« Retour du quoi qu’il en coûte et des aides d’Etat… ! » L’édito de Charles SANNAT

Par Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Tout va bien, la croissance sera là, il n’y a pas de problème de déficit, le gouvernement a parfaitement géré la situation, bref, la situation est sous contrôle, et non la caisse n’a pas été « cramée » malgré des centaines de milliards que nous n’avons dépensés en plus depuis le début de cette crise sanitaire.

Il y a quelques semaines notre Bruno national, le mamamouchi en chef de l’économie économique, nous disait que c’était la fin du quoi qu’il en coûte.

Vous savez, je l’aime bien moi le Bruno.

C’est pas tant qu’il soit sympa comme garçon, c’est que je trouve qu’il est drôle.

Moi, il me fait rire, et rire par les temps qui courent c’est rare !

Par exemple Bruno, il a un rêve, un « french dream », un peu comme l’American dream mais sans le coca ! Alors quand il expose sa « vision » en anglais dans le texte et en VO, avec mes poules et mes chats, du haut du grenier, du fin fond de notre Normandie, nous rions un peu dans ce monde de brutes !

Alors riez aussi…

Donc Nono le robot distributeur de billets reprend du service !

« Événementiel, traiteurs, agences de voyages et salles de loisirs « indoor » bénéficieront d’un soutien renforcé »

Le Figaro revient dans un article sur les dernières mesures gouvernementales détaillées hier mardi et concernant les conditions du « soutien spécifique » dont feront l’objet ces secteurs qui pâtissent de la reprise de l’épidémie de Covid.

« Les entreprises de l’événementiel, les traiteurs, les agences de voyages et les salles de loisirs «indoor» dont l’activité pâtit de la reprise épidémique, feront l’objet d’un «soutien spécifique» en décembre, avec une prise en charge de leurs coûts fixes si leur perte de chiffre d’affaires dépasse 50 % notamment, annonce le gouvernement ».

« Pour le mois de décembre, les entreprises les plus affectées par la situation sanitaire pourront bénéficier du dispositif +coûts fixes+ dès lors qu’elles perdent plus de 50 % de leur chiffre d’affaires et qu’elles connaissent des pertes d’exploitation (EBE négatif)», précise mardi un communiqué du ministère de l’Économie. Ce dispositif permettra de compenser 90 % de la perte d’exploitation, et 70 % pour les entreprises de plus de 50 salariés, poursuit-il, avec un montant « plafonné à 12 millions d’euros par groupe, sur toute la durée de la crise ».

Le recours possible aux prêts garantis par l’État

Quant à l’activité partielle avec un reste à charge nul, elle est « accessible dès 65 % de perte de chiffre d’affaires », complète Bercy, pour les entreprises de ces secteurs qui « connaissent un ralentissement de leurs activités » lié à « l’évolution de la situation sanitaire et aux récentes recommandations sanitaires ». Par ailleurs ces entreprises peuvent toujours bénéficier des prêts garantis par l’État (PGE), des plans d’apurement de dettes de cotisations sociales et du fonds de transition, rappelle le ministère ».

Des p’tits sous, des p’tits sous partout !

« C’est bon à prendre, parce qu’une entreprise qui perd 65 % de son chiffre d’affaires, autant dire qu’elle ne peut pas vivre », a réagi auprès de l’AFP Hervé Becam, vice-président du principal syndicat de l’hôtellerie-restauration, l’Umih. Brillant le gars quand même ! Se rendre compte qu’en perdant 65 % de son CA c’est dur de finir le mois, faut au moins être vice-président d’un syndicat de machin truc. Je me demande quelle serait l’analyse percutante du président du même machin truc.

« Les organisations professionnelles doivent « tout début janvier » retrouver le gouvernement pour faire un bilan de décembre et « envisager des mesures pour les entreprises qui ont vraiment trop souffert », affirme Hervé Becam, Bercy indiquant de son côté poursuivre les consultations avec le secteur. Le gouvernement n’exclut pas d’aller « au-delà » des mesures de restriction en vigueur en cas de « reprise très forte de l’épidémie liée au variant Omicron », a affirmé mardi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal ».

Tremblez d’effroi, Omicron est là… comme Karaba la sorcière !

Vous vous souvenez de Kirikou ? Mes enfants adoraient Kirikou, et ils tremblaient de peur en voyant arriver la terrible sorcière Karaba, ils tremblaient « d’effroi ».

Là c’est pareil.

Faut flipper.

Faut avoir peur.

Omicron est là !

Et vous connaissez le proverbe de saison ? Non ?

Allez, je vous le dis.

Noël Omicron, Pâques au Macron.

Et si vous avez compris ce que je voulais vous dire, c’est que je me suis sans doute mal exprimé.

D’ici là mes amis, prenez grand soin de vous.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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Un Commentaire

  1. Il a de l’humour, notre Charles national ! Bravo ! « Noël Omicron, Pâques au Macron. » Il fallait la sortir celle-là !
    Eh oui, on gaspille tant et plus. C’est une façon de fermer le bec des potentiels contestataires, ceux qui se retrouveraient « une main devant, une main derrière », et de leur faire croire que, ah oui vraiment, la situation est grave et que le bateau coule à cause d’un malheureux virus.
    Le bateau coule, oui, mais pas à cause d’un virus quelconque ! Enfin si, ce virus là s’appelle Momicron, ou quelque chose comme ça. Une bestiole sur deux pattes qui brasse allègrement les sous des autres, tout en s’en mettant une bonne part dans la pocket. Tant qu’à faire…
    C’est qu’il bosse bien, le bougre, pour démolir notre pays. Il est doué le petit…

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