Source Investig’Action
Depuis décembre, Joe Biden fait l’objet d’une procédure de destitution menée par les Républicains. En cause : des soupçons de corruption par l’intermédiaire du business de son fils Hunter Biden, notamment en Ukraine. Ce 15 février, un revirement fait les gros titres aux Etats-Unis mais dans la version médiatique francophone, une grossière simplification se glisse, lourde de signification politique.
Joe Biden est soupçonné d’avoir empêché l’aboutissement d’enquêtes judiciaires sur la plus grosse société gazière et pétrolière d’Ukraine, Burisma Holdings, entre 2014 et 2016. Société qui avait recruté son fils Hunter au sein de son conseil d’administration dans le mois suivant la première visite du vice-président US au pouvoir issu du coup d’État de Maïdan. Tout porte à croire que les grasses faveurs financières faites au fils ont pu servir de monnaie d’échange pour protéger la firme et son propriétaire, Zlochevsky, des poursuites encourues en Ukraine, mais aussi en Grande-Bretagne, pour fraude fiscale, enrichissement illicite et corruption. Pendant 5 ans, Hunter Biden a perçu 50 000$ par mois en tant qu’administrateur en charge du conseil légal. En parallèle trois des sociétés d’Hunter Biden ont régulièrement perçu des virements de Burisma pour un total de plus de 4,5 millions de dollars entre mai 2014 et novembre 2016, toujours pour du “conseil”. Les virements ont pris fin au moment où Joe Biden a perdu son poste de vice-président avec l’élection de Trump.
En 2019 et pour des raisons purement électorales, le camp républicain s’est fait fort de lancer une enquête sur cette affaire. Quitte à en rajouter. Il s’avère qu’un témoin a menti quand il a affirmé au FBI que Burisma avait versé 5 millions de dollars à Joe Biden et Hunter Biden pour “se protéger de toutes sortes de problèmes”. Le témoin est donc lui-même actuellement poursuivi pour faux témoignage. Du Monde à Libération, en passant par Les Echos, Le Figaro, La Libre et le Soir, le rebondissement est commenté à l’identique, sur le mode du feuilleton. Ils recopient la dépêche AFP, qui reprend elle-même les grandes lignes de ce qui figurait la veille dans les gros titres anglosaxons. À l’exception toutefois d’un paragraphe franco-français qui a attiré notre attention…
“Ce scénario semblait résonner avec le limogeage, intervenu en 2016, d’un procureur ukrainien enquêtant sur Burisma. Une décision derrière laquelle les républicains voient la main de M. Biden.”
“Je vous le dis, vous n’aurez pas le milliard de dollars si vous ne virez pas immédiatement le procureur. Eh bien, le fils de pute, il a été viré.”Joe Biden
Une affirmation que nous n’avons pas pu laisser passer quand on sait que Joe Biden s’est vanté publiquement lui-même d’avoir fait démettre le procureur général ukrainien, Viktor Chokin ! C’était le 23 janvier 2018, au Council on Foreign Relations (voir vidéo).
Source: Investig’Action
C’est honteux de s’acharner sur un pauvre petit vieux qui n’a plus toute sa tète. 🙂
Mais officiellement, c’est toujours the POTUS !
Je suis dak’, on s’en prend pas à un vieux qui est en pleine sénilité.
SI un jour il appuie sur le gros bouton rouge (pour lancer des têtes nucléaires), il pourra toujours dire.
Désolé, je croyais que c’était un accoudoir.
Faudrait-il déjà que l’arme nuk existe…. Non j’ai rien dit ^^…
Bon we. 😛
La bombe atomique n’existe pas…
https://profidecatholica.com/2021/03/10/la-bombe-atomique-nexiste-pas/?amp=1
Croyez vous que Trump a une chance de se représenter ?
Aucune ! Il va avoir des choses bien avant les élections.