Source Observateur-Continental
La présidente des sénateurs communistes (groupe CRCE), Eliane Assassi, a dénoncé une attaque contre la démocratie et les droits du Parlement.
«Le Sénat a adopté, dans la nuit de mercredi 8 à jeudi 9 mars, l’article clé -l’article 7- du projet de réforme des retraites portant de 62 à 64 ans l’âge légal de départ en retraite», note TF1, précisant: «le vote a été acquis par 201 voix contre 115 sur 345 votants».
«Je me réjouis que les débats aient permis de parvenir à ce vote», a ensuite tweeté, la première ministre française, Elisabeth Borne.
La présidente des sénateurs communistes (groupe CRCE), Eliane Assassi a dénoncé un «coup de force» de la part de la droite sénatoriale au Sénat, évoquant «une procédure peu usitée au Sénat (Recours du groupe LR à une procédure qui fait tomber tous les amendements des groupes de gauche déposés sur l’article 7 sur les 64 ans)»: «Le recours à cette procédure est un acte de faiblesse. C’est une attaque contre la démocratie!». «Une attaque contre la démocratie et les droits du Parlement (au droit d’amendements!)», a-t-elle rajouté.
Les sénateurs CRCE ont brandi leurs pancartes dans l’hémicycle: «Retraite à 64 ans, retrait!» et tweeté: «La droite vient de voter l’article 7 de la réforme des retraites qui prévoit le report de l’âge légal à 64 ans. Il reste 13 articles. Le combat dans l’hémicycle comme dans la rue continue!»
«L’ensemble des groupes de gauche quitte l’hémicycle pour dénoncer l’atteinte au droit d’amendements», a tweeté le CRCE.
«Nous refusons de participer à cette pantomime et nous quittons l’hémicycle ce soir», a déclaré Eliane Assassi.
Selon le projet du gouvernement, l’âge légal de départ en retraite doit être progressivement relevé de 62 à 64 ans, au rythme de 3 mois par an à partir du 1er septembre 2023 jusqu’en 2030. En outre, pour obtenir une pension sans décote, dite «à taux plein», la durée de cotisation requise passera – si le texte est adopté – de 42 ans actuellement (168 trimestres) à 43 ans (172 trimestres) d’ici 2027, au rythme d’un trimestre par an, souligne TF1.
Les débats à la chambre haute (Sénat) reprendront jeudi à 10h30 autour d’un amendement polémique de Bruno Retailleau qui plaide pour que l’extinction progressive des régimes spéciaux, votée à l’article 2, s’applique aux salariés déjà en poste.
BFMTV a fait remarquer: «La réforme des retraites prévoit de supprimer certains régimes spéciaux, mais pas tous. Ceux des parlementaires seront notamment préservés. Si les avantages ont peu à peu disparu avec le temps pour les députés, ce n’est pas le cas des sénateurs. Quand au président de la République, il n’est pas prévu non plus de toucher à son régime très, très spécial et avantageux».
bonjour
Vous voyez que nos parasites de sénateurs ne dorment pas toujours , mais parfois votent………………que de travail , vivement notre retraite bien « méritée » ……………………!
Et dans le genre comique, Macrotte a annoncé qu’il ne rencontrerait pas les syndicats.
La loi est passée, pas de négociations, le peuple n’existe pas.
Comme je le disais hier, soit c’est foutu, soit il faut en finir avec les manifs à pépé et passer à des actions que la bonne morale et la loi ne sauraient approuver.
Sauf que quand on voit comment on a réagi à la crise du covid, je n’ai absolument aucun espoir pour la suite.