On ne peut que constater un changement, datant de 1943-1944, c’est-à-dire depuis l’entrée effective de Washington dans les conflits du monde. Un peu partout les populations civiles n’ont plus été seulement des victimes malencontreuses et non volontaires des batailles que se livraient “entre hommes” les soldats, même si ceux-ci souvent n’étaient que des civils en uniforme.
A partir de l’implication directe de Washington DC à ces joutes sanglantes, un peu partout on a pu assister avec horreur que cette fois, c’est VOLONTAIREMENT que les Grands Décideurs Sanglants ont fait tirer sur les civils, ou les bombarder. Cela s’est vérifié là où c’étaient les GI’s qui étaient aux prises avec ce que “les Grands” appelaient l’ennemi (y compris les bombardements en Allemagne ou en France) : propagande oblige ; mais on l’a remarqué sur d’autres théâtres d’opérations, comme le sanglant conflit entre les Hutus et les Tutsis, les raids sur le Japon ou en Yougoslavie, ce qu’on a appelé “la guerre d’Irak”, mais aussi “la guerre du ViêtNam”, “la guerre de Corée”, l’invasion de la Grenade…. Bien entendu les protégés du même Washington font de même à Gaza ou au Liban : c’est du harcèlement psychologique de haut niveau.
Il est symptomatique que ce soit la même entité qui se soit servi “sur le terrain” de la redoutable arme nucléaire : le civil n’a décidément plus du tout d’importance en tant qu’humain aspirant à simplement vivre en paix. Il y avait toujours eu parfois de grandes brutalités, comme le carnage parmi les Cathares, mais maintenant c’est un élément de perversité systématique.
Quand pareille horreur systématique s’offre avec orgueil aux regards ( « Je suis le GUIDE du Monde, tout ce que je fais est bien, suivez-moi sans murmurer, sans réfléchir, ou mourez ! » ) il ne reste qu’à cautériser soigneusement la plaie….
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