Réflexions sur la reconduction de Macron : partie 6

La France des mascarons

Qu’il y ait eu fraude ou non, et au-delà de toutes les contingences qui pourraient l’entacher ou la relativiser, la victoire de Macron à la présidentielle est fondamentalement dans l’ordre des choses, parce que, dans sa très grande majorité, dans sa globalité, la société française s’est bel et bien rangée au macronisme.

L’unanimisme covidiste des prétendants …

Il est un élément que nous n’avons vu soulevé nulle part, alors qu’il est primordial : tous (ou quasiment tous) les candidats à la présidentielle soutiennent le covidisme :

Pécresse, qui interdisait notamment ses meetings aux non-injectés;

Poutou, pitre d’une officine, le NPA, qui a passé son temps à effrayer les benêts avec la prétendue pandémie meurtrière et qui leur faisait croire qu’être anti-capitaliste, c’était exiger plus de masques;

Roussel, qui proposait d’envoyer des sbires chez les personnes non « vaccinées » afin de les « inciter » à se faire piquer, et qui cherchait à accréditer l’idée qu’être de gauche, c’est demander la piquouse pour tous;

Mélenchon, qui, comme à son habitude, a servi à persuader le « peuple de gauche » du bien-fondé des mesures voulues par le pouvoir; qui reprend le discours oligarchique sur la nécessité de porter la muselière et de se faire piquer afin de protéger les autres; qui se faisait systématiquement filmer avec, à côté de lui, Adrien Quatennens masqué; et qui, à notre connaissance, ne s’est absolument pas engagé à réintégrer les soignants suspendus (et même s’il s’y était engagé, on sait ce que cela vaudrait de la part de ce traître);

Hidalgo, Jadot, Zemmour …

Sur les 12 compétiteurs, de qui pouvait-on dire : celui-là, ou celle-là, est vraiment, catégoriquement, sincèrement, anti-covidiste ?

… et des votants

Il en résulte ceci : quels que soient les mauvais prétextes qu’ils pourraient avancer, la très grosse majorité des électeurs (au moins 70%) ont voté pour des candidats qui approuvent la politique dictatoriale menée sous couvert de santé publique.

Examinons le cas Mélenchon : les crétins – que disons-nous ? les criminels, car des individus qui offrent leur suffrage à un bonhomme aussi dangereux et ayant tant de fois prouvé sa félonie foncière, sont bien des criminels – les imbéciles qui ont voté pour lui, ont donc porté leur choix sur un politicard engagé à 200% en faveur du covidisme (tout comme il est à 200% dans le bellicisme anti-Russie, dans le wokisme, dans le racisme travesti en anti-racisme, dans l’européisme et dans tous les ismes qui détruisent la France et ses habitants). Et ces électeurs ont agi ainsi alors même qu’ils se prétendent très à gauche …

La fabrique du consentement

Encore le chiffre de 70% paraît-il bien faible, car, par ailleurs, au moins 95% des Français ont accepté la dictature coronavirale.

Que l’on ne vienne pas raconter d’histoires en arguant de ce que le régime aurait imposé ses mesures à la population, laquelle aurait été obligée de tout subir, contre son gré ! C’est faux !

En réalité, fondamentalement, l’oligarchie n’a rien imposé : le peuple a accepté, ce qui n’est pas du tout la même chose.

C’est tellement vrai que des pleutres commençaient à porter la muselière en extérieur avant que cela ne devienne obligatoire, et continuaient de la mettre même quand cela ne l’était plus.

Chacun a pu le constater : quasiment tout le monde se masquait, y compris dehors; quasiment personne ne baissait son PQ facial dans les transports en commun, même aux heures très matinales de faible fréquentation.

Il y a aussi les quantités d’irresponsables qui, sans y être contraints, et bien avant l’instauration du passe, se sont empressés de se faire inoculer les produits de Moderna, Pfizer et compagnie.

Et que penser des parents ? Nul ne peut nier qu’au moins 95% d’entre eux ont muselé et confiné leurs enfants. C’est peu dire qu’ils ne les ont absolument pas protégés : en vérité, ils les ont sacrifiés.

Ce sont peut-être 95% des gens qui ont gobé les énormes salades sur un virus épouvantable provoquant des millions de morts et nécessitant de tout fermer, de tout arrêter, de ruiner l’économie et d’emprisonner toute la population.

Ces 95% d’individus, on ne peut pas prétendre qu’ils ont tous opté pour tel candidat, ou pour tel autre : à la présidentielle, certains ont voté Marine Le Pen, d’autres Zemmour, d’autres encore Jadot etc.

Aussi, que la tyrannie covidiste ait été acceptée par au moins 95% des citoyens, implique ceci : chaque concurrent à la présidentielle a compté dans son électorat plus ou moins 95% de gens soumis au covidisme, pour ne pas dire subjugués par le covidisme.

12 prétendants, 40 millions de votants, 1 consensus

Cette soumission massive des votants, quelles que soient leurs « sensibilités politiques » et quelque bulletin qu’ils aient glissé dans l’urne, prouve à quel point ils partagent les mêmes invraisemblables croyances, la même immonde bêtise, la même immonde lâcheté, la même immonde indignité, la même immonde bassesse.

C’est cet odieux mélange qui constitue le macronisme.

Le covidisme a triomphé, le macronisme aussi, par la même occasion.

Dans ces conditions, Macron avait déjà gagné et devait nécessairement l’emporter.

Au fond, le mascaron symboliserait assez bien l’état de la société française : dans sa fonction de masque, dans les sonorités du mot aussi, où perce le nom Macron.

Oui, le macronisme/covidisme pourrait être qualifié de mascaronisme, un état d’esprit qui ne laisse pas beaucoup d’espoir pour le futur.

Sellami