Par Christelle Néant pour Donbass-Insider
Le 22 septembre 2023, lors d’une visite de Volodymyr Zelensky, le parlement canadien fait une ovation à un nazi ukrainien ayant combattu dans la division SS Galicie, Iaroslav Hounka, en le présentant comme ayant combattu pour la liberté de l’Ukraine contre l’URSS. Lorsque la vérité sur l’appartenance de Hounka à la division SS Galicie a éclaté, les autorités canadiennes ont menti éhontément, prétendant ne pas savoir qui était réellement cet homme. Dans la foulée, certains ont tenté de supprimer la page de sa biographie sur Wikipédia, afin d’étouffer la vérité. Retour sur ce scandale.
Alors qu’il est au Canada pour réclamer toujours plus d’argent et d’armes, Volodymyr Zelensky se rend au parlement canadien, où une ovation est faite pour un ancien combattant ukrainien, Iaroslav Hounka, présenté par le président du parlement comme ayant combattu pour l’indépendance de l’Ukraine contre la Russie durant la Seconde Guerre Mondiale.
Sauf que pour toute personne connaissant l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale, il y a un problème, et un gros. À cette époque la seule armée qui combattait l’URSS en Europe était celle de l’Allemagne nazie. Et très vite en fouillant son passé, et entre autre les propos autobiographiques de Iaroslav Hounka, publiés en 2011 sur un blog en l’honneur des anciens combattants ukrainiens, il s’avère qu’il a combattu dans la 14e division SS Galicie ! Iaroslav Hounka était un Waffen SS, qui a combattu pour les nazis ! De plus, la division SS Galicie est accusée par la Pologne d’avoir assassiné les 1 000 habitants du village polonais de Huta Pieniacka le 28 février 1944.
Résultat, cette information déclenche très rapidement un véritable scandale international. La Pologne, la Russie, et l’organisation des Amis du centre Simon Wiesenthal montent au créneau et rappellent les crimes de guerre commis par la division SS Galicie à laquelle appartenait Iaroslav Hounka. Certains rappellent aussi que le Canada a accueilli à bras ouverts des milliers d’Ukrainiens partisans des nazis et de Stepan Bandera après la Seconde Guerre Mondiale, sans se poser de question sur leur idéologie ou les éventuels crimes de guerre qu’ils auraient pu commettre. Cette ovation à un combattant nazi ukrainien devant tout le parlement canadien a l’effet d’un choc, qui ouvre les yeux de certains sur la véritable nature des « défenseurs de la liberté ukrainiens », et sur ce que soutient réellement l’Occident lorsqu’il finance et arme l’Ukraine actuelle.
Bien sûr face à l’ampleur du scandale, le président du parlement canadien, Anthony Rota, s’excuse, puis démissionne, afin de servir de fusible dans cette affaire qui éclabousse désormais tout le gouvernement canadien. Pour sa part, Volodymyr Zelensky se fait remarquer par son silence dans cette affaire. Il est assez frappant de voir combien le président ukrainien (qui est juif lui-même je le rappelle, et dont le grand-père a combattu les nazis) s’est accoutumé aux opinions nazies ou néonazies de ses concitoyens au point de ne même plus réagir lorsqu’un tel scandale éclate. La Pologne de son côté commence à exiger l’extradition de Iaroslav Hounka afin de le juger.
Et c’est là qu’a commencé le bal du grand n’importe quoi. Karina Gould, chef du gouvernement au sein du parlement canadien a proposé de supprimer purement et simplement l’enregistrement de l’ovation de Iaroslav Hounka des minutes du parlement ! Oui oui, vous avez bien lu, face à ce scandale, le gouvernement de Justin Trudeau a tenté purement et simplement d’effacer des enregistrements officiels de cette session du parlement canadien, l’ovation faite à un combattant nazi ukrainien. Ainsi une fois que les poissons rouges, pardon, leurs concitoyens canadiens auront oublié cet incident d’ici quelques années, il n’y aurait plus d’archives officielles de ce scandale ! Heureusement cette tentative a échoué, face au refus de certains députés de voter une telle mesure.
Encore plus gros dans le mensonge, Gould prétend que le gouvernement de Trudeau ne savait pas à l’avance qui était Iaroslav Hounka. En tant que journaliste, et encore plus en tant que journaliste ayant été en contact avec des chefs d’État, je peux vous assurer qu’aucune personne ne rencontre un chef d’État lors d’une cérémonie officielle, dans un bâtiment gouvernemental, sans avoir été identifié clairement, et ses antécédents vérifiés ! Et là en l’occurrence il y avait deux chefs d’État : Trudeau et Zelensky ! Ce qui veut dire que le gars a vu sa biographie vérifiée non pas par un service de sécurité mais par deux !
De plus, comme l’a découvert la journaliste canadienne Eva Bartlett, en 2007, Iaroslav Hounka a reçu une Médaille du mérite du Congrès canadien des Ukrainiens. Or cette organisation est directement connectée à Justin Trudeau et Chrystia Freeland (vice-première ministre canadienne dont le grand-père aussi était un collaborateur actif des nazis en Ukraine).
Donc prétendre qu’ils ne savaient pas qui était Iaroslav Hounka est un énorme mensonge. Ils ont tout simplement tenté de le présenter sous un jour favorable (combattant pour la liberté de l’Ukraine contre la Russie), en espérant que personne ne remarquerait la supercherie. Manque de chance pour eux il y a encore des gens qui connaissent l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale, ou qui savent chercher sur Internet les informations concernant ce combattant nazi ukrainien.
Et c’est là qu’on en arrive à la tentative de faire supprimer la page Wikipédia contenant la biographie de Iaroslav Hounka. N’ayant pas réussi à faire supprimer l’enregistrement officiel de l’ovation devant le parlement canadien, certains ont alors tenté de faire supprimer la fiche Wikipédia de l’ancien combattant nazi ukrainien (voir l’image d’illustration de l’article). Décidément la période actuelle rappelle de plus en plus furieusement le roman 1984. Mais là encore cela a déclenché un scandale, et la page qui était marquée encore hier « comme devant être supprimée conformément à la politique de suppression de Wikipédia », n’affiche désormais plus ce message.
Il faudra rester vigilants et vérifier régulièrement si la page existe toujours d’ici quelques mois. Mais ce qui s’est passé montre bien que ce que l’Occident dénonce comme étant de la propagande russe concernant la présence et le développement de l’idéologie nazie et néo-nazie en Ukraine n’est que la vérité, et qu’elle dérange le narratif officiel occidental. Il faut dire qu’armer, financer et acclamer des nazis pour des gouvernements qui prétendent lutter contre cette idéologie ça fait un peu tache…
Christelle Néant
Faire applaudir un Nazi, et l’applaudir, en sachant que c’était un Nazi, sans le dire, mais sans penser que personne d’autre ne savait et ne réagirait, c’est être très, très, léger. Quasiment suicidaire.
Oui, mais ca aurait pu passer creme, vu que la plupart des pays europeens soutiennent le nazisme ukrainien (et en plus nombre de ju*fs en europe le soutiennent aussi), cela etait sans risque et en rien suicidaire, mais c’etait sans compter certains polonais… ceux la ont ete le grain de sable…
ce n’est pas « être léger » mais comprendre si on est ou pas en occident, dans le 4 éme Reich ?
car ça fait beaucoup, les évènements de la gestion de la crise sanitaire COVID interroge car cochent beaucoup de cases, ensuite les interdictions bancaires, ensuite les répressions de opposants politiques, l’autoritarisme , … ça fait beaucoup, beaucoup trop.
il faut un moment savoir nommer l’innommable pour soulager le monde.