Par H16
Petit-à-petit, la poussière de la semaine journée électorale américaine retombe et, avec elle, l’excitation de cet événement dont beaucoup comprennent – souvent confusément – qu’il va fortement influencer le monde pour les prochains mois. Et comme on l’avait déjà prévu dans ces colonnes et ailleurs, la situation va encore devoir s’éclaircir.
Eh oui : comme l’avaient prévu les vilains complotistes – il s’agit essentiellement de ces individus qui sont parvenus à se décrocher des médias mainstream – ces élections ont duré longtemps après la fermeture des bureaux de vote. Si une vérité fait jour à la suite de ces dernières heures, c’est que le peuple américain semble incapable d’organiser des élections à la fois sûres, transparentes et bornées dans le temps…
Ou plus exactement, il apparaît – là encore, comme prévu tant ici que par la plupart des complotistes précédemment cités – que tous les moyens furent bons pour le camp démocrate pour rendre l’ensemble du processus aussi chaotique que possible, à tel point que toute déclaration de victoire d’un candidat quelques heures après la fin des scrutins revient à déclencher d’homériques batailles de chiffres et, inévitablement, juridiques (sans même évoquer l’ingérence étrangère, dont le leitmotiv semble coller à Trump dans la bouche de tous ses opposants avec une sorte d’obsession véritablement pathologique).
Cependant, toutes les gesticulations et les manœuvres observées n’ont un sens que dans un seul cas, celui où Harris a perdu et où Trump va retrouver le pouvoir dans deux mois et demi, quoi qu’en disent les médias de grand chemin.
Bien évidemment, à l’heure où paraissent ces lignes, rien ne permet encore de l’affirmer, mais la panique clairement affichée par les Démocrates et déjà largement perceptible chez eux quelques jours avant le scrutin, les mines grises et déconfites des analystes et des commentateurs médiatiques, les réactions gênées des dirigeants occidentaux ne permettent guère de doute : si Kamala Harris l’avait emporté ou si elle avait des chances sérieuses et surtout crédibles de décrocher la timbale, les mines seraient plus détendues et les teints moins gris.
Dès lors, il apparaît clair que les prochaines semaines seront particulièrement agitées aux États-Unis, que tous les moyens, légaux et moins légaux, seront convoqués pour interdire à Donald Trump de retrouver son fauteuil à la Maison-Blanche, mais que, compte-tenu du soutien populaire dont il jouit, il le retrouvera quand même.
Ceci ne surprendra que deux catégories de personnes.
La première est composée de ceux qui sont restés campés sur l’idée que la presse, la radio et la télévision du XXe siècle apportent une information sûre et non biaisée. Ceux-là vivent dans une époque révolue et deviennent les outils de résistance aux changements que l’internet et les médias alternatifs ont apportés ces 20 dernières années. Ils représentent le point d’ancrage à la fois des vieilles technologies et des techniques de manipulation psychologique mises en place sur ces dernières par les gouvernements au cours du siècle passé. Cela fait des décennies que ces médias et ces méthodes ont été employés, avec grand succès, pour orienter les opinions et les tendances dans la société, et ceux qui leur accordent encore de l’importance et de la crédibilité, bien que de moins en moins nombreux, comptent encore beaucoup dans ce qui forme « l’opinion publique ».
Cependant, cette « opinion publique » l’est déclarée essentiellement… par ces mêmes médias dont la confiance s’étiole visiblement chaque jour davantage :
Dès lors, à mesure que les populations les moins jeunes parviennent elles aussi à se détacher des médias menteurs de grand chemin, ne reste plus que la deuxième catégorie de personnes qui seront encore étonnées de l’issue inévitable de ces élections : celles qui ont un intérêt bien compris à ne surtout pas voir Trump revenir en poste. Dans cette dernière catégorie, on trouvera sans problème ceux qui ont bénéficié de toutes les corruptions et de toutes les connivences possibles dans les administrations tenues tout autant par les Démocrates (Biden et Harris en tête) que par les Républicains (comme les Bush notamment).
On pourra d’ailleurs s’interroger sur la longue liste des clients de Jeffrey Epstein et des fréquentations de Sean Combs (P. Diddy) qui, eux aussi, ne doivent voir le retour de Trump au pouvoir qu’avec une grande appréhension, certaines des promesses du politicien fantasque ayant été suivies d’effet…
Bref, tant que le 47ème président n’est pas officiellement en fonction en janvier prochain, tout peut encore arriver. Au delà des tentatives d’assassinat, de « révélations » aussi fracassantes que folles mais qui serviraient de prétextes à empêcher le candidat réellement victorieux d’accéder au poste, on peut même imaginer des manœuvres de tous types pour soit empêcher le Congrès de valider toute nouvelle présidence Trump, soit empêcher les grands électeurs désignés lors de ces élections de faire valoir leur vote.
Certes, il serait par exemple compliqué de faire basculer la chambre basse (des représentants) en faisant éliminer – politiquement ou physiquement ? – les Républicains surnuméraires, ou en faisant chanter certains d’entre eux mouillés dans différents trafics, afin de garantir que le Congrès ne puisse pas valider l’élection : il apparaît en effet qu’aussi bien le Sénat que la Chambre vont basculer fermement du côté Républicain, donnant à Trump un véritable boulevard pour ses politiques (et les nominations qu’il voudra aux places qu’il voudra dans son administration)…
Mais on peut aisément imaginer des tensions internationales grandissantes aboutissant à un début de conflit (Moyen-Orient, Asie, Russie, les possibilités ne manquent pas), un ou des attentats majeurs (par exemple sur ces représentants du Congrès), des émeutes plus ou moins pacifiques mais si profondes qu’elles perturberaient le processus d’inauguration de la nouvelle présidence, ou, plus « simplement » encore, un effondrement boursier d’ampleur majeure dont le timing arriverait juste à point pour durablement affecter les capacités réelles de la nouvelle administration à obtenir quoi que ce soit de positif au moins les premiers mois…
Dès lors et comme prévu, évoquer des tensions et des litiges pour les semaines qui s’ouvrent est un délicat euphémisme. Comme prévu, l’instabilité politique des États-Unis devrait s’étaler sur ces semaines ; après tout, rien ne doit être laissé au hasard par des individus qui ont tenté d’assassiner leur opposant et qui ne sont pas réputés pour considérer le peuple (américain ou, à plus forte raison, étranger) comme autre chose que du bétail.
Bref, le plus délicat est clairement encore devant nous et selon toute vraisemblance, s’il doit y avoir une tempête, le moment semble bien choisi pour qu’elle se déchaîne.
H16
Voir aussi :
- En coulisse, la guerre de 5e génération fait rage
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- Des Français de plus en plus pauvres (et ce n’est pas fini)
- Ces collisions d’actualité qui montrent ce que les médias veulent cacher
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C’est vraiment une particularité USA que cette longue période entre le vote et l’investiture. En effet, la période de tous les dangers …
« Un effondrement boursier d’ampleur majeure dont le timing arriverait juste à point pour durablement affecter les capacités réelles de la nouvelle administration à obtenir quoi que ce soit de positif… » – qui serait déclenché par une nouvelle plandémie (je dis ça, je dis rien).