensée de Shakespeare :
«… Que dire d’une société lorsqu’un fou vous dit ce qu’il y a à faire ?…» Andreï Tarkovski, «Nostalgia», 1983 ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2020/10/26/que-dire-dune-societe-lorsquun-fou-vous-dit-ce-quil-y-a-a-faire/
Andreï Tarkovski – Le Temps Scellé – Version PDF N° 200 de 79 pages, septembre 2020 ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2020/09/andrei-tarkovski-le-temps-scelle-ecrit-entre-1975-et-1986-compilation-r71-pdf-de-jbl1960.pdf
Le discours de Domenico dans ce film est particulièrement… visionnaire ?
Quel ancêtre parle en moi ? Je ne peux pas vivre simultanément dans ma tête et dans mon corps ; voilà pourquoi je ne peux pas être juste une personne ! Je peux ressentir une quantité innombrable de choses. Il ne reste plus de grands maîtres. Voilà le véritable mal de notre temps. Le chemin du cœur est submergé d’ombre. Nous devons écouter des voix qui semblent inutiles dans des cerveaux remplis d’une tuyauterie d’égout, de murs d’école, de bitume et de paperasserie de sécurité sociale ; le bourdonnement des insectes se doit d’entrer. Nous devons tous nous emplir les yeux et les oreilles de ces choses qui sont le début d’un grand rêve. Quelqu’un doit hurler que nous allons construire les pyramides et ça n’a pas d’importance si nous ne le faisons pas ! Nous devons maintenir ce souhait, ce désir et étirer tous les coins de l’âme, comme un drap sans fin. Si vous voulez que le monde progresse, nous devons nous tenir par la main, nous devons mélanger les soi-disant sains avec les soi-disant malades. Vous les gens sains ! Quel est le sens de votre santé ? Les yeux de l’humanité plongent vers l’abîme dans lequel nous nous précipitons. La liberté est inutile si vous n’avez pas le courage de nous regarder dans les yeux, de manger, de boire et de dormir avec nous ! Ce sont les soi-disants sains qui ont amené le monde au bord de la catastrophe. Homme, écoute ! En toi, l’eau, le feu et puis les cendres.
Où suis-je lorsque je ne suis ni dans la réalité ni dans mon imaginaire ?
Voici mon nouveau pacte avec le monde :
Il doit faire soleil la nuit et neiger en août. Les grandes choses finissent, les petites perdurent. La société doit de nouveau être unie au lieu d’être fragmentée. Regardez la nature et vous verrez que la vie est simple. Nous devons retourner là où nous étions, au point où vous avez pris le mauvais chemin. Nous devons retourner à la fondation principale de la vie, sans salir l’eau.
Dans quel monde vivons-nous si c’est un fou qui vous dit : Honte à vous ! Et maintenant, musique !…
Le plan de Schwab, le fondateur du forum économique, est de nous enfermer dans des villes connectées, d’où nous ne sommes pas censés sortir. Alors pas de souci pour les transports, le vélo conviendra parfaitement. Faites des rapprochements, tout se tient. Ils ne sont pas idiots du tout. Ce n’est qu’en connaissant leur plan qu’on peut les contrer.