Comme le signale CDK, « le nucléaire a le vent en poupe ». Il faut savoir pourquoi. Tout le monde ici sans doute connaît Jean-Marc Jancovici. L’une de ses créations s’appelle The Shift Project. A Nantes nous en connaissons plusieurs membres, des scientifiques.
Ce que dit Jancovici n’est pas tout parole d’évangile. Il est accroché à « son » nucléaire, auquel il prête tous les avantages.
A Nantes les membres de son groupe sont plus circonspects, et nous avec eux. Certes, apparemment le nucléaire a des attraits. Mais il a aussi des inconvénients. Il est basé sur des ressources extractives limitées. Des tentatives pour recycler les déchets (Super-Phœnix par exemple) ont tourné court à tort ou à raison : plus probablement les deux. Certes ce n’était pas une filière facile, mais certains avaient intérêt à ce qu’elle tourne court.
Les autres moyens habituels (charbon, gaz) ont eux aussi des inconvénients, en particulier une limitation dans le temps, réelle bien que nettement plus lointaine dans le temps que pour l’uranium. Quant à la pollution, certes elle existe mais il serait judicieux de ne pas faire intervenir le cycle du carbone, bien moins dangereux que d’autres composants dans le raisonnement ; ceux-ci sont d’ailleurs répandus dans l’atmosphère avec une prodigalité confondante, par les volcans en particulier ; et cela, on ne peut rien y faire.
Restent les « énergies renouvelables ». Disons-le tout de suite : seule l’énergie hydraulique l’est réellement. De plus elle est facilement réglable, elle demande relativement peu d’entretien. En revanche les endroits où l’on peut la mettre en œuvre sont assez limités, même s’il reste encore des possibilités au niveau des océans, comme les usines marée-motrice et leurs équivalentes au fond des mers.
Bien entendu, les éoliennes, dangereuses et fonctionnant aléatoirement, exigeant des composants difficiles à mettre en œuvre et souvent non renouvelables, ne sauraient être la solution. La filière panneaux solaires s’avère avoir presque les mêmes inconvénients, et n’est valable que pour une consommation strictement locale.
Mais alors, que reste-t-il ? Nos amis du Shift Project, robustes scientifiques, osent « entre-soi » chuchoter une réponse. Elle n’est pas amusante : en fait il n’y a pas de solution qui tienne vraiment la route sur le long terme.
D’où le courage de prendre le dossier par l’autre bout : diminuer drastiquement la consommation. Et c’est là où le bât blesse : oui, on peut faire d’immenses économies, mais en général c’est là où <strong>LES GRANDS INDUSTRIELS</strong> refusent de faire le pas salutaire, parce que c’est là qu’ils gagnent beaucoup d’argent.
— Dès à présent, on peut affirmer sans se tromper que la voiture électrique est une aberration totale, très énergivore, polluant énormément au cours de la fabrication, demandant un réseau de distribution maillé très serré, donc de très grandes quantités d’extractions à prévoir (le réseau téléphonique en cours de démantèlement est déjà très sollicité pour des tas d’usages, mais les fils électriques pour les postes de la recharge rapide devraient être bien plus gros, et peut-être en plus grande quantité que ces fils assez fins) ; de plus on s’aperçoit que les batteries, très lourdes si on veut un peu d’autonomie, s’avèrent dangereuses, facilement inflammables – et ces feux sont très difficiles à éteindre – ce qui conduit à mettre au rebut la voiture ayant subi un choc relativement violent, sans pouvoir la réparer !
Donc, exit la voiture électrique qui de toute façon se surajouterait à tout le complexe des navires, des bateaux de pêche, des tracteurs agricoles et engins de chantier, qui continueraient à avoir besoin de Diesel. Autant garder cette filière-là, quitte à renforcer les transports en commun et voitures de location au gaz.
— Autres sources d’économies d’énergie : cette pléthore (par milliards) de capteurs divers – dont le Linky qui comporte un ordinateur – devrait vraiment se calmer, d’autant qu’elle est ensuite gérée par des <em>fermes d’ordinateurs</em> de plus en plus monstrueuses, de plus en plus nombreuses, gouffres d’électricité et éminentes sources de réchauffement. Même punition avec les ordinateurs portables (qu’il faut donc recharger fréquemment) appelés <strong>smarphones</strong>, qui s’appuient sur un réseau colossal d’antennes relais : VU, le total inconcevable d’extractions qu’il faut pour satisfaire le besoin de ces machins, en plus souvent renouvelés ? Machins qui, incidemment, transforment notre planète en un brouillard électromagnétique pulsé de plus en plus dense, et dont manifestement on n’a pas encore décelé tous les inconvénients.
Donc, rien que là-dessus il est possible d’économiser ressources du sous-sol, énergie (et on sait qu’il en faut, pour construire tous ces machins), et sans doute santé des êtres vivants. Rien que l’énergie utilisée vraiment à bon escient pourrait être DIVISÉE par dix. Il n’est pas certain que les grands industriels soient d’accord.
(d’où une boutade dans l’illustration: une vraie énergie propre et pérenne)
Jean Claude
Je ne peux qu’abonder en ce sens. Il n’y a aucune solution en terme de production qui ne pose pas de problème vraiment handicapant.
Je te rejoins sur l’hydroélectrique également, qui est une solution pérenne mais qui comporte des points délicats. Le premier point est la législation, car l’on touche à la main mise d’EDF qui considère ces ouvrages comme leur pré carré. Va essayer d’avoir l’aval des territoires, ce n’est pas gagné… les coûts sont très élevés en comparaison du solaire, et nous manquons d’industriels français dans cette filière… Sans compter les effets crue/décrue dont je passe les conséquences.
Donc oui, il faut drastiquement réduire nos demandes en énergie de réseau, donc sans perte de confort.
Je suis en test d’une maison en climatisation passive, par exemple. Ce n’est qu’une piste, mais elle est prometteuse.
La filière recherche française est très active, mais voilà, nos chercheurs s’exilent vers l’étranger, car les financements sont unilatéralement dirigé vers le quantique, la France ayant tout misé sur le secteur pour rayonner en international.
Pourtant les solutions existent par la mise en autonomie des équipements, individuellement. Par exemple un volet électrique autonome existe, une pompe de relevage, un portail, une montre, et que sais je encore.. Les applications sont nombreuses.
Le véhicule électrique à batterie est effectivement un drôle de paradigme pour toutes les raisons citées dans l’article.
La solution hydrogène est complétement loufoque pour ce que j’en pense. Outre l’extrême danger qu’elle représente sous forme de stockage, sa production nécessite 3 fois plus d’énergie qu’elle n’en restitue.
une des solutions est entre les deux. Gardons des véhicules électriques, supprimons les batteries et développons des piles à fractionnement à base d’eau de pluie déminéralisées, exempt de tout titane (encore merci le CNRS). Je ne suis pas certain que les lobbies ne se ruent pas alors vers l’eau comme ressource à privatiser dans ce cas…
A noter qu’une batterie ion-souffre est développée en France mais ne trouve pas de sortie industrielle.
Enfin, un grand merci pour cet article, car autant tout le monde s’est insurgé contre les guerres et magouilles occidentales visant à garder la main mise sur le pétrole (puis le gaz), sans pour autant faire le lien avec cette crise actuelle, qui pourtant a la même causalité et dirige les manœuvres géopolitiques.
On manque d’ingénieurs….
J’ai un voisin (52 ans) qui est au chômage même en cherchant des jobs terre à terre rien que pour survivre. Il est diplômé en ingénierie du traitement des eaux (potable et/ou usée). Alors ? (oui, je sais, il ne bosse pas dans le béton)
fais lui passer mes coordonnées.
Et pour info pas de béton pour ma part mais pisé en terre crue du terrain, 0% d’imperméabilisation des sols, récupération des eaux de pluies et des eaux claires sur le relevage du drainage et en interaction avec la géothermie.
En recherche continue de l’autonomie hors viabilisation.
merci, je lui en fais part.
Bonjour Jean-Claude,
En complément on peut lire :
L’Humanité en Péril T2 (couverture jaune(citron) et bleue) coll j’ai lu 2023 format poche.
de Fred Vargas 2023. Très bon travail de prospective à partir des données actuelles. Si FV est connue pour ses excellents polars, elle est aussi une universitaire douée de bon sens et de méthode.
Bien Cordialement
Pangloss
Merci Pangloss, je vais voir ça….
Il existe des dispositifs de la taille d’une main mais pouvant être miniaturisé a l’échelle nanométrique pour des vêtements en polymerique créant un rayonnement électromagnétique de centralisation Nord (ions positifs, soignant les problèmes de santé et évitant d’être en mauvaiss santé),
Le principe est celui de l’électrolyse mais pas la méthode expliquer en école de formation sur l’électricité car il y a pas le principe complet, ils cachent la partie antigènes du processus de l’électrolyse,
Tout est déjà connu pour l’autonomie sans détruire l’environnement, mais tout les agglomérations sont corrompu, et font taire les personnes qui veulent partager le principe et utilise même des gens retourné pour mobber et les gens se mettent a critiqué et rejeté la solution et pavaner leurs orgeuils de réussite sociale a vomir
Sur la proposition de Volti, je réitère ici ma demande :
Si vous avez des propositions, solutions, piste pour l’urbanisme et les réseaux public, je suis preneur.
Sont concernés par mon boulot de chef de projet freelance les sujets suivants :
– architecture et matériaux
– gestion des territoires
– Gestion des réseaux public (eaux, énergie, Telecom)
– Gouvernance des projets
– autonomie de l’habitat
– systèmes passif en thermodynamique
Je mets mon site en lien sur mon profil, pour me contacter par mail. Merci de rester dans les propositions concrètes…
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