Source MoneyRadar via Aphadolie
C’est l’automne !
Les colchiques fleurissent dans les prés, les hirondelles sont parties, les arbres se déshabillent et les écureuils font des réserves … Et vous devriez en faire autant.
On se souviendra longtemps de cet automne 2022, de son climat angoissant et de l’hiver si redouté qui va le suivre.
Mouais, l’écureuil il tient un hiver avec ses réserves. C’est mieux que rien, mais c’est la « fin de l’insouciance ». Faire des réserves pour les 5 ou 10 ans à venir, ça va pas être facile…
Tout ce que les écureuils vont gagner, c’est quelques mois à être un peu plus insouciants que les autres.
Se préparer à la situation, c’est déjà accepter qu’elle se produise et se cacher pour ne pas avoir à y faire face.
On fait des révolutions quand le peuple n’a rien à perdre et tout à gagner. Alice Parizeau.
L’intonation avec un énorme sourire perceptible quand elle s’exprime s’entend tellement que ça produit une décorrélation entre le son et l’image. Fascinant. Un total désintéressement du sujet, au mieux.
C’est vrai qu’on a l’impression d’être sur France 3, ça casse tout.
Se préparer à la situation – si on le peut financièrement- c’est faire preuve d’intelligence. Tout comme on passe le permis de conduire pour conduire, comme on suit des cours pour apprendre un métier, comme on s’entraîne avant une marche longue en montagne …
La préparation évite ou diminue la peur. Et ce qui est là et ne serait pas utilisé sur le coup le sera plus tard. Économiquement, c’est toujours plus intéressant que d’acheter peu à peu, au vu de l’inflation.
« Se préparer à la situation, c’est déjà accepter qu’elle se produise et se cacher pour ne pas avoir à y faire face. » Tu me fais penser à un judoka ou à un karatéka (ou un boxeur…) qui se retrouve sur le tatami sans aucune préparation et se dit: je vais faire face, je ne me cache pas. Bon, comme tu veux, bien sûr, mais ça craint un peu, non ?
Ce n’est pas quand on a le ventre vide qu’on mène une révolution… « intelligente ». C’est juste une occasion de se faire massacrer.
« Ce n’est pas quand on a le ventre vide qu’on mène une révolution… »
C’est justement parce qu’on a le ventre vide qu’on mène une révolution.
Si tu as encore de la bouffe chez toi, prendras-tu une fourche pour aller piller une réserve de bouffe que tu connais, au risque de te faire zigouiller ou d’avoir à zigouiller quelqu’un ? Et si t’as plus de bouffe du tout, ni pour toi, ni pour ta famille, est-ce que tu hésiteras une seule seconde à le faire ?