Par Pierre Duval pour Observateur-Continental
Les forces patriotiques de divers pays européens se retrouvent dans un nouveau groupe au Parlement européen: les Patriotes pour l’Europe. Le fondateur est le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, celui qui occupe la présidence du Conseil européen pour six mois et qui fonce pour réformer l’UE et sauver la paix dans le conflit en Ukraine en y mettant un point final alors que les autres leaders de pays européens comme Emmanuel Macron, Olaf Scholz, n’ont jamais eu l’initiative de cette paix du leader charismatique hongrois.
C’est le troisième groupe le plus fort au Parlement européen et qui sera à l’avenir une alliance de droite: le Fidesz, le RN, le FPÖ et le mouvement de l’ex-premier ministre tchèque Andrej Babis, le Parti pour la liberté du Néerlandais Geert Wilders, le mouvement portugais Chega, l’espagnol VOX, le Parti populaire danois, le parti indépendantiste flamand Vlaams Belang l’ont rejoint, ainsi que deux petits partis grec et letton et La Ligue de l’Italien Matteo Salvini (8 élus). Les hommes politiques français et hongrois occupent des postes de direction. L’objectif est de rassembler l’extrême droite après sa percée aux élections européennes dans un groupe réunissant les eurodéputés nationalistes et radicaux pour faire entendre une voix différente.
Tout va vite. Observateur Continental a rapporté que Joardan Bardella se trouve à la tête des Patriotes pour l’Europe. Officiellement constitué lundi 8 juillet à Bruxelles, cette alliance de droite radicale créée par Viktor Orbán est devenue la troisième force du Parlement et ambitionne d’y jouer un rôle majeur.
«Nous sommes des patriotes qui aiment passionnément leur pays. Nous sommes des patriotes qui souhaitent une coopération européenne forte pour le bien de nos nations. Nous sommes les Patriotes pour l’Europe!», a publié sur X Viktor Orbán, annonçant que «c’est une journée historique: les Patriotes forment aujourd’hui le troisième plus grand groupe au Parlement européen, Patriotes pour l’Europe!»
L’alliance populiste-national-conservatrice de droite du groupe des Conservateurs et Réformistes européens sous la direction de la Première ministre italienne Georgia Meloni de Fratelli d’Italia n’occupe plus que la quatrième place.
Plusieurs points ressortent comme programme politique du Manifeste patriotique de l’alliance: le rejet de l’immigration, la protection de la famille traditionnelle et la mise en œuvre du Green Deal, l’absence de soutien à l’Ukraine et le démantèlement de l’intégration européenne au profit des États-nations individuels.
Il est à noter que depuis le conflit en Ukraine, Viktor Orbán s’est également engagé dans un bras de fer contre Bruxelles, en favorisant la diplomatie avec Moscou. Ce dernier a entrepris, après un voyage à Kiev auprès de Volodymyr Zelensky, une visite à Moscou dans le cadre de sa mission de paix où il a rencontré le président russe, Vladimir Poutine.
«On ne peut pas créer la paix en hurlant à Bruxelles», a publié sur son compte Facebook Viktor Orbán, rajoutant: «Sous la présidence hongroise de l’UE, nous faisons nos premiers pas vers la paix. C’est de ça que notre mission de paix est la raison!»
Dès l’annonce de la création de ce nouveau groupe, les sociaux-démocrates et les Verts au Parlement européen réclament un pare-feu contre les Patriotes pour l’Europe. Le même schéma vécu en France contre le RN ou en Allemagne contre l’AfD se met en branle. Les partis de l’establishment au Parlement européen veulent interdire la liberté politique.
«Cela doit rester isolé», a déclaré la vice-présidente du Parlement européen, Katarina Barley. «Le nouveau groupe d’extrême droite ne devrait pas avoir la possibilité de participer», a-t-elle poursuivi. La vice-présidente du Parlement européen stipule la volonté des caciques du pouvoir politique de l’UE de saboter le nouveau groupe: «Aucun poste officiel ne devrait être attribué aux membres de ce groupe». «Il doit y avoir un accord informel selon lequel nous ne travaillerons en aucun cas avec eux», martèle-t-elle. Le but est de saboter la politique constructive du groupe Les Patriotes pour l’Europe, mais aussi la position politique des millions de citoyens européens.
Viktor Orbán et le nouveau groupe parlementaire, les Patriotes pour l’Europe, ont pour mission d’œuvrer pour la paix en Ukraine ce que les autres formations politiques ne mettent pas en action. Les caciques de l’UE, qui ont sauté la fleur au fusil en lançant des sanctions contre la Russie et en lui faisant la guerre en utilisant le proxy ukrainien, ont été mis au pied du mur avec les actions surprises de Viktor Orbán dans la «mission de paix» en Ukraine, en Russie et en Chine. Viktor Orbán et son nouveau groupe parlementaire disent stop à la guerre et à la destruction des identités des pays européens.
Pierre Duval
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Merde, maintenant pour parler de paix , il faut s’excuser
Trudeau au Canada ne donne pas sa place
À une question qui lui demandait pourquoi le Canada ne s’offre pas comme intermédiaire pour parler de paix plutôt que de guerre, ‘Licorne 1er’ a demander à son interlocuteur pourquoi il faisait de la propagande russe
Je ne m’attend à rien de la part de ‘Crétin 1er’, mais il y a une odeur de mort du côté atlantiste
Avec Meloni en embuscade, cà craint pour l’élection de Von der leyen au poste de présidente de la commission !