« Armanderie. Il n’aura fallu attendre que 48 heures pour que le ministre de l’économie se plante ». L’édito de Charles SANNAT

Source Insolentiae

Dans un article de ce lundi 23 septembre j’évoquais la passation surréaliste où le jeune Antoine Armand faisait un portrait élogieux du bilan à Bercy de Bruno Le Maire, lors de la passation ministérielle, appelée pot de départ dans la vraie vie par les vrais gens, c’est-à-dire nous.

Bref, à cette occasion j’avais dit que le jeune homme me semblait prometteur et en lice pour être l’un des premiers à être gratifié du titre de mamamouchi en exercice.

Après son intervention politiquement “brillante” et d’un tat sans précédent lors de la matinale de France Inter c’est chose faite.

Antoine Armand est un mamamouchi qui a tout des plus grands, et… avec lui on va bien rigoler, mais je ne suis pas certain que cela dure très longtemps.

Dans le gouvernement et à ce stade, on peut également décerner un titre de mamamouchette à la mini-stresse de l’Education Nationale qui semble bien partie pour nous faire une Oudéa-Castéra.

Alors qu’il va devoir sortir un budget pour le pays, il ne veut pas parler au RN…

De vous à moi, vous pouvez ne pas aimer le RN ou faire œuvre de castor junior en construisant des barrages pour lutter contre l’estrèèème droâte, je m’en fiche comme d’une guigne. Vous pouvez être pro-RN je m’en fiche itou comme aurait dit mon maître en formule drôle Alain Gillot-Pétré.

Pourquoi ?

Parce qu’être pour ou contre le RN n’est pas le sujet quand on analyse la situation et c’est encore moins le sujet pour le jeunot de Bercy, le bébé de l’économie qui doit faire voter un budget sans que le gouvernement ne tombe en raison d’une censure de l’Assemblée Nationale qui a toutes chances d’être votée si le NFP et le RN la votent simultanément.

Je vous laisse écouter notre jeune mamamouchi à peine sorti du lit.

Il commence par dire notre benêt de Bercy, Benêt de Bercy ça fait BB en initiales donc comprenez bébé… hein, voilà pour ceux qui ne goûtent pas à mon second degré, qu’ils ne pensent pas le matin en se levant à la censure… et ben si mon benêt de Bercy… tu devrais penser à la censure justement, c’est même ton boulot. Faire en sorte d’unir au maximum dans une situation politique et économique complexe pour réussir à tenir la barre du navire en pleine tempête… mais quand on est un BB de 33 ans, c’est sans doute pas simple à comprendre.

Puis il enchaîne sur le Front Populaire… qui n’est pas au pouvoir puisque c’est Barnier qui est LR… Oups, la bourde.

Enfin il achève par un poncif sur l’arc républicain dans lequel LFI serait mais pas tous ses députés quand même (dérapage contrôlé suivi d’un rattrapage aux branches), pour mieux dire que le RN était infréquentable…

Papa Michel Barnier souffle dans les bronches à BB…

Bon évidemment face à cette première sortie désastreuse du BB de l’économie, papa Michel l’a appelé sur son téléphone portable et notre BB s’est fendu d’un communiqué qui dit “oups” désolé, on va parler avec tout le monde hein… allez votez pas la censure les vilains RN j’arrête de parler des castors juniors et de ces histoires de barrage en forme d’arc républicain. Allez, on est copain. Papa Barnier vient de lui mettre sa première fessée.

Après les Lagourderies de Christine qui nous parlait de la stratégie de la Rilance (la rigueur dans la relance ou l’inverse), les Lemerderies de Bruno et ses histoires pornos avec 1 000 milliards de dettes en plus, voici les Armanderies.

D’ailleurs, je vous propose que l’on surnomme Antoine Armand Jordy.

Oui…

Jordy.

En référence à ce grand chanteur dont le tube est resté dans les annales (je ne parle pas de celles de Lemaire hein) et dont le titre… est… “Dur dur d’être un bébé”.

Vidéo

On va bien rigoler.

Dommage que ce soit avec notre argent, nos avenirs et nos vies.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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Un Commentaire

  1. et c’est bien plus,il ne compte pas le « hors bilan »..
    suivre M touati
    ..
    48 h c’est rien,pour un anniversaire ça coute aussi 2,6 millions d’euros
    la caisse des dépots à le droit de fêter son anniversaire..
    « Les 6 000 salariés, dont 2 000 acheminés en TGV depuis Angers ou Bordeaux ont été conviés aux agapes.
    Une transhumance à 500 000 euros, avec train et nuit d’hôtels compris.

    S’y ajoutent les menus frais de bouche : 700 000 euros de repas et de petits-fours pour nourrir ce beau monde toute la journée », raconte l’hebdomadaire.
    La location du Grand Palais a coûté quant à elle 340 000 euros. Il fallait bien ça pour accueillir François Hollande, venu en personne pour fêter le bicentenaire de ce « bras armé » de l’Etat
    http://www.politique.net/2016012101-caisse-des-depots-bicentenaire.htm

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