L’épidémie de mpox en Afrique

Source STATISTA

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré, le 14 août, une urgence de santé publique de portée internationale face à la recrudescence des cas de mpox, aussi connue sous le nom de variole du singe, particulièrement sur le continent africain. En cause, une nouvelle souche, le clade 1, plus transmissible et plus dangereuse que la souche à l’origine de l’épidémie de 2022 (le clade 2, toujours présent dans plusieurs régions du monde). Ce clade présente également des symptômes différents, puisqu’il fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, alors que les lésions causées par les autres souches du virus sont généralement localisées sur le visage, autour de la bouche ou sur les parties génitales.

Si un cas d’infection (par le clade 1) a d’ores et déjà été recensé en Suède la semaine dernière, et que l’OMS a indiqué s’attendre à plus de cas sur le sol européen dans les semaines à venir, l’épidémie est pour l’instant principalement concentrée en Afrique. Comme le détaille notre infographie, basée sur les données du Centre africain de Contrôle et de Prévention des Maladies, la République Démocratique du Congo compte actuellement de loin le plus grand nombre de cas suspectés ou confirmés du continent : près de 18 000 cas y ont été recensés entre le 1er janvier et le 16 août, et 535 personnes ont perdu la vie sur la même période. Quatre clades du virus ont à cette heure été identifiés en Afrique.

Le mardi 20 août, le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a indiqué que 232 sites de vaccination sont ouverts sur l’ensemble du territoire français afin de faire face à de possibles cas dans le pays. Il a également annoncé que la France ferait don de 100 000 aux pays les plus affectés par le virus.

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Une info à ne pas négliger si on fait de l’automédication et qu’au moindre « bobo », on a recourt aux antibiotiques, efficaces contre les bactéries mais pas contre les virus. « Les antibiotiques, c’est pas automatique » nous disait avec raison les spots télévisés…

La résistance aux antibiotiques inquiète

Source STATISTA

Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, rien qu’en Europe, jusqu’à 39 000 personnes meurent chaque année d’infections qui ne peuvent plus être traitées par des antibiotiques. L’utilisation excessive d’antibiotiques dans l’agriculture et la médecine contribuerait à l’émergence de « superbactéries ». Ce phénomène inquiète dans le monde entier, comme le confirment les données récoltées par Statista dans le cadre des Consumer Insights.

Comme le montre notre infographie, c’est au Brésil que l’inquiétude créée par la résistance aux antibiotiques est la plus forte : 61 % des personnes interrogées se disaient en effet préoccupées ou très préoccupées par ce problème. Plus de la moitié des personnes interrogées au Mexique, en Inde et en Chine étaient également inquiètes. En France, 46 % des personnes interrogées ont déclaré que les germes résistants et l’inefficacité des médicaments les préoccupaient.

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