Le droit d’assassiner l’innocent absolu « à naître » est inscrit dans le marbre?

Vos lois pourries inscrites dans la constitution féministo-maçonnique de la république illégitime (coup d’état jacobin de 1793), ne changeront pas le réel. Et le réel c’est que l’avortement a été, est, et sera à jamais un meurtre.

L’apologétique de l’avortement ou l’art de la fausse sémantique

Tous les arguments (sans exception) en faveur du meurtre légal des « enfants-à-naître » se laissent, dans le cadre d’une analyse précise, démolir avec la plus grande facilité. Cela prouve au moins une chose: Le vrai débat rationnel et contradictoire sur l’avortement n’a à ce jour toujours pas eu lieu. La dictature culturelle planétaire dont les médias sont infestés et qui repose sur le noyau dur du fondamentalisme féministe international ne l’a pas permis. A l’aide de onze arguments, j’en apporte ici la preuve.

1: Le libre choix?
Le vrai libre choix consiste à laisser choisir la personne qui est la plus concernée et qui risque de se faire tuer, c’est-à-dire « l’enfant-à-naître ». Celui-ci, en effet, choisit toujours de se développer et donc de vivre. Respecter son choix, implique donc de s’opposer à l’avortement. (Notons que la mère, elle, avortement ou pas, survit toujours).
Le lavage de cerveau issu de la culture de mort s’acharne à vouloir faire oublier un petit détail, c’est que l’avortement concerne non pas une seule personne (la mère) mais bien deux (la mère et l’enfant).

2: Les « pro life » (adversaires de l’avortement) sont intolérants?
La pire des intolérances et discriminations, n’est-ce pas au contraire de tuer « un enfant-à-naitre » innocent et sans défenses qui ne demande qu’à se développer? Prétendre le contraire, c’est inverser le sens des mots, c’est entrer dans une fausse sémantique.

3: C’est une affaire privée qui concerne uniquement la femme et son corps?
Faux. L’embryon se trouve certes dans le corps de la femme mais ce n’est pas son corps. L’ADN, les chromosomes, les gènes (différents de ceux de la mère) sont ceux d’un nouvel être humain qui existe à part entière. « To be or not to be », « être ou ne pas être ». Il y a une « égalité d’être » entre la mère et le fœtus. Personne n’existe « à moitié ». Un fœtus existe autant que Hillary Clinton, Maradonna, Carla Bruni, Poutine ou Raspoutine. Prétendre le contraire, c’est mentir ou bien être complètement ignorant en biologie. Par ailleurs, l’embryon est appelé à sortir tôt ou tard du corps de la femme, soit comme cadavre assassiné par un avortement ou bien comme bébé vivant. Dans tous les cas l’enfant à naître sortira de l’utérus. Affirmer que le fœtus « est » le corps de la femme est une contre-vérité et une infamie, issue de la culture de mort.
Certes, l’embryon a besoin de la mère pour se développer et continuer à vivre mais cela est vrai également pour un bébé de deux mois. Si une mère laisse son nourrisson livré à lui-même, celui-ci mourra dans les plus brefs délais et elle sera, à juste titre, accusée d’homicide.

4: L’avortement est légal, donc il faut « la fermer » et l’accepter?
Les plus grands résistants de l’histoire se sont toujours battus contre la « légalité du moment ».
Quand Nelson Mandela luttait contre cet abominable système qu’était l’apartheid en Afrique du sud, il était « illégal » et pourtant il avait raison.
De même quand Oscar Schindler sauvait des juifs en Allemagne nazie, il était à l’époque « illégal ». Puisque, en effet, il était alors légal d’exterminer les juifs et pourtant, lui aussi, avait raison.
La limite de la légalité et d’ailleurs de la démocratie en général, c’est là où commence la conscience universelle. Quand les lois et la légalité du moment sont infâmes, on a non seulement le droit mais aussi le devoir de les combattre. Si demain la majorité des français devient pédophile, cela ne fera pas pour autant de la pédophilie quelque chose de bien.
La limite de la légalité se trouve là où commencent la vérité et la dignité de l’être humain données par Dieu.

5: L’avortement concerne l’émancipation de la femme?
Une loi qui permet à une femme de tuer une autre femme (sous forme de fœtus féminin) serait donc un progrès pour le droit des femmes?
Pouvoir assassiner des femmes au nom des droits de la femme (SIC).
Bienvenu chez les fous. Cet argument est trop « couillon » pour être développer.

6: Le monde est atroce, je n’ai pas d’argent, mon enfant n’aurait pas de bonnes perspectives. Il est donc préférable de le tuer?
Suivre un tel résonnement équivaut aussi à dire qu’il faudrait, pour être conséquent, éliminer tous les malheureux de la planète. Les malnutris, les clochards, ceux qui vivent dans des pays en guerre, bref en gros la moitié de la population planétaire. Au fait, à partir de quel degré de bonheur a-t-on le droit de continuer à vivre? Sommes-nous tous si sûr d’être « heureux »?
Heureusement, nos ancêtres n’ont pas raisonné ainsi sinon nous ne serions pas là pour en parler. En effet, jadis, les conditions de vie étaient largement plus dures que maintenant.
La vie humaine est sacrée. Elle se justifie en elle-même. Lier le droit de vivre à la possibilité d’avoir un beau frigo et une belle voiture, c’est passer à côté de l’essence de l’être humain et de sa vraie dignité.
Par ailleurs, celui qui pense que le monde est trop pourri pour laisser son enfant vivre, devrait commencer par se suicider. C’est trop facile de tuer les autres (enfants-à-naître) tout en continuant soi-même à vivre.

7: Les avortements ont de toute façon toujours existé. Par conséquent il convient de ne pas les interdire?
Les viols, les meurtres, la pédophilie ont aussi toujours existé. Faut-il aussi légaliser les viols et la pédophilie? Bien évidemment, cet argument est un affront contre le bon sens.
En outre, il y avait avant la légalisation de l’IVG, beaucoup moins d’avortements. Ceux qui prétendent le contraire, mentent.

8.: Auparavant, les femmes se blessaient en s’avortant?
La légalisation de l’avortement a donc au fond permis de rendre les « armes donnant la mort » plus efficaces afin de permettre à la femme de tuer « proprement » sans prendre le risque de se blesser elle-même. Franchement, entre nous, est-ce un argument???
Cela, à titre d’exemple, revient un peu à dire qu’il faudrait donner des armes plus efficaces à ceux qui cambriolent des banques afin que les cambrioleurs ne prennent pas le risque de se blesser en tuant les autres (sic).
Bien évidemment, cet argument est éthiquement et dialectiquement intenable.
Ceux qui ne veulent pas se blesser, doivent commencer par arrêter de tuer des êtres humains innocents.
On oublie ici tout de même un petit détail. Dans un avortement, l’enfant, lui n’est pas blessé, mais toujours assassiné.

9: Il y a la surpopulation. Nous sommes déjà trop nombreux sur la planète?
Cela est faux. Le mythe de la surpopulation a été véhiculé par le planning familial pour justifier l’avortement. En Inde il y a actuellement deux enfants par couples. Le problème est donc réglé. En Chine Idem. Quant à l’occident, les populations ne sont même pas capables de se reproduire.
La surpopulation n’a pas eu lieu. En tout cas pas dans les proportions annoncées dans les années 70.
Si des gens crèvent de faim sur terre, c’est à cause de l’égoïsme et non pas à cause de la surpopulation.

10 : Existe-t-il des cas où l’avortement est éthiquement acceptable?
Oui, si la vie de la mère est clairement en danger lors de l’accouchement (ce qui , soit dit en passant est extrêmement rare en occident).
Concernant les avortements pour viols et pour malformations gravissimes du fœtus, ils ne représentent que moins de 1% des avortements en général. Faire une fixation sur ces 1% est donc une malhonnêteté pour écraser et fuir le vrai débat. Si après un viol, il faut coûte que coûte tuer quelqu’un, alors, il serait plus logique de tuer le violeur plutôt que l’enfant. L’enfant, lui, est toujours innocent. En cas de viol, la solution est de faciliter l’accouchement sous X (qui garantit l’anonymat et l’adoption) et d’aider massivement la mère concernée. L’accouchement sous X n’est certes pas l’idéal mais c’est mieux que l’autre solution qui est le meurtre. Entre deux maux, il faut choisir le moindre.
Par ailleurs, même si l’avortement était acceptable en cas de viol ou de malformation grave de l’enfant-à-naître, cela ne justifierait quand même pas la légalisation de l’avortement pour tous. En effet cela reviendrait à dire que pour éviter 1% d’injustices on accepte de pratiquer 99% d’injustices (les 99% d’enfants avortés bien que n’étant ni malades et ni issus d’un viol). Ce qui dialectiquement ne tient pas vraiment la route et relève de l’affront contre le bon sens.

11: On ne sait pas quand la vie commence donc l’avortement n’est pas si grave?
D’aucuns insinuent que nous ne savons pas quand commence la vie et que par conséquent l’avortement ne doit pas être considéré comme un meurtre. Peut-être, après tout, faut-il avoir une mémoire pour avoir droit à la dénomination « d’être humain »? Cela est faux car la vie de l’individu commence au moment même de la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde. Mais quand bien même ces personnes auraient raison, dans le doute, il faudrait à plus forte raison faire commencer la vie de l’être humain le plus tôt possible, au risque dans le cas contraire, d’ouvrir une brèche dans laquelle toutes les interprétations et tous les dérapages seraient possibles. Sans le savoir, leur position, donne des arguments en faveur du respect absolu de la vie dès la fécondation.
En effet si la vie ne commence pas au moment de la fécondation, alors quand commence-t-elle???
A partir de quel moment a-t-on le droit d’être protéger pour continuer à vivre?
Deux jours après la fécondation??
Ou bien deux mois après??
Six mois??
Ou bien deux heures avant la naissance???
Ou bien deux minutes après la naissance???????
A l’âge de deux ans, quand l’enfant dit ses premiers mots???
Ou bien à sept ans avec l’âge de raison quand l’enfant commence à se percevoir comme un être socio-culturel?????
Et pourquoi pas à l’âge de dix-huit ans quand il peut enfin voter???

Non, bien sûr que non. En réalité, la vie de l’individu commence au moment même où il reçoit la totalité de son patrimoine génétique unique, c’est-à-dire à la fécondation.
Nier cette évidence biologique équivaut à ouvrir une boite de pandore qui débouche irréversiblement sur l’instrumentalisation de l’être humain, sur sa « chosification ». Autrement dit, le début de l’enfer sur terre. S’il est possible de tuer les plus faibles et les plus innocents, alors tout est permis.

Jean-Pierre Aussant

Annexe de mon essai « le complot inconscient »

About Jean-Pierre Aussant

Auteur des essais "le complot inconscient" (génocide participatif du sexe masculin), "l'instrumentalisation du corona" (objectifs civilisationnels et anthropologiques à long terme) et de "vomis thérapeutiques". Jean-Pierre Aussant publie en outre dans diverses revues en France et en Allemagne.

6 Comments

  1. L humain ne compte plus. Ca pollue comme les vaches.

    Par tous les moyens on va réduire la population.
    Vous croyez que vous avez de la valeur.
    On est considéré comme des nuisible.

    Contrairement à Sannat, il est bien trop tard.
    Vous agitez maintenant, ne sert à rien. Une guerre civile est aussi dans le plan comme nous les consvides de bon sens.

  2. Je partage l’avis de cet article très bien exposé. Si vraiment nous le voulions, il y aurait une politique d’entraide des femmes en difficultés et des enfants handicapés.
    Et on commencerait à apprendre aux jeunes à se tenir, à ne pas coucher le premier soir, ni pour faire comme les autres… (la liste est longue !)

    Sinon, comme il est dit, il faudrait alors « éliminer tous les malheureux de la planète ».
    Hélas, c’est ce qui est en train de se produire, dans l’indifférence quasi générale.
    Oui, c’est trop tard, ce n’est pas la politique actuelle que d’aider, sauf aider à mourir. Il est temps que tout ce gâchis cesse !

  3. et une entreprise pourra faire un chantage à l’emploi et contraindre à l’avortement ainsi banalisé par un décret deshumanisant.
    la France a institué l’euthanasie pour les bébés, encore plus efficace que la capote Nestor.

  4. Une constitution, cela disparait en quelques minutes, à preuve en 1940, d’un vote accordant les pleins pouvoirs au maréchal PETAIN, la 3éme république et ses lois constitutionnelles passaient dans les chiottes de l’histoire …

    • …Il n’y a qu’une loi qui résiste à tout, celle du plus fort.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

      • Pas toujours regardez le chêne et le roseau :

        Le Chêne un jour dit au Roseau :
        « Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ;
        Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
        Le moindre vent, qui d’aventure
        Fait rider la face de l’eau,
        Vous oblige à baisser la tête :
        Cependant que mon front, au Caucase pareil,
        Non content d’arrêter les rayons du soleil,
        Brave l’effort de la tempête.
        Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
        Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage
        Dont je couvre le voisinage,
        Vous n’auriez pas tant à souffrir :
        Je vous défendrais de l’orage ;
        Mais vous naissez le plus souvent
        Sur les humides bords des Royaumes du vent.
        La nature envers vous me semble bien injuste.
        – Votre compassion, lui répondit l’Arbuste,
        Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci.
        Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.
        Je plie, et ne romps pas.
        Vous avez jusqu’ici
        Contre leurs coups épouvantables
        Résisté sans courber le dos ;
        Mais attendons la fin. «
        Comme il disait ces mots,
        Du bout de l’horizon accourt avec furie
        Le plus terrible des enfants
        Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
        L’Arbre tient bon ; le Roseau plie.
        Le vent redouble ses efforts,
        Et fait si bien qu’il déracine
        Celui de qui la tête au Ciel était voisine
        Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts.

        https://www.youtube.com/watch?v=6z7Zbp7WQjU
        Jean de La Fontaine 🙂

Comments are closed