Anthropologie et ontologie, la naissance de Jésus

Réflexion……

Par Marie-France de Meuron via Mondialisation.ca

La science de l’entité humaine et la science de l’être peuvent être représentées par deux axes. Dans l’axe horizontal évoluent les humains qui s’établissent sur la terre, croissent et développent leurs capacités pour en tirer un maximum d’expériences et de profits. L’axe vertical permet de se tenir ancré au sol et se dresser vers le ciel.

Nous voyons qu’au début de l’existence, le petit d’homme se trouve à l’horizontale. Plus il se développe et s’épanouit, plus il se redresse et se dresse, tant physiquement qu’affectivement, socialement, culturellement et spirituellement.

Il est mû par une énergie vitale qui se manifeste par différentes fréquences vibratoires, par divers circuits, selon ses différents corps (dont un aperçu vous en est présenté sur un site de yoga1), du plus physique au plus subtil. Selon l’engagement de chaque individu dans la vie et les phases de l’existence, ces corps se développent de façon très distincte, d’où le fait qu’il n’y a pas deux humains identiques !

Nous nous trouvons dans le Temps de l’Avent qui prépare la venue de la Nativité, de la naissance particulière d’un enfant il y a plus de 2000 ans. Si l’histoire évoque une crèche, elle montre bien le stade de l’horizontalité qui correspond à une naissance. Puis nous avons le récit des phases de croissance de cet enfant nommé Yéoshua, traduit en français par Jésus, nom qui ne rend pas pleinement la réalité des 5 voyelles y-é-o-ou-a qui représentent le souffle intégral. Souffle de vie qui l’a animé pendant toute son existence humaine et son enseignement, tandis qu’il déployait sa dimension christique avec le souffle divin (dont l’étymologie est «div», mot dont la racine indo-européenne signifie «briller»). Quand sa vie humaine s’acheva sur la Croix, son esprit christique poursuivit son déploiement pour sortir du tombeau, se reconstituer un nouveau corps et vivre son Ascension au Ciel.

2000 ans après, où en sommes-nous ? Ses disciples ont transmis son enseignement selon ce qu’ils en avaient intégré ; des populations l’ont adopté et ont structuré des communautés, développant des dogmes et des rituels selon leurs bagages civilisationnels ; certaines ont pris beaucoup d’ampleur, puis ont subi des divisions. Alors que nous vivons une bascule civilisationnelle, les religions constituées sont aussi soumises à des mutations importantes dans la mesure où elles ont dévié de l’axe vertical.

Je fais un parallèle avec la médecine qui peut être un art mais dont la gestion par des mesures sanitaires arbitraires ont montré à quel point elle peut ne plus être inspirée par l’axe vertical, ce qui est confirmé par tous les morts suite aux injections géniques.

Comment a évolué l’anthropologie ?

Des peuplades ont exploré d’autres régions que les leurs, les ont colonisées et ont imposé leurs mœurs aux autochtones. Ils se sont développés au niveau de propriétés terrestres et certains d’entre eux ont amplifié leurs fortunes. Le processus s’est stabilisé au niveau des territoires mais pas au niveau de l’appât du gain.

Les plus grandes fortunes s’amplifient encore. Nous sommes arrivés à un summum où des oligarques cherchent à gouverner le monde, une façon plus moderne de le coloniser ! Les moyens technologiques les soutiennent et les incitent à se développer dans de nouvelles dimensions.

Ainsi vient d’être lancée la campagne «50-in-5»2 dont «l’objectif dans 50 pays en 5 ans est de  concevoir et déployer sur leur territoire au moins une composante de leur infrastructure publique numérique». Par-là, une telle manœuvre va permettre «un énorme réseau de recueil, de contrôle et d’échange de données». Il n’est plus nécessaire de coloniser des terres mais tous les réseaux publics et les habitants dans leur quotidien !

Par conséquent au niveau ontologique, il s’avère que la créativité, la diversité des individus et des collectivités subissent une mainmise intensive et sont freinées voire détournées de leur croissance intérieure et verticale.

Il est très percutant de voir à quel point les enfants subissent les conséquences du système socio-politico-économico-juridique que des dirigeants imposent. Ainsi, le développement des enfants est détourné de son élan naturel. Les exemples foisonnent et certains sont profondément grossiers : en être venu pendant la covidémie à masquer les enfants toute la journée dénote d’une méconnaissance profonde de leurs besoins vitaux. À souligner aussi à quel point les principes de la science fondamentale sont bafoués.

Le fait également de les manipuler mentalement pour «ne pas contaminer papy et mamy» est d’une incongruité indigne de tous ceux qui sont issus de hautes écoles et qui se détournent de l’ontologie, laquelle devrait les guider dans leur propre évolution.

Cette déviance remonte du reste à bien plus longtemps, comme le démontrent les nombreux scandales de pédophilie qui sont dévoilés ces temps et qui ont été trop souvent cachés, tant ils sont intolérables à regarder en face.

Un anthropologue de la santé développe le sujet très puissamment avec entre autres le problème de certains enfants placés : «La haine de ceux qui ont le pouvoir contre l’enfance est un signe des temps autant que de la noirceur qui les habite».3

Le Temps de l’Avent nous invite à revenir à l’Essentiel.

La Nativité nous apporte la rencontre de l’axe vertical entre l’Étoile de Noël qui illumine l’étable et l’axe horizontal des bergers et des mages qui convergent vers la crèche. À l’intersection de ces deux axes, autrement dit au centre de la croix ainsi formée, se trouve un cœur pur porté par l’Enfant divin.

Marie-France de Meuron

Cet article a été publié initialement sur le site Réseau international.

Notes :

1.https://www.arhantayoga.org/prana-definition-les-5-energies-vitales

2.https://www.nexus.fr/50-in-5-bill-gates-et-amis

3.https://odysee.com/@JeanDominiqueMichel/enfants-placés-la-machine-à-broyer

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Marie-France de Meuron, Mondialisation.ca, 2023

5 Commentaires

  1. JÉSUS ?
    A quelle époque commença-t-on à parler de la légende de Jésus ?
    C’est dans les Épîtres de Paul que son nom se trouve pour la première fois, et ces Épîtres sont écrites vers l’année 50 : celle aux Galates Vers 55 ; première et deuxième aux Corinthiens vers 58 et 59 ; celle aux Romains vers 60.
    Depuis les écrits de Paul jusqu’au temps de Constantin, il n’existe pas de documents ou de témoignages authentiques, et il est facile de voir que c’est pendant ce temps qu’on a imaginé la légende de Jésus et travaillé à imposer la croyance à un Dieu nouveau, qui va représenter la paternité, la question brûlante de cette époque. On invente le Dieu père, en même temps qu’on invente le Dieu fils. […] On ne peut pas comprendre dans quelles circonstances on a créé la légende de Jésus et forgé son histoire, si l’on n’a comme source que le Nouveau Testament. La question doit être posée sur un autre terrain, celui de la psychologie qui nous montre à quelles impulsions obéissaient les hommes de cette époque, alors que le droit romain venait d’affirmer la puissance masculine, ce qui révoltait la Femme. Et c’est pour répondre à cette révolte qu’on créa le Dieu Père et le Dieu fils de l’homme, déclarant que le Père, du haut du Ciel, ne reconnaît sur la Terre que les êtres mâles avec lesquels seulement il se met en relation par l’intermédiaire de son fils. Mais tout cela même serait difficile à comprendre si on en faisait un fait isolé. Il faut le rattacher à l’époque antérieure pour en comprendre la signification réelle. Il faut savoir, d’abord, que l’Ancien Testament, sur lequel le Nouveau s’appuie, était déjà un livre altéré, un livre destiné à cacher quelque chose. Si on ne sait pas qu’il y a déjà dans les anciennes Écritures quelque chose que l’on cache, on ne peut pas comprendre les nouveaux Évangiles, puisque c’est le même mensonge qui continue.
    « Les défenseurs de l’historicité de Jésus doivent considérer sérieusement l’importance de leur position… Ils courent le risque de soutenir les titres historiques d’une personnalité qui peut se trouver entièrement différente de celle qu’ils imaginaient lorsqu’ils prirent sa défense. » (Albert Schweitzer)
    (…)
    C’est au milieu de la préoccupation générale du Ier siècle de notre ère, qu’une femme s’éleva qui vint prêcher le retour à l’ancienne doctrine israélite et la restitution de la science antique.
    Cette femme s’appelait Johana ; ses disciples s’intitulent eux-mêmes « Mandaïe de lohana ».
    On dit aussi « Chrétiens de saint Jean », depuis qu’on a masculinisé le nom de cette femme.
    Le Vrai et le faux Christianisme :
    LIEN : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/lesoriginesethistoireduchristianisme.html

    • Bonjour,

      2600 ans avant l’An 0, les Ancêtres du judaïsme actuel, tentaient de décrypter des textes. La langue de ces textes était une forme primaire de celle qu’ils parlaient, mais cette forme n’était plus pratiquée depuis un millénaire, quelques bribes subsistaient parmi les anciens sous formes de souvenirs incertains et aléatoires. (Quelques recherches par mots clés et bien ciblées permettent de trouver les informations mentionnées).

      Et dire que nos « Ecrits religieux », propres aux seules religions monothéistes encore en cours, en découlent !!

      Quand je pense aux gens qui osent demander des « SOURCES » pour ci ou pour ça, voici un sujet que « PERSONNE » n’ose remettre en cause, alors qu’il n’y a rien d’AVERE, les « ICONES » pourtant aucune photo n’existe. La gestuelle, aucun précis n’existe sur le sujet. Enfin, le contenu des livres, comment peut-il exister alors que la traduction de textes initiaux, ne peut pas être complète.

      En conclusion, sans preuve tout n’est qu’une gigantesque duperie en vue d’un asservissement du monde et de l’en écarté volontairement des véritables préceptes d’une bonne vie en harmonie avec l’Univers.

  2. Ce sujet me fait penser à Aleph, la première lettre hébraïque, qui est représentée par une rose au centre de la Croix. Mais aussi au 8 en numérologie. Il peut être lu de 2 façons: comme symbole de pouvoir et d’argent, ou bien: le carré du bas est symbole de la Terre, le rond du haut celui du Ciel, et le rôle de l’humain est de se tenir au centre, de faire le lien entre Ciel et Terre. L’humain est un pont.

    Pour ce qui est de la Nativité, elle représente pour moi l’occasion de renouer avec notre enfant intérieur, joyeux, spontané, joueur, … Comme un rappel de notre Divinité intérieure. Bien sûr, il y a de maintes occasions pour cela. Mais là, ce moment de Noël est l’union des énergies dans le monde entier. Si on enlève le côté mercantile, c’est un moment très fort au plan énergétique.
    Même si on va encore et toujours discuter sur la date précise de la naissance de Jésus. Même si le christianisme a piqué la date à d’autres religions… Nous pouvons en faire un moment d’union.

    • Le 8 est symbole de « Perpétuité » « Infini » « le renouvellement » dans les cultures anciennes.

      L’Aleph hébreux, n’est-il pas comparable à notre N majuscule ?
      Quant au phénicien est V couché entravé d’une barre verticale, symbole de « Vue » ou « Vision

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