Par H16
Lorsque les premiers jeunes réfugiés ukrainiens arrivèrent en France au début du mois d’avril, ce fut une véritable surprise pour leurs petits camarades français qui les accueillirent dans leurs écoles : leur niveau en mathématiques était notoirement meilleur que le leur et certains professeurs de notre Édulcolration Nationale s’en ouvrirent abondamment dans la presse.
Eh oui : apparemment, en Ukraine, les élèves ne lambinaient pas trop sur les exercices simples de mathématiques et les opérations de base en arithmétique, y compris sur les nombres décimaux, sont très bien maîtrisés dès 12 ou 13 ans ce qui, chose surprenante, offre un fort contraste avec les élèves français.
Voilà qui est d’autant plus gênant qu’on nous a pourtant bien expliqué, depuis plusieurs années, que le niveau des élèves français ne baisse pas et que les résultats de la France (de plus en plus médiocres) dans les classements internationaux tiennent bien plus de subtilités statistiques voire de biais culturels que d’une réelle différence de niveau.
Pensez-donc ! Avec les fortunes qui sont investies chaque années dans le ministère chargé de l’instruction de nos enfants, il aurait été étonnant de ne pas parvenir à d’excellents résultats. Ou au moins, à une qualité équivalente à notre système de soins (que le monde entier nous envie, surtout ces derniers temps, n’est-ce pas).
Non, en réalité et comme l’expliquent d’autres notules journalistiques, le niveau des petits Ukrainiens n’a rien d’extraordinaire et si les élèves fraîchement arrivés surpassent leurs camarades français, c’est surtout parce qu’ils sont issus de classes favorisées, que l’Ukraine a culturellement toujours voulu conserver une élite mathématique et de toute façon, leur avance ne s’exprime que dans des portions étroites des chapitres mathématiques et – manque de bol – pas celle que les petits Français étudient. Voilà tout.
Mmhmbon certes mais néanmoins, il y a tout de même quelques autres signes qui tendent à montrer que le petit décalage observé n’est pas entièrement socio-culturel, comme on vient de le voir, mais pourrait être imputé à un petit glissement dans l’enseignement, glissement qui aurait poussé en mars dernier un groupe de grands patrons d’entreprises françaises à lancer un appel pour un retour des maths dans le tronc commun de l’enseignement en France. En avril, ce sont les écoles d’ingénieurs qui constataient la même chose : « le niveau a globalement baissé »…
Depuis, outre l’étrange déclaration de l’actuel locataire de l’Élysée entendant corriger les erreurs à ce sujet d’un précédent gouvernement (celui-là même qu’il avait pourtant nommé), on apprend que le recrutement des professeurs de maths au niveau CAPES ne semble plus relever que de la simple formalité : en gros et comme l’explique cet article, il suffirait seulement de se pointer au concours… Quant aux enquêtes officielles internationales sur le niveau global de mathématiques, elles amènent à la même conclusion : là où, en 1995, 15% des élèves des classes de terminale scientifiques atteignaient le niveau « avancé » dans le score de l’enquête Timms, ils ne sont plus que 1% en 2015. Ce n’est pas très brillant.
Le souci de ce type de recrutement est qu’il provoque un cercle vicieux de baisse de niveau : on amoindrit le niveau de recrutement pour remplir les postes demandés, les professeurs ainsi recrutés incorporent des individus de plus en plus médiocres qui formeront, dans leurs classes, des élèves à leur tour de plus en plus mauvais qui formeront le vivier dans lequel seront formés les prochains professeurs. Itérez quelques dizaines d’années… La fin vous surprendra.
Pour les élèves arrivés en Terminale, il semble donc acquis que les maths ne le sont pas, ou rarement. Et le constat n’est pas tout neuf puisque ces colonnes font régulièrement l’écho des classements désastreux de la France, et des plaintes insistantes de différentes instances (institutions, profs ou employeurs, notamment) sur le défi qui s’offre à elles lorsqu’elles doivent former leurs nouveaux arrivants.
Du reste, on pourrait croire qu’au moins les Ukrainiens ne mettront pas la pilée aux élèves du cru en Français (normalement leur langue natale). Si la barrière de la langue est évidente pour les réfugiés, la question peut cependant se poser à long terme et sans la moindre ironie tant même la langue de Molière semble aussi poser des problèmes : là encore, on se rappelle de la mise en place, il y a quelques années et dans certaines universités (notamment en Droit), de cours de rattrapage pour les élèves fraîchement dotés du bac et dont le niveau de français écrit laissait plus que perplexe.
Là encore, la baisse continue d’être constatée avec cette belle constance qui permet de bien planifier à quelques années seulement le moment où l’on va croiser onctueusement l’axe des abscisses sous les dénégations gênées des politiciens et des journalistes qui, dans leur sabir indigeste, tenteront de couvrir le désastre avec un vocabulaire de plus en plus étroit et orthographié de façon créative.
Nous ne sommes pas encore au point où les articles du Figaro, de Libération ou du Monde seront écrits quasi-phonétiquement, mais en attendant, on découvre d’intéressants articulets où l’on tente de trouver des explications à cette baisse (ici, ce sera à cause des photocopies trop présentes et à une baisse de l’écriture manuscrite des élèves, là ce sont les réseaux sociaux), tout en cherchant bien évidemment quelques excuses sur le mode « oui mais bon, c’est difficile tout ça » tout en reconnaissant que jadis (au siècle dernier, soit dans les années 1990) le niveau orthographique était tout de même moins mauvais.
En réalité, tout le monde constate le même délitement et chacun s’emploie à trouver une solution aussi périphérique que possible au problème de fond : toute la société française, confite dans la facilité (de l’argent gratuit des autres, de la responsabilité des autres, du travail des autres), obèse dans ses institutions pléthoriques ventripotentes, se refuse chaque jour un peu plus à faire des efforts et à exiger de chacun sa part nécessaire de travail, sans arrondir les angles, sans mégoter, sans abaisser, amoindrir et lésiner. Après plus de 40 années de socialisme où l’effort a été officiellement honni, la paresse récompensée et le travail découragé, qu’on a foulé la morale, qu’on a moqué la grandeur, qu’on a ridiculisé la culture, l’illusion d’une société où chacun peut (et tente) de vivre au crochet de tout le monde persiste donc sans mal.
De renoncements en laxismes et d’arrangements en compromis de plus en plus mous, on en arrive à former des têtes vides sinon avec satisfaction, au moins avec indifférence, sans faire de vague.
Nous sommes tous, collectivement, arrivés au point où l’on récolte l’absence de colonne vertébrale de nos politiciens, de tout courage et de toute épine dorsale de chacun des rouages de nos institutions dont on a justement attendu qu’elles s’écrasent, partout, tout le temps avec insistance. Ces politiciens, ces institutions se sont, et nous nous sommes tous, d’élection en élection, aplatis progressivement devant les désirs et les lubies de chaque groupuscule, de chaque syndicat, de chaque parti politique ou médiatique au pouvoir à ce moment-là pour accepter, de façon de plus en plus veule et lâche, qu’il en soit ainsi, parce que les efforts pour revenir dans le bon chemin sont devenus trop grands, trop épuisants, trop taxant et pour tout dire impossible à faire comprendre aux générations qui arrivent.
La catastrophe orthographique, grammaticale et mathématique est encore incomplète. Mais soyez sûrs que d’obstinés sapeurs rempliront leur mission avec soin, tant il leur sera facile de renoncer, d’abandonner et de laisser tomber.
Ce pays est foutu.
Il n’y a pas besoin d’aller bien loin pour observer la catastrophe orthographique et grammaticale… Il suffit de lire la plupart des commentaires sur les ME
Oui et ???
Oui c’est dis de façon un peu abrupte, mais sur le font il n’a pas tort.
Il y a moyen de toujours s’améliorer et de produire les efforts nécessaires pour !
Tu auras remarqué que je sais écrire, pourtant je ne suis pratiquement pas aller à l’école !
Cependant, je n’embête jamais personne avec ça, mais parfois, c’est vrai que ça pique le yeux.
PS : Bon quand j’ai bu, ou que je suis sous substance illicite, les fautes sont légions LOL De plus dans ce cas de figure, je ne me relis pas, et je ne suis pas non plus assez forte en orthographe pour m’en dispenser !
Akasha.
Si cela “te pique” sur les M.E, je te déconseille fortement les “réseaux sociaux”…
“c’est dis”, “sur le font”, “pas aller”, “sont légions” ?
Heu ?
Je ne comprends pas Denf ? Qu’est ce qu’il te gêne ?
Akasha.
On parle du FOND, a contrario de la FORME… puis on ne dit pas “Qu’est ce qu’il te gêne” mais qu’est-ce qui te gene … Bref, les fautes d’erthographe sont devenu ùajoritaires, et surtout les fautes d’accord et de verbe font frémir!!!! Moyen memo-technique, quand on ne sait pas conjuguer un verbe (genre ER a la place de EZ et visse moi ca), il suffit de remplacer le verbe 1er ou 2eme groupe a corriger, par un verbe quelconque du 3eme grouupe grenre PRENDRE, et on voit de suite comment cela se conjugue…
Moi ce qui me choque, c’est d’entendre parler de maitriser les decimaux vers 12 13a et que les urainiens sont fiers de cela (les petits francais sont encore moins doués on dirait), mais a mon epoque, un apprenait par des graphiques (ensembles) ce que l’on appelait le NZDQR (ensemble complexes de hierarchie dans les nombres entiers naturels N, entiers relatifs Z, decimaux relatifs D, les rationels Q, et les reels R), les fonction inclusion exclusion (union inter et precurseurs des fonctions logiques), et d’autres fonctions complexes en CE1, c’est a dire j’avais environ 7 ans c’etait il y a 45 ans de cela… Alors que des ukrainiens n’en soient qu’aux decimales, c’est mieux que les francais d’aujourd hui, mais c’st pas brillant non plus…
Source qui m’a permis de faire revenir a la surface ce qui etait archivé dans mon cerveau: https://jeretiens.net/ensembles-de-nombres-mathematiques/
Promis si un jour je retrouve mes classeurs scolaires qui traitaient de cela, je les publieraient, et on pourra comparer avec ce qui se fait a ce jour…
Ciao bello 🙂
Aaaah ben oui que je suis conne !
Je n’aurai pas dû fumer ce gros joint pour m’aider dans mon sevrage LOL Déjà que l’air de la mer du nord, ça enivre un peu….
Akasha.
c’est ca les vapeurs de petrole russe, ca saoule un peu LOL…. Non tkt, on en est tous a faire des erreurs a un moment ou un autre, mais le langage commence a degringoiler grave dans les 13/20a….
C’est général évidemment. Donc ici comme ailleurs…
Et à propos d’écriture, je préfère encore les fautes d’orthographe à cette sale (smart) mode insupportable, de l’apostrophe remplacée par un espace. Pas toujours non plus parce que cette maladie/merde est tellement répandue/fréquente/courante que si je le faisais tout l’temps je ne lirai plus grand chose, mais il m’arrive de ne pas lire les commentaires rédigés (en mode smart idiocracy) de cette façon.
Et on ne parle pas de cette chiasse verte qu’est l’inclusif, une heresir totalement contraire au saint protocole qui lit l’ecrit a l’oral…. Le liens ecrit/oral est detruit litteralement avec l’inclusif!!! Idiocratie, nous y sommes!
Tout à fait. Smart ‘n’ Green Idiocracy.
C’est simple : un enfant qui ne lit pas BEAUCOUP est déjà sur la mauvaise pente.
Perso, j’au du lire rien qu’a ma periode lycee/post lycée des milliers de romans (en fait a minima la collection quasi complete des fleuve noir qui compte 2000 volumes de 200 pages dont je fais la collection depuis, et a ce jour il me manque moins de 180 volumes pour cloturer la collection)… Mais je ne voie plus aucun jeune prendre le temps de lire le moindre livre de nos jours! ca craint
Perso, je n’ai jamais aimé lire des romans, les seuls livres que je lisais, c’était des romans d’horreur à une période mais je trouve les romans trop lents (10 pages pour décrire un lieu ou une ambiance, je touve ça pénible).
Ce qui m’a permis d’avoir un écrit français pas trop dégeulasse( je fais quand même des fautes), ce sont les BD, ça se lit bien quand on est enfant et vu qu’on est de vraies éponges à cet âge, on apprend l’orthographe en les lisant.
Il tient aux parents de les orienter vers des occupations qui les divertissent tout en leur apprenant des choses utiles, pas toujours facile mais c’est leur rôle.
Mais bon, vu le niveaux des parents actuellement, les enfants sont bien partis pour être encore plus cons que leurs parents. ça promet.
Il y a quelques décennies , l’enseignement du français en collège était de 5 heures par semaine dont une heure d’orthographe où chaque chapitre du manuel ( Bled 6e/5e , puis Bled 4e/3e ) était étudié, la partie théorique encadrée à apprendre pour la semaine suivante , où les exercices d’application commencés en classe sous la houlette du professeur étaient à terminer sans aide à la maison , et pour clore le chapitre venait la dictée d’application de la règle que les élèves venaient d’apprendre . Chapitre après chapitre , tout le manuel était étudié sans rien laisser de côté .
Il en était de même pour la grammaire , à raison également d’une heure par semaine . A la fin de l’année l’accord du participe passé avec l’auxiliaire être et l’accord (ou le non accord ) du participe passé du verbe avec le COD n’avaient plus de secrets ainsi que les temps et les modes des verbes de la proposition subordonnée complétive au discours indirect .
Patatras , arrive une réforme qui interdit aux professeurs de français d’enseigner systématiquement l’orthographe et la grammaire . Il ne fallait étudier que des textes et s’attarder très légèrement , afin de ne pas lasser ces malheureux élèves, sur certains points de grammaire et d’orthographe RENCONTRES AU DETOUR D’UN TEXTE et qui semblaient particulièrement intéressants . On ne peut imaginer pire démolition de ces deux disciplines . A la fin de l’année, les élèves n’avaient rencontré que quelques points intéressants , sans aucun respect de la progression ( il leur manquait des pré-requis ) . Les élèves de différentes classes d’un même niveau ( par exemple de 6e) avaient des professeurs différents avec des manuels parfois différents et qui ne leur faisaient pas étudier les mêmes textes , pas les mêmes points de grammaire et d’orthographe . Tous les élèves avaient d’ENORMES LACUNES , MAIS PAS LES MÊMES . Les professeurs de 5e qui retrouvaient ces mélanges d’élèves l’année suivante ne pouvaient donc pas lancer une remédiation efficace . Et les textes différents des différentes classes de 5e amplifiaient encore les lacunes à l’entrée en 4e puis en 3e .
Le caprice d’un ministre (ou son intention délibérée de nuire ) aura eu raison de plus de cent ans d’enseignement efficace de l’orthographe et de la grammaire pour fabriquer maintenant des générations d’illettrés .
Je connais une jeune professeuse ( je n’aime pas “professeure” , une aberration !! ) débutante de français, très consciencieuse, qui fut démolie cruellement par un inspecteur parce qu’elle avait suivi en cachette une progression pour enseigner systématiquement , à l’ancienne, l’orthographe et la grammaire à ses élèves .
Chacun avait une classe a gérer avec des élèves de niveaux différents: les élèves en difficulté sur la matière étudiée, les moyens et les têtes.
Si on avait cartonné sur un trimestre et qu’on faisait parti des moyens par exemple, on passait le prochain trimestre chez les têtes et on redescendait chez les moyens si on foiré le trimestre.
Je trouvais ce système pas mal car même si on avait pas un super niveau, on avançait quand même à notre rythme, on était jamais vraiment largué, à moins de ne rien faire.
Quand mes parents ont déménagé et que je suis allé à l’école de cette nouvelle ville, c’était n’importe quoi, trop de monde par classe, impossibilité de rattrapper un petit retard dans une matière soit parce que j’avais rien foutu durant l’année précédente(souvent le cas
) soit parce que le programme de l’autre école était soit en avance soit en retard par rapport à celle d’ou je venais d’arriver.
On était tous de niveaux différents dans une même classe surchargée donc quand on était largué, c’était cuit, il ne restait plus qu’a regarder les mouches voler le temps du cours.
Je n’ai plus rien foutu à l’école après mon entrée dans cette école.
Deux écoles différentes, le jour et la nuit.
Donc si il n’y a plus que des écoles comme la dernière ou je suis allé et j’imagine que c’est le cas si ce n’est pire, il n’est pas étonnant que le niveau scolaire se soit détérioré (même si maintenant on donne les diplômes) comme tout le reste dans ce pays, ce n’est peut-être pas un hasard mais bien la volonté de nos politiques de ne pas donner les moyens de former les enfants comme il le faudrait et visiblement avec votre exemple sur la professeuse, il semble que ce soit le cas.
Le système scolaire a toujours preparé de futurs citoyens et est donc toujours le reflet de la société. Il ne faut pas blâmer les profs, les élèves, les parents ou les politiciens même si chacun d’entre eux a une responsabilité plus ou moins grande. Ici, c’est la société tout entière qui est décadente et qui fera échouer n’importe quelle réforme scolaire, aussi ingénieuse soit-elle. On a déjà essayé d’appliquer les méthodes scandinaves qui pourtant fournissent de très bon résultats là-bas… ce fût un échec lamentable car le problème ne se situe pas dans la méthode. Croyez-moi, un élève qui a de mauvais résultats à l’école, c’est là le symptôme de problèmes plus graves qui sont ailleurs dans la vie de l’élève et même au-delà dans la société. Et ce n’est pas une nième réforme de l’enseignement qui y changera quoique ce soit.
Bien sur que si, on peut blamer les profs, enfin une grande majorité qui sont syndicalistes gauchistes et qui trouvent toujours un biais pour ameliorer leurs conditions de travail vers moins de cours et plus de congés, Avec ces mecs, pas etonnant que les gosses soient devenus aussi cons que des aspirateurs sans tuyaux!!! Et la plus grosse faute venant des parents qui ne sont meme plus aptes a eduquer des gamins a leur niveau….
quand on peut blâmer tout le monde, c’est un problème de société et que le problème n’est pas que dans l’enseignement.
Probleme de société surement, mais il faut voir qui rabaisse le niveau, pour qui, et dans quelles circonstances… Et puis, nombre de parents ne sont pas aptes a transmettre plus de 5% de ce qu’ils sont censés transmettre, en terme d’education parentale, d’un minimum d’elevage, pour ne pas parler d’instruction de base, et surtout inaptes a transmettre des valeurs saines. Quand je voie a 10 heures du soir trainer dans le quartier des chiards de 5 ans issus de population importées gavées aux allocs sans aucun controle de ce qui sert a quoi et comment, ca me fait bien braire de payer autant de taxes pour ceux là…. (Pour info, ceux la ne sont pas limités a 3 paquets de farine ou 3 litres d’huile, ils l’achetent par bidons de 10 litres dans les supermarchés (je le voie bien en jetant mes poubelles ce que jettent les autres)…..
Je ne connais pas bien les dépenses liées à l’éducation(même si tout le problème n’est pas que là) et je ne sais pas si elles sont suffisamment élevées pour que tout roule mais une chose est sûre, c’est que si les profs sont en nombre limité et sont mal formés (des cancres recyclés)et un peu trop gourmands, que les infrastrutures sont mauvaises et que le programme éducatif mit en place pendant le curcus scolaire est foireux, grand nombre d’élèves n’évolueront pas et là déjà, on peut pointer un peu plus visiblement les responsables, les empêcheurs de tourner rond.
Petit article que j’ai mis dans une lettre ouverte dans le journal local de ma ville:
“Mais où sont-ils ???
Les oiseaux ? Non. Les écologistes ? Non. Les demandeurs d’emplois ? Non plus….
Non, je vais vous parler d’une « race » en grande disparition dans notre pays.
Les lycéens, les étudiants, je ne vais pas parler de ceux à qui on vend du rêve en lycée général, je veux vous parler de ceux que tout le monde cherche, ceux que tout le monde veut, le « manuel », le travailleur, celui à qui il reste le goût de l’effort avec un peu de savoir-être, issu d’un lycée professionnel qui va disparaitre.
Mais il faut repartir 25 ans en arrière pour chercher le début de la fin de cette catégorie d’élève en voie d’extinction. En effet le bac professionnel ponctuel, a commencé son délabrement, par son examen. Le bac pro, qui était jusque-là ponctuel, c’est-à-dire que l’élève planchait sur ses épreuves pendant prêt d’une semaine pour l’obtention du précieux sésame de fin de cycle, va devenir en 1997, un examen en contrôle continu pour faire évoluer l’examen disait-on, en haut lieu. Disons que c’était surtout pour faire des économies sur les enseignants, plus personne ne surveille, plus personne qui corrige, allez hop on donne…. 2009, nouvelle réforme du lycée professionnel, de 2 ans en BEP et 2 ans de Bac pro, on bascule en trois ans et hop on gagne une année d’enseignement, la grande braderie débute. Imaginez, le coût d’un élève de lycée pro est de 12 380 €, contre 10 270 € pour le lycée général (données du ministère de l’éducation nationale en 2006), cela fait une bonne économie. 2019, nouvelle réforme, avec la mixité en axant sur l’apprentissage, on va vite donner le lycée Pro, enfin ce qu’il en reste, aux branches et aux patrons et voilà, on débarrasse.
Deuxième autre facteur qui fait disparaitre les « manuels ». Une défaillance totale de l’orientation en grande partie confiée aux personnels du Centre d’Orientation et d’Information qui dirige de main de maître leur antenne dans les départements. Ce sont des institutions qui n’ont pas évolués et qui pratiquent encore la guerre entre les établissement public et privé. Depuis plusieurs années elles ont l’organisation de forum d’orientation post 3° dans leur secteur géographique de leur département respectif et là, les établissements privés en sont exclus pour ne pas faire concurrence aux établissements publics… Mais n’est-on pas là pour la réussite des élèves ?
Une guerre alimentée par le secrétaire départemental du SNEC-FSU de la Drôme M. Dumaillet Christophe, qui lors d’un article dans le Dauphiné Libéré sur « le taux de réussite des établissements de la Drôme » (23 Mars 2022) se permet d’expliquer que les établissements privés prennent les élèves avec les meilleurs dossiers pour augmenter leur taux de réussite au Bac. Il devrait venir visiter notre établissement pour voir d’où viennent les élèves.
Troisième autre facteur qui a fait récemment disparaitre les « manuels », l’effet Covid, un effet dévastateur qui sert à mentir et cloisonner ses élèves dans son établissement. Plusieurs groupes scolaires composés d’école ; collège et lycée invitaient et organisaient des forums d’orientation au sein de leur établissement pour aider au mieux les élèves à construire leur avenir et la, terminé (cause Covid), tout le monde en seconde générale, vous allez tous avoir le bac. Depuis plus de cinq ans les élèves du Diois où d’autres ensembles scolaires à l’écart ne forment que des « Énarques ». Evidemment, certains établissements en manques d’effectifs, avec une épée de « Damoclès » de fermeture de classe cloisonnent leurs élèves pour gonfler leurs effectifs en général et ne donnent pas l’option du lycée professionnel. De ce fait, les entreprises se plaignent du manque de main d’œuvre des « manuels » autours de ses mêmes établissements, évidemment, ils vont tous devenir Polytechniciens….
Et enfin, le dernier facteur qui va finir de détériorer le lycée professionnel et le manque d’élève dans cette filière est une maladie très grave qui les a infectés depuis une dizaine d’années, la maladie des « Dys ».
Le business est florissant, les ordinateurs de toutes marques s’arrachent, des nouveaux métiers se développent à une vitesse vertigineuse, les orthophonistes, les ergothérapeutes et les instructeurs de dossier MDPH. Imaginez donc que la maîtresse ou l’enseignant détecte une difficulté en français, en mathématiques ou une autre matière, vite il faut aller voir l’orthophoniste, parce que ceux qui ont détecté le problème n’ont plus le temps de s’en occuper… Avant quand tu n’arrivais pas à écrire correctement, tu faisais des lignes, et si tu avais des problèmes de chiffres, tu apprenais tes tables de multiplications par cœur. Et bien maintenant la machine à business se met en route. Tout le monde se décharge de cette difficulté, parents et enseignants sont solidaires (pour une fois), on ne demande plus à l’enfant le goût de l’effort, on ne demande plus de travailler plus, on va l’accompagner dans sa chute, on va cautionner son problème. Rendez-vous chez l’orthophoniste qui va déceler, si tout va bien, un « Dys », peut-être même un vingt ou pire un trente…. Pour valider son diagnostic, il doit faire valider par son copain médecin réputé (bac +3), l’ergothérapeute. Ensuite direction l’administration de la MDPH pour un dossier de 50 pages et hop l’attribution d’un ordinateur qui va bien faire avancer le problème. Je vous parle en connaissance de cause, des élèves arrivent en BTS, et t’explique qu’ils n’écrivent plus depuis la 4°… Et si par malheur tu pratique un test de positionnement après le bac qu’ils ont eu avec mention, tu sombres dans la dépression.
Et voilà, le constat est amer, mais ultra réaliste. Les solutions, je n’en cherche plus, mais je vais quand même passer mon mois de septembre à m’excuser auprès des entreprises parce qu’il n’y a plus d’élève issue du lycée professionnel motivé à qui il reste le goût de l’effort et savoir être…
Quoique….
Exemple des manuels actuels:
Pour le futur simple :
Il faut rajouter ai_ as_a_ons_ez_ont au verbe.
Parce que c’est plus simple à apprendre, que de parler du radical et de la terminaison.
Donc les enfants font plus ou moins bien cette leçon, puis dès la semaine suivante, ils mélangent tout leurs apprentissages.
Je ne sais pas comment ça se passe à l’école. Ce que je peux dire, c’est que, ici, peu se relisent. Je ne sais pas si le correcteur d’orthographe est bien installé sur tous nos PC et autres accessoires de communication, mais il faudrait lui adjoindre une alarme !!
Un exemple tout bête: heresir. Oups !! Là, mon correcteur souligne. Déjà pas d’accent. Passons. Mais si je veux me faire comprendre sans exiger du lecteur le jeu des devinettes – mais bonsoir, qu’a-t-il voulu dire ? – j’écrirais au moins “heresie”. Bon, le nec plus ultra serait “hérésie”. N’en demandons pas trop.
Il n’est même pas question de la difficile conjugaison des participes sur lesquels j’accroche parfois moi aussi. Là, le correcteur n’intervient pas. Mais une recherche sur le net est facile. Mettons… dans le feu de l’action épistolaire… on l’oublie.
Donc je résume:
– se relire
– activer le correcteur d’orthographe.
Allez, un petit effort ! Nous pouvons tous y arriver !
Perso je fais enormement de manques de caracteres, mon clavier vieillissant en est en partie la cause, mes doigts n’arrivent aussi plus a appuyer correctement sur les touches… Mais il est vrai que de plus en plus d’erreurs grossières sont relevées sur TOUS les sites du web….
Ou coller/vérifier son texte, avant publication, sur un site comme celui-ci :
https://www.reverso.net/orthographe/correcteur-francais/
Ca peut être pratique/utile, pour éviter les erreurs.
Mais bien sûr il faut le vouloir !
Classique(s) : -> é ou er <-> sa ou ça <-
Bonjour, regarde en quelle langue il est réglé (clic droit “correcteur” et voir les “paramètres” pour choisir la langue ) Choisis le français si pas activé.
Merci pour la réponse.
C’est une volonté politique, avec la complicité des enseignants et des parents.
La mixité des classes est une belle connerie. Mélanger intelligents et cancres est une erreur qui tire tout le monde vers le bas, même les plus flemmards des élèves.
Ajouter tjrs plus de matières dans les premières années est contre-productif. Il faudrait se concentrer sur les matières les plus importantes pour donner des bonnes bases.
Les parents plutôt que de caler les gamins devant des dessins animés, calez-les devant des reportages au moins… Ouvrez des horizons, apprenez leur la science, les arts etc…
Rien n’est perdu. On peut apprendre à n’importe quel âge.
Exact, mais justement, ne pas les mélanger provoquerait, enfin au debut aurait provoqué une vague d’echecs tellement clivants que cela aurait ete percu comme du racisme…
C’est vrai que regarder les conneries de DA sur les chaines de Ftelevision ou M6, ca aide pas les chiards a se forger une bonne base de pre requis a devenir intelligents… Tout le probleme est là, parents cons qui donnent des enfants cons a niveau plus élevé a chaque génération (depuis 1981 et la grande vague), brefon tire tout le monde vers le bas pour ne froisser personne.
Par contre quand tu dis ceci: “Les parents plutôt que de caler les gamins devant des dessins animés, calez-les devant des reportages au moins… Ouvrez des horizons, apprenez leur la science, les arts etc…” je suis totalement d’accord, mais il y a seulement quelques problemes rendant cela inaplicable: Les parents cons et totalement desinteressés du probleme de par leurs origines ou leur statut d’assistés congénitaux, le systeme scolaire qui a bien tenté des visites mais a vite abandonné suite a des vagues de refus d’activités scolaires par les dits cons de parents, et la destruction de tout le tissu associatif a vertu intellectuelle depuis des années, car en effet, on ne soutient en France que les associations sportives accessibles a toutre la frange limite débile de la jeunesse… Plus facile de taper dans un ballon avec des reves de riches que de s’ionteresser a la science, a la botanique, ou a des sujets requerant bien plus de neurones…
Dans mon bled, a gouvernance macronienne, le maire LREM ayant ete parmi les 5 premiers a apporter son indefectible soutien a Macron en 2022 (surement en vue d’avoir un poste bientot de secretaire d’etat ou de ministre), est en train de detruire toutes les associations non sportives de la ville, y compris les associations caritatives et animalières… Et notre maire dépense des millions a la pelle pour des travaux discutables pour des associations sportives… Cela me répugne désormais …
LREM et communistes, les chantres de la mise a zero du QI, ou l’imbecilité pour tous….
Et pour rajouter une couche: le N.O.M. a pénétré depuis des années l’enseignement pour le préparer à fabriquer de bons petits citoyens dociles et assez ignorants, qui seront bien dépendants du système. Puisque je vous dis que c’est le gouvernement qui détermine l’enseignement et non l’inverse! Ou alors allez dans une école privée non subsidiée par l’État, qui peut se permettre plus de libertés… mais ça a un prix qui peut être envisagé seulement par les plus riches, ceux qui justement sont à la tête de l’État. Alors encore une fois, pourquoi vous étonner de cette baisse générale du niveau? C’est voulu et ce n’est qu’un des domaines noyautés par le N.O.M., comme la santé, les médias, l’économie, les sciences,…
En fait, cela date de 1981 ou tout est fait pour fabriquer a la chaine des enfants cons, prets a denoncer le petit copain plus intelligent que lui….
Idiocratie est devenu la regle!!!!!
Ce qui me désole le plus c’est que les gens ne se rendent compte de rien. Quand on leur parle avec explications à l’appui, ils nous prennent pour des complotistes alors que c’est une réalité. Ils sont drogués, anesthésiés, aveuglés, hypnotisés. Les nouvelles générations n’ont pas connu autre chose et se rendent encore moins compte, n’ont pas le recul nécessaire. La plus grande victoire de Satan est d’avoir réussi à faire croire qu’il n’existe pas. C’est ce qui est vicieux, c’est que cette perversion s’est étalée sur des dizaines d’années, petit à petit, sournoisement. Le fruit est maintenant mûr et nous allons en goûter sa saveur amère.