RELIGION ? L’opium du Peuple

Oui, la religion, toute religion, est l’opium du peuple, et les plus atteints sont « les plus riches », des accros à l’Argent-Pouvoir qui feront tout pour lui, et en fait peu pour eux qui sont d’éternels insatisfaits.

Lénine ? Non, Reclus-Bakounine-Kropotkine-Makhno-Landauer….. il est NÉCESSAIRE que TOUT capitalisme soit éradiqué complètement. Pour le bien de tous, y compris de ceux qui, par perversion pas forcément volontaire, se retrouveraient embrigadés à ÊTRE des capitalistes.

Cela implique : finie l’industrie, retour aux artisanats, eh oui, nécessairement. Ou plus exactement, il sera nécessaire de créer, d’inventer une nouvelle forme d’artisanat avec pour corollaire la DISPARITION totale du prolétariat, qui est l’envers de la pièce dont le capitalisme est l’avers. Il y avait du bon, dans l’organisation des Compagnons du tour de France….

Cela apporte une remise en cause du système actuel : les produits n’ont PAS à parcourir des milliers de kilomètres, ce qui rend caduque toute une industrie navale, aérienne…. tout au plus pourrait-on garder le chemin de fer, qui existe et qu’il suffit d’entretenir. Du moins les voies régionales, pas le TGV qui n’apporte que plus de vitesse.

Cela me rappelle une chanson d’autrefois :

Pour aller de Paris à Tours

Il fallait bien au moins huit jours

Évidemment ça donnait l’temps

De se connaître amplement…..

Car non content d’être puissamment dépendant de l’Argent-Pouvoir, le capitaliste est esclave du temps. Le temps pour se déplacer, le temps où la nano-seconde est la reine des les ordinateurs permettant de spéculer maintenant avec de l’argent qui ne sera disponible que dans moins d’une minute….

Serrons bien fort la bride au « Progrès », et soudain de très nombreux ennuis inhérents à notre temps seront résolus.

Non ?

JClaude

Tous les articles, la tribune libre et commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation.

A propos Jclaude

Tout châ p'tit va lin, le r'tournez-y est malin ! Blogueur depuis 22 ans (7 blogs) Auteur de 3 livres (voir sur blog principal) auto-édités

15 Commentaires

  1. Bonjour Jclaude, si j’en juge par la définition basique du capitalisme, je ne peux pas être d’accord avec toi. Je suis POUR la propriété privée. Chaque système a ses dérives. Ce n’est pas le système qu’il faudrait changer, mais notre façon de l’aborder.

    Pour ce qui est des religions, là aussi, je ne peux pas être d’accord. Certains ont fait de l’argent une religion, ok. Mais toutes les religions, pour moi, n’ont rien à voir avec une drogue. Là encore, c’est l’utilisation qu’on en fait qui le devient ou non.
    C’est comme si tu voulais tuer tous les coqs parce que certains chantent le matin, tous les chiens parce que certains mordent, et tous les humains parce qu’il y a des truands … Ou comme ces c… de chasseurs qui massacrent les sangliers au motif qu’ils font des dégâts dans les cultures.

    Il ne tient qu’à nous de prendre le temps, de remettre l’argent à sa juste place, de nous aider – ou non – des religions pour en faire des socles de vie, et non pas de nous faire gouroutiser par un système ou un autre.
    Il y a ceux qui abusent de leur libre-arbitre et en font baver les autres, il y a ceux qui bavent sur les profiteurs, il y a les riches qui le méritent, ceux encore qui utilisent leur richesse pour le bien des animaux et/ou des humains, de la nature … et oui, il y a les profiteurs, les abuseurs, qui ont tout pouvoir de part leur fortune.

    La question serait plutôt: comment pouvons-nous aborder sereinement ces situations, sans envier les autres ? Car vouloir « tuer » la richesse, n’est que la manifestation de l’envie d’être riche…

    • Bonjour Biquette,

      Ca nous change des conneries habituels.
      …Un des plus beau commentaire qu’il m’ai donné de lire ici.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

      • Le christianisme est incompatible avec le capitalisme et le système-argent »
        La racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent. »Le Pape François dénonce le capitalisme et les inégalités sociales,Le pape dénonce le capitalisme débridé, l’idolâtrie de l’argentle capitalisme, par sa nature même, engendre des conflits et des guerres, tout comme les nuages portent en eux la possibilité de l’orage.

        Il y a plusieurs raisons à cela :

        Compétition économique : Le capitalisme repose sur la concurrence entre les entreprises et les nations pour les ressources et les marchés. Cette compétition peut mener à des tensions et des conflits internationaux1.
        Inégalités sociales : Le capitalisme crée des hiérarchies sociales et des inégalités économiques. Ces inégalités peuvent provoquer des révoltes et des conflits internes1.
        Impérialisme : Les puissances capitalistes cherchent souvent à étendre leur influence et leur contrôle sur d’autres régions pour accéder à de nouvelles ressources et marchés, ce qui peut entraîner des guerres2.
        Jaurès, en tant que socialiste, voyait le socialisme comme une alternative pacifique au capitalisme, capable de promouvoir la solidarité et la justice sociale1.Le capitalisme c’est la guerre» amène le constat tout aussi évident que la guerre a existé avant le capitalisme. Comme l’a dit justement Jaime Torres Bodet: «Les guerres naissent dans l’esprit des hommes» et «la paix est avant tout, au même titre que la guerre, un état de conscience.»[1] Ainsi, comme le capitalisme c’est la guerre, la religion c’est la guerre, le nationalisme c’est la guerre. Mais aussi, lisons Saint Thomas: «Une guerre juste peut être décrite comme un os qui venge les torts», se libérer de l’occupant ou de la colonisation oblige les peuples à la guerre.

        La guerre est une réalité, mais affirmer que «le capitalisme c’est la guerre» est-ce un slogan ou une vérité? La volonté et l’affirmation de puissance sont un élément constituant de la guerre, mais les mécanismes, les logiques, les finalités, les raisons et déraisons qui mènent à la guerre diffèrent dans l’antiquité, l’ordre médiéval ou le système interétatique capitaliste. Pour faire simple, dans l’antiquité un souverain idolâtré conquiert terres, biens et esclaves,

        Est-ce que cette explication répond à votre déraisonnement https://www.youtube.com/watch?v=HL6GW20XBoo

    • Chère Biquette, je ne suis pas contre la propriété privée. Je suis CONTRE la propriété permettant d’obliger d’autres à en être « esclaves ».

  2. Oui, en soi, faire son beurre, faire l’écureuil, faire fructifier ce que mère Nature nous donne en partage, ç’est plutôt dans l’ordre des choses.
    Le capitalisme, lui, est une aberration, une copie difforme, où les lois naturelles sont travesties. Bref, je suis bien d’accord avec toi Jean Claude, même si Biquette souligne avec raison que c’est ce qu’on fait de l’outil qui importe…
    Je crois d’une part, comme chez les alcooliques anonymes, qu’il est bon de s’en remettre au pouvoir divin pour remédier à nos maux, nos addictions, et, je crois aussi qu’il est bon de se mettre au travail à notre modeste niveau pour procurer et prendre soin, soulager les abcès, panser les plaies, changer d’habitudes si elles sont néfastes… sentir la douleur, sentir tout ça et être dévoué à mère nature, avec gratitude, même si on lui tape encore et encore bien dessus. Et puis, nous sommes tous des enfants de cette mère nourricière, tous parties intégrantes de la Pacha Mama. Ça me rappelle une image de l’enfer comme étant un banquet avec des convives aux bras raides qui ne peuvent porter les mets à leur bouche… et le paradis comme ces mêmes convives se nourrissant l’un l’autre. Amen.
    … alors que j’écris ces mots devant la bibliothèque pour le wifi, le chef paysagiste m’accoste pour me dire que je dois ramener les brisures de branches que j’ai pris sans demander la permission… je plaide pour ne pas avoir à faire ça et faire quelque chose de productif à la place. On verra. Et oui, prendre sans demander, en se disant que ça ne fait de mal à personne… et oui, la propriété privée, le bien publique… Y’a du travail personnel à faire de mon côté, intérieurement autant qu extérieurement. Me mettre en service publique, sous la contrainte puisque j’hésite de mon propre chef.
    Allez, pas de quoi en faire une diarrhée mais bon la peur et le sentiment de culpabilité sont là.
    Bonne journée.

  3. Le problème, beaucoup parle de concept en ayant la définition que d’autres leur ont enseigné, sans jamais revenir à la base.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Capitalisme
    AVANT TOUT LE CAPITALISME EST
    (Dixit) « un système économique caractérisé par la propriété privée des moyens de production et la liberté de concurrence. »

    Le reste n’est qu' »extension » à travers toutes les tares humaines.

    – Capitalisme : idéologie du droit de possession, y compris de sa propre force de travail et de son corps (…à condition de ne pas la vendre, bien sûr).https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

    – Socialisme : Dépossession personnel y compris de sa propre force de travail, voir de son corps , au profit d’un bien commun désigné par d’autre.

    ….Et historiquement le « biens communs » à souvent des allures d’enrichissement personnel d’une minorité.

    • Le problème ce n’est jamais le nom de l’outil, mais l’usage que l’on en fait.

    • A la base le socialisme, c’est avant tout la recherche de l’égalité sociale. Le coté extrêmement flou de ce concept a engendré toutes sortes de variantes, qui sont bien souvent des dérives, mais l’objectif initial est plutôt pas mal.

      De fait, le socialisme ne remet pas en cause le droit à la propriété ou le droit de possession, tant que ce droit est également partagé par tous. Par contre, il remet en question le « droit » de devenir riche si tout le monde ne l’est pas. Pas de privilèges, ni de privilégiés.

      C’est donc pas une question de « bien commun désigné par d’autres », mais de bénéfices qui profitent équitablement à chacun, autant à celui qui en fait plus que les autres qu’à celui qui en fait moins.

      Le capitalisme, c’est un gros gâteau, celui qui en a fait le plus reçoit plus qu’il ne peut manger, celui qui en a fait le moins crève de faim.
      Le socialisme, c’est le même gros gâteau ou tout le monde reçoit la même part que les autres sans se préoccuper de savoir qui à le plus ou le moins contribué au gâteau.

      • « le “droit” de devenir riche si tout le monde ne l’est pas.  » Ca, c’est l’équivalent du boddhisatva qui ne veut pas atteindre l’illumination tant qu’il existera sur terre une personne qui ne l’aura pas atteint.
        Tout le monde a le droit de devenir riche, s’il le peut et le souhaite, mais je pense que tu veux dire: pas aux dépens des autres.

        « Le capitalisme, c’est un gros gâteau, celui qui en a fait le plus reçoit plus qu’il ne peut manger, celui qui en a fait le moins crève de faim. »
        Je pense qu’on peut nuancer: il y a celui qui a le don des affaires, qui peut sentir les « bons coups », sans trop bosser, celui qui prendra la bonne voie, celui qui a la chance de pouvoir faire des études constructives et qui va bosser un max …
        Et celui qui a reçu un bon héritage, et ma foi, tant mieux pour lui si ses parents … ont bien bossé aussi, non ?

        Et il a celui qui n’a pas pu faire des études mais a tellement bossé qu’il a quand même réussi, celui qui a eu la vie facile et en a bien profité, celui qui a eu des coups durs qui l’ont mis sur la paille, celui qui n’a jamais voulu bosser …

        Bref, toute une panoplie de situations diverses et variées qui fait qu’on ne peut pas généraliser, en vouloir aux riches, – un mot parfois prononcé avec mépris -, vouloir que tout le monde soit sur le même pied d’égalité. Cela n’a jamais existé et n’existera jamais, sauf, peut-être, dans les sovkhozes et les kolkhozes ? Des régimes peu enviables il me semble. Nos élites n’ont jamais cherché à élever les « masses », à aider ceux qui ont des difficultés, bien au contraire.Les moutons sont gouvernables, pas les autres.
        « Vous êtes l’élite » a dit un jour le fameux Alexandre, à un parterre d’individus choisis, « les autres sont des bouches inutiles » !
        Il faut avoir la gnac pour réussir, si tant est qu’on peut définir ce verbe.

        • « Et celui qui a reçu un bon héritage, et ma foi, tant mieux pour lui si ses parents … ont bien bossé aussi, non ?  »

          Ben pas vraiment en fait.

          Imagines 100 personnes, Et 100 parts de gâteau qui peuvent nourrir une personne.
          Si l’un a un bon héritage et a bien bossé, il a 3 parts. Ca signifie que 2 personnes vont devoir crever de faim.
          Et si il a un super bon héritage, et qu’il a super bien bossé, il va avoir 10 parts, il ne pourra pas manger les 10, mais il les aura, et c’est 9 personnes qui vont crever de faim pendant qu’une sera dans l’opulence et le gaspillage.

          Comme nos zélites aiment à le dire de nos jours, les ressources sont limitées. On ne peut pas tous réussir, on ne peut pas tous être riches. Pour qu’un riche puisse être riche, il faut qu’un tas de gens soient pauvres. Tu dis que le riche a mérité sa richesse, ça implique que le pauvre mérite son sort ? Ca veut dire que ceux qui crèvent de faim avaient qu’a réussir et faire partie des riches, comme ça ils auraient pu gaspiller aussi en regardant les autres crever, et dire d’eux que c’est juste des losers jaloux ?

          J’partage pas trop ta vision des choses. C’est la loi de la jungle ça. Le fort bouffe ce qu’il veut, et le faible, il a qu’a crever pour servir le fort et espérer ramasser ses miettes.

          Quant-à la définition d’avoir la niaque, on dit que c’est d’être combattif, avoir la volonté de vaincre, mais dans les faits, c’est écraser les autres, ignorer leur souffrance, et s’approprier de force ce qu’ils possèdent. J’suis pas convaincu qu’on puisse en parler comme d’une qualité, mais bon, je tiens surement un discours de perdant.

          • bonsoir Radagast
            tu dis , en réponse a Biquette : »Tu dis que le riche a mérité sa richesse, ça implique que le pauvre mérite son sort ? Ca veut dire que ceux qui crèvent de faim avaient qu’a réussir et faire partie des riches, comme ça ils auraient pu gaspiller aussi en regardant les autres crever, et dire d’eux que c’est juste des losers jaloux ? »
            Je ne pense pas que ce soit son propos , il me semble que le problème est plutôt l’accaparement des richesses ! je me souviens d’une étude faites , il y a quelques décennies , qui indiquait que , avec une répartitions égale des richesses , il suffisait a chaque individu , en âge de le faire , de travailler , quelques heures par semaine (je crois que c’est 2h , mais pas certain ) pour que chacun soit en mesure de subvenir a ses besoins premiers (alimentaire logement médical entr’autre) et si un quidam voulait s’offrir un truc « inutile a la vie , il lui restait a bosser plus pour se le payer !! quand aux autres , qui ne sont pas tous des fenéants , ils pourraient exercer leurs passions , et améliorer cette société , par de la qualité , de la connaissance et du travail respectueux du Vivant et bien fait !
            ça rejoint un peu , l’idée de Bernard Friot et son revenu de base ! qui serait que chaque individu perçoit un salaire a vie , qui lui permettrait , au final , de bosser pour le plaisir de ce qu’il fait et de ce qu’il apporte a la société ! ce qui , en sois même est déjà une belle valeur qui n’est plus mise en pratique dans notre (sic) systéme !
            Tout ça serait possible , si les quelques multi millionnaires , ou plus , rendaient , leurs avoirs ‘pas toujours bien acquis , et les mettaient dans le « pot commun » …….
            exemple , parmi d’autres : B Arnaud avait en 2019 : 100 milliards de dollar americain , a peine 5 ans plus tard , , il a 233 milliards !!! est ce « normal , quand tant de gens se crèvent a des boulot de m….e pour ne même pas pouvoir se nourrir ou se loger ?? qu’est ce qu’il a fait pour le « bien commun  » ??

            • – C’est très beau comme principe et sur le fond j’abonde. Mais je connais l’être humain et j’ y voit un tissu de niaiseries.

              -L’homme est comme il est.
              Et si cela ne correspond pas à ce que l’on attends de lui, alors force est de le forcer.
              …Et le forcer, que cela soit de « gauche » ou de « droite », cela reste une mise en esclavage.

  4. Coucou 🙂
    c’est d’abord vouloir du pouvoir !
    Et certains utiliseront la religion pour y arriver.

    D’autres tout simplement jouer avec l’argent.

    Et le pouvoir, pourquoi faire ?

    C’est avant tout pour avoir accès au sexe quand on veut avec qui ont veut, et plus d’argent tu auras et pire tu assouviras tes pulsions et fantasmes, aussi dévient soient ils… la réalité elle est là…

    Je parle pour la majorité hein, car oui heureusement ils existent aussi des personnes qui sont capable d’aller au delà de ça.

    Mais le vulgum pecus totalement conditionné et formaté par la société, c’est ainsi qu’il va fonctionner…

    Akasha.

  5. Alors là, bravo, on redécouvre Marx, c’est la preuve d’une grande capacité à se remettre en question de la part des Moutons Enragés, enfin au moins un. Biquette me fait penser à un type, quand la gauche est arrivé au pouvoir en 81. Je vivais dans le Tarn et Garonne, à l’époque et la Dépêche a rapporté une anecdote. Un paysan a trucidé tous ses canards et en a fait des confits pour pas que la gauche les nationalise. µ
    Sauf que, Biquette, la gauche marxiste elle veut nationaliser les grosses boites, les gros exploiteurs du salariat corvéable, elle veut pas te priver de ton lopin ou de ton artisanat, ou nationaliser les TPE. Y a une différence entre l’exploitation structurelle et le patron qui bosse avec ses employés en gagnant juste un peu plus. Même si l’idéal serait que dans une boite chacun participe, commande la production dans un collectif de type SCOP.

    • – Marx tout le monde en parle, personne ne l’a lu.

      -« , la gauche marxiste elle veut nationaliser les grosses boites, les gros exploiteurs du salariat corvéable, elle veut pas te priver de ton lopin ou de ton artisanat, ou nationaliser les TPE. » (Dixit)

      Sauf que c’est exactement ce qu’a fait Lénine avec la Russie devenue URSS.

Les commentaires sont clos.