Vie extraterrestre : une exoplanète livre les indices les plus probants à ce jour

Éternelle question que de savoir si nous sommes seuls dans l’Univers… Des indices sont présents mais, la prudence reste de mise. À la vitesse de la lumière : 300.000 Km/seconde, il faudrait 125 années-lumière pour aller voir sur place…

Source TrustMyScience

Image d’illustration par Chepalos de Pixabay

Sommes-nous seuls dans l’Univers ? La série culte X-Files l’affirmait : « La vérité est ailleurs ». Et si elle se trouvait à 124 années-lumière de la Terre ? Une équipe internationale d’astronomes affirme avoir détecté les signaux les plus convaincants à ce jour d’une possible activité biologique au-delà de notre système solaire. Leurs observations de l’exoplanète K2-18b, dans la constellation du Lion, révèlent la présence de molécules que l’on associe, sur Terre, à des processus vivants. Une découverte intrigante, encore débattue, mais qui pourrait marquer une avancée majeure dans la recherche d’une vie extraterrestre.

K2-18b, détectée en 2015, intrigue les chercheurs par ses caractéristiques inhabituelles. Classée parmi les « super-Terres », cette exoplanète possède une masse environ neuf fois supérieure à celle de la Terre et affiche un diamètre 2,6 fois plus grand. Elle gravite dans la zone dite « habitable » de son étoile — une naine rouge, plus froide et plus petite que notre Soleil —, complétant une orbite en 33 jours terrestres. Sa température de surface, selon les estimations, pourrait être comparable à celle de la Terre.

Les recherches ont été dirigées par le professeur Nikku Madhusudhan, astrophysicien à l’Université de Cambridge. En 2019, des données issues du télescope spatial Hubble avaient déjà révélé des traces de vapeur d’eau dans l’atmosphère de K2-18b. Certains scientifiques avaient alors évoqué la possibilité d’un monde recouvert d’océans, sous une enveloppe riche en hydrogène. …/…

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4 Commentaires

  1. « À la vitesse de la lumière : 300.000 Km/seconde, il faudrait 125 an(nées-lumière) pour aller voir sur place…  »

    Ca dépend de quel point de vue.
    Si on avait le moyen d’accélérer instantanément à la vitesse de la lumière, et de maintenir cette vitesse tant qu’on veut, pour le voyageur, parcourir 15 milliards d’années-lumière se ferait en quelques secondes. Plus on approche de la vitesse de la lumière, plus le temps ralentit.
    Par contre, pour ceux qui sont restés au point de départ, le temps continue de s’écouler normalement. 125 AL prendrait donc quelques secondes pour le voyageur, et 125 ans pour l’observateur sur la planète d’origine.

    Qui serait volontaire aujourd’hui, pour partir voir cette planète même à la vitesse de la lumière, en sachant qu’en passant 1 an sur place, il rentrera en ayant vieilli d’un an, le 19 avril 2275 ?

    Prenez en considération qu’il y a 250 ans (125×2), C’était Louis XVI le chef de l’état, Lavoisier découvrait le rôle de l’oxygène dans la combustion, et c’était une révolution scientifique. Dit autrement, une fois de retour, si il n’y a pas eu d’apocalypse, faudra qu’on vous explique comment faire pour aller couler un bronze…

  2. et le pont Einstein Rosen tu en fait quoi………………….?

    • D’une, ce n’est qu’hypothétique.

      De deux, un trou noir n’est pas un trou, mais un noyau de matière ultra super dense. Un trou de ver n’est donc pas un trou noir, et aucun n’a jamais été détecté. Un trou noir va de pair avec une « singularité gravitationnelle ». C’est une région de l’espace-temps au voisinage de laquelle certaines quantités décrivant le champ gravitationnel deviennent infinies quel que soit le système de coordonnées retenu. Du coup, le « passage », c’est plus une vue de l’esprit qu’un fait avéré. Et au passage, ce principe de singularité nous vient de la relativité générale, mais la singularité en elle-même n’appartient pas à l’espace-temps. Bref c’est un truc qu’on est totalement incapable de comprendre, même si quelqu’un qui saurait ce que c’est nous l’expliquait (un peu comme essayer d’expliquer la physique quantique à un homme des cavernes).

      De trois, en admettant que ce soit possible, il faudrait non seulement générer assez d’énergie pour le créer, pouvoir choisir l’endroit ou il mène, être capable de le rendre assez stable pour passer au travers.

      De quatre, il faudrait pouvoir passer la singularité sans être écrasé et réduit à un tas de on sait même pas quoi.

      De cinq, un trou de vers est censé être un passage dans l’espace-temps, il faudrait pouvoir contrôler non seulement le lieu, mais aussi l’époque ou il envoie. Le passage pourrait tout aussi bien prendre une seconde que cent milliards d’années.

      De six, on a jamais vu de trou blanc, censé être la « sortie » d’un trou de ver, Pourtant, des trous noirs, y’en a un paquet, alors des trous blancs, il devrait y en avoir plein partout aussi. Et rien ne dit que ce serait une bonne idée de faire apparaître ce « trou blanc » à coté de notre destination, tout comme de faire apparaître un trou noir à coté de notre point de départ…

      Bref, c’est un truc dont on ne comprend absolument rien, mais on essaye de l’expliquer quand même et on se fait des films à partir de nos maigres connaissances. C’est du niveau d’une croyance moyen-âgeuse qui dirait qu’un maelström océanique est un portail qui conduit vers les enfers, ou nous emmène vers un océan inconnu, genre l’antre de Davy Jones pour Jack Sparrow. La réalité, c’est juste un tourbillon, et quand tu es aspiré dedans, tu crèves, fin de l’histoire.

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