Ceux qui s’emploient à défendre notre culture, notre langue française ont fort à faire. Il est de notre devoir de les y aider, en bannissant tous les anglicismes qui pervertissent notre belle langue. Partagez ! Volti.
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Par Pasagenoux pour La tribune libre d’Agoravox
Tout le monde se souvient que sous la présidence de François Hollande, il ne se passait pas une semaine sans que l’on nous parle de la note que les agences de notation allaient attribuer à la France. – « Notre pays va-t-il conserver son AAA, où va-t-il descendre à AA-, voire passer à BBB », se demandait-on alors ? Il ne se passait pas une semaine non plus, sans qu’un sondage vienne nous montrer la côte de popularité ridiculement basse du président Hollande.
Aujourd’hui, apparemment, sous la présidence d’Emmanuel Macron, ces deux éléments de manipulation de l’opinion publique ont été mis en sourdine, pourquoi ? – Serait-ce à penser que notations et sondages seraient les mêmes que du temps de Hollande, et qu’il n’y aurait donc pas eu de changement avec le président de la France En Marche ?
Une chose n’a pas changé, hélas, et là, nous en sommes sûrs, et tout le monde peut le constater par lui-même, c’est la continuité de la politique du tout-anglais, une politique qui sévit partout dans le pays.
Cela a commencé bien avant Hollande, bien sûr, mais cela s’accentue avec Macron au pouvoir, un Macron élu, rappelons-le, avec l’aide de l’oligarchie anglo-mondialiste de Wall Street et de la City et des médias aux ordres, les mêmes qui, aujourd’hui, ne parlent plus, comme c’est bizarre, de sondages de popularité ni de notations financières.
Après la présidence du général De Gaulle, il semble que chaque président qui s’est succédé à la tête du pays, ait apporté sa pierre pour participer à sa lapidation finale.
Jacques Chirac qui fut un de ces présidents et qui eut droit à un hommage national lors de son décès en septembre dernier, n’échappe pas à la règle lui qui, entre autres mesures, instaura le quinquennat comme aux États-Unis, supprima la conscription, le service militaire obligatoire qui était pourtant un rempart contre le communautarisme qui va, hélas, sévir en France, comme il sévit aujourd’hui au pays de l’Oncle Sam, poussa à voter pour le traité de Maastricht, un traité qui transforma le Marché Commun, en marché ouvert au monde, de libre échange, ultralibéral, anglophone et aux ordres de Washington.
Bref, une étude montrerait que tous les présidents de la République française qui se sont succédés depuis De Gaulle ont tous collaboré à notre anglicisation-américanisation-disparition.
Avec Macron, bien sûr, nous touchons le pompon, un Macron, qui, pour mieux nous faire entrer dans l’idéologie du monde anglo-américain, est en train de tuer le modèle social et culturel français.
Ainsi finira-t-il par livrer nos caisses de retraite aux banquiers, notre chemin de fer aux multinationales, notre sécurité sociale aux assurances privées, etc.
Au niveau de l’enseignement, son problème est de livrer nos universités et nos grandes écoles au marché mondial de l’éducation, et, pour ce faire, il sait que comme en Suède, comme aux Pays-Bas ou comme en Allemagne, il faut aller vers un enseignement en anglais.
Alors, comme ceux qui l’ont précédé, Sarkozy et Hollande, notamment, Macron continue à angliciser notre système éducatif selon la stratégie, toujours la même, qui consiste à dire au bon peuple qu’il faut ouvrir les enfants au monde à travers l’apprentissage des langues étrangères, mais qui est en fait un leurre pour les enfermer dans l’anglais, prioritairement et principalement.
Ainsi, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, continue-t-il le travail de ses prédécesseurs : plus d’heures d’anglais pour nos enfants à l’école, et, parallèlement à cela, moins d’heures de français ; mise en place progressive de l’anglais précoce dès la maternelle et développement des enseignements directement en anglais à partir du primaire.
Cerise sur le gâteau, la ministre de l’enseignement Supérieur, Frédérique Vidal, a signé un arrêté le 6 décembre 2019, rendant obligatoire une certification en langue anglaise pour l’obtention de toute licence professionnelle. Autrement dit, les étudiants qui maîtriseront l’allemand, l’espagnol, le russe, l’arabe, le mandarin, etc., plutôt que l’anglais, seront tout de même obligés de maîtriser l’anglais sous peine de ne pas obtenir le diplôme. Message on ne peut plus clair aux parents et aux enfants : apprenez l’anglais d’abord et prioritairement, puisque sans lui vous n’aurez pas votre diplôme, les autres langues n’étant plus qu’optionnelles.
Qui a protesté contre cet état de fait ? – Personne !
Pourtant, il est complètement aberrant de faire apprendre l’anglais à tous les enfants de France dès le plus jeune âge, car, tout simplement, l’économie française n’a pas besoin d’avoir 100% de sa population qui sache parler anglais.
L’économie française a besoin au contraire de citoyens qui maitrisent individuellement des langues différentes, c’est-à-dire il faudrait que certains maîtrisent l’anglais, soit, mais d’autres l’espagnol, l’italien, l’allemand, le chinois, l’arabe, le portugais, le russe, le japonais, etc.
Si nous étions dirigés par des gens rationnels et non par des gens à genoux devant leurs maîtres anglo-américains, nous développerions le multilinguisme et non le monolinguisme anglais, avec pour règle, par exemple, pour les régions frontalières, l’apprentissage obligatoire en première langue (LV1) de la langue du pays voisin, plutôt que d’imposer l’anglais à tout le monde.
De plus, puisque l’anglais est prétendument une langue facile à apprendre d’après ce qu’en dit la propagande officielle largement répandue par nos médias, pourquoi alors l’apprendre si tôt à nos enfants ? Ne serait-il pas plus logique et plus intelligent, dans ces conditions, de l’apprendre plus tard en seconde langue étrangère ?
Ainsi, après avoir appris une première langue étrangère dite « difficile », ce serait une partie de plaisir pour les enfants que d’apprendre une langue aussi « facile » que l’anglais en seconde langue étrangère.
Hélas, ce n’est pas cette logique qui habite le cerveau de nos décideurs et politiciens, ce serait plutôt la logique de servir les intérêts de l’anglosphère bien avant ceux de la France, de la Francophonie et du plurilinguisme, en général.
Quelle stratégie adopter alors pour tenter de leur faire changer de logique ? Eh bien, l’Afrav, l’association que j’ai l’honneur de présider, a décidé de leur faire des procès, des procès, car si nos politiciens ont été insensibles jusqu’à maintenant à nos lettres de protestation, lettres qu’ils ont pour la plupart jetées au panier, il leur sera plus difficile de passer outre celles qui transiteront entre les mains d’un juge.
Régis Ravat, Président de l’A.FR.AV,
alias Pasagenoux (Voir son site)
Totalement d’accord
La présence de l’anglais devient très pesant , on voit de plus en plus de publicité avec de l’anglais et une petite traduction en bas de page.
Sans parler de mot passé dans le langage courant dont on n’a pas de traduction en Français ou si une équivalence existe elle n’est jamais utilisé comme camping car , brainstorming , challenge , tee shirt
– Caravane-autonome.
– Remue-méninges.
– Compétition ou défit.
– Maillot(si manche), ou marcel (si sans manche).
…Il tient qu’à nous de les utiliser.
Dèsolè……
Mais il y a quelques annèes un seul homme politique s’est battu contre la loi Fioraso du tout Anglais à l’universitè:
François Asselineau……encore lui.
Sur apostrophe avec Bernard Pivot, il me semble, ce n’est pas une certitude ? que le problème a été évoqué, donc ce n’est pas hier !
Je suis d’accord que cette standardisation et dictature de l’anglais est agaçante. Comme on le fait d’ailleurs avec la technologie: aujourd’hui, pour bosser, on nous dit souvent qu’il faut maîtriser l’anglais et l’outil informatique. Y ‘aurait des tas de trucs à dire là dessus.
MAIS: je crois que le combat est (était) en amont. N’oublions pas que le français n’est pas une langue que nous avons choisie. Elle aussi nous a été imposée.
https://www.partage-le.com/2020/01/22/imposer-le-francais-detruire-les-patois-et-les-cultures-locales-construire-la-france-par-eugen-weber/
…Qui est ce « nous » ???
Il est aussi vrai que les patois « nous » furent imposés par les courants barbares.
Dés lors, on va jusque où comme cela et que cela change-t’il dans le constat actuel ?
Ce « nous », ce sont les personnes qui naissent dans les frontières (artificielles) d’un « pays » nommé « France » (ou ses colonies).
C’est important d’en prendre conscience, car sinon on se bat pour sauver notre bourreau. Comme de se battre pour sauver une école, une usine etc. Ne sauvons pas un système qui nous broie.
Accepter « le moindre mal », le « moins pire » ce n’est pas satisfaisant.
Tout ça pour dire que c’est bien d’être conscient de ce qui se met en place (notamment avec l’anglais imposé) mais que ce n’est que le prolongement d’une colonisation de nos êtres commencée depuis longtemps.
Donc je m’en branle de sauver la langue française, et encore plus si c’est avec les outils du système (la « justice »).
Il est aussi important de prendre conscience qu’avec ce raisonnement
tu ne te reconnais dans aucune communauté et n’a donc besoin d’aucune langue commune pour….rester seul.
Peut-être.
Rien ne nous empêche de recréer de nouvelles communautés, ou encore de s’adapter à celles, proches, de notre voisinage et de faire avec. Mais je ne vois vraiment pas le sens de s’identifier à des millions de personnes.
Et puis de toute façon, les vastes unions imposées (telles que l’UE aujourd’hui) n’ont pas endigué la solitude, bien au contraire. Les gens crèvent seuls chez eux, prisonniers du systeme. C’est le discours du « repli sur soi », propagande classique, qui nous empêche de réfléchir.
Je ne sais pas si nos jeunes ont fait de gros progrès en anglais ces dernières années mais il suffit de lire les commentaires des internautes sur les forums pour être édifiés… en français, ils sont nuls.
Même sur le logiciel bancaire de la poste. Une fenêtre est apparue avec une phrase en anglais.
C’est très grave quand on vit en France. Bande de ploucs.
Ce qui est rigolo, c’est que malgré la présence de l’Anglais partout, les gens le parlent et le comprennent toujours aussi mal…
Et d’un autre côté je critique toujours autant les freins qui sont mis pour que le peuple n’apprenne pas les langues.
Quand je mets un film en Anglais avec sous-titres anglais, on lit ce qu’on entend.
Mais avec des sous-titres français, c’est jamais pareil, le traducteur français doit toujours faire du style, mettre les phrase positives en négatif, par exemple. Sans parler de tous les contre-sens. Surtout pas ecrire ce qui est dit texto, ça pourrait aider à apprendre… (le français aux étrangers, par exemple…) Or il faut rester c…
« Ce qui est rigolo, c’est que malgré la présence de l’Anglais partout, les gens le parlent et le comprennent toujours aussi mal »
Ca c’est bien vrai ! et j’ai l’impression que c’est de pire en pire pour se comprendre, je pense au langage direct pas de celui du virtuel
Nous devrions commencer par attaquer en justice les hommes politiques qui nous trompent, nous mentent, nous escroquent et nous spolient, non ?
sous Hollande, une loi et passée, spécifiant que « progressivement, dans les universités et la recherche l’anglais va REMPLACER le français »… or dans la constitution française, il est dit: « en France, la langue c’est le français »…
et il y a quelques années, avant le 1er ministre grec actuel, un ministre grec a dit qu’il était anormal que des traités au sein de la communauté européenne soient signés en anglais, et pas, au moins, dans la langue du pays et en anglais, les deux.
what the fuck !