« Faut-il une guerre pour faire naître l’Europe Fédérale ? » L’édito de Charles SANNAT

« Errare humanum est, perseverare diabolicum », en sont-ils conscients les euro-mondialistes? Leur UE est un cuisant échec, aucune promesses tenues, toujours plus de contraintes mais, seulement pour les peuples. Les décideurs (euses) qui se cooptent entre eux, bourrés de conflits d’intérêts sans rien nous demander, sont bien à l’abri. La France, bien mal en point, grâce au banquier mis en place, ( et qui risque de rempiler ) est en phase terminale. Si les gens morts de trouille, ne dépassent pas leur peur, c’est l’esclavage total, avec toutes les « joyeusetés » qui sont déjà prêtes. Nous avons eu un échantillon de leur capacité de nuisance, imaginez la suite, ça va être dantesque… Essayer de réveiller les zombies, c’est mission impossible, peut-être que les ventres vides auront un effet catalyseur…. Pour parfaire le tableau, une guerre est en cours et, le fossoyeur y voit une belle opportunité, pour faire oublier son quinquennat désastreux, en jouant les diplomates en carton pâte, récitant bien la leçon. Nous ne décidons de rien, et ce n’est pas lui ou un de ses clones qui changeront la donne. On nous a privé de la pluralité, des gens de qualité n’ayant pas eu les parrainages requis. Restent en lice, que ceux qui ne sont pas gênants pour les mondialistes, et ceux qui ont été choisi pour les servir.

Par Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Mamamouchi 1er a parlé.

Cela va aller de plus en plus mal.

Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie a-t-il dit.

Il y a deux ans, il nous disait… “nous sommes en guerre”, contre le virus.

Ne chipotons pas et allons à l’essentiel.

Vous l’avez compris l’essentiel ce sera votre “pouvoir d’achat”, en attendant votre “pouvoir de vivre” ou non sous les bombes russes.

Tout dépendra des choix qui seront faits par nos élites.

Macron et tous les autres européistes, sont des europathes. Ils veulent toujours plus d’Europe et voir leur rêve d’Europe Fédérale devenir enfin réalité.

Je sais que presque tous croient à la fable de “l’Europe c’est la paix”, même si les faits leurs montrent et démontrent que l’Europe, actuellement est en guerre.

C’est la faute du méchant Poutine, nous, nous y sommes pour rien. C’est évidemment faux. Les drames sont toujours la conséquence de chaînes de causalité généralement beaucoup plus complexes et nuancées qu’un simple “c’est la faute à Poutine”.

Ne chipotons pas et allons à l’essentiel.

Une fois vitrifié savoir qui a commencé nous fera une belle jambe.

Les Empires comme les nations naissent dans la guerre. 

Historiquement, je ne connais pas beaucoup d’exemple de nation, ou d’empire ayant émergé dans la paix le bonheur et la félicité.

La création de tous les Etats modernes européens est une histoire profondément sanguinaire, et oui, l’histoire est tragique.

Certains de nos europathes voient cette crise comme l’occasion d’aller vers plus d’Europe, l’Europe de la défense, l’Europe de la sécurité. Les peuples soumis à la peur accepteront bien des compromis et l’abandon des derniers restes de leur souveraineté.

Je ne vous dis pas que nos europathes veulent la guerre avec la Russie pour faire plus d’Europe, mais disons que les évènements leur permettent d’avancer vers plus d’Europe. Autant en profiter.

Le problème c’est qu’en voulant plus d’Europe, et la guerre et les tensions leur permettant d’avancer plus vite sur cet objectif central pour tous les europhiles, il y a un risque non négligeable qu’ils prennent presque “goût” à tout cela. Et c’est à partir de ce moment-là que les choses deviennent dangereuses parce que l’on veut aller trop loin dans une logique inadaptée et souffrant d’un biais de raisonnement terrifiant.

L’Europe Fédérale va-t-elle émerger de la troisième guerre mondiale ?

Ne sous-estimez pas la portée de cette question. Elle est centrale et ce risque, ce soir, ne peut plus être écarté totalement.

En attendant, le mamamouchi du Palais, nous a expliqué que d’ici quelques jours nous aurions un plan de résilience.

Le “plan de résilience économique et social”

Un “plan de résilience économique et social” sera annoncé mardi prochain par Jean Castex devant l’Assemblée nationale. En effet les conséquences de la guerre en Ukraine, et les sanctions entre Moscou et les Occidentaux vont “immanquablement” affecter la croissance française.

Comment ?

Essentiellement par l’inflation.

L’inflation pulvérise ses records en Europe et la guerre devrait l’aggraver

Alors même que la guerre en Ukraine n’avait pas encore commencé, les chiffres de l’inflation sont mauvais.

“L’inflation dans la zone euro a pulvérisé un nouveau record en février, à 5,8 % sur un an, toujours propulsée par la flambée de l’énergie, mais aussi désormais de l’alimentation, alors que la guerre en Ukraine fait craindre une folle envolée.

En janvier, l’inflation avait atteint 5,1 %, ce qui représentait déjà le niveau le plus élevé enregistré par l’office européen des statistiques depuis le début de cet indicateur en janvier 1997 pour les 19 pays ayant adopté la monnaie unique. Depuis novembre, il s’est hissé chaque mois un nouveau sommet historique“.

Je ne sais pas encore quels seront les contours du plan résilience économique et social, mais je peux vous dire déjà les conséquences économiques directes de la guerre en Ukraine.

Pénuries et inflation. 

Pénuries et inflation vont durablement marquer l’année 2022. Si la guerre dure en Ukraine, il faudra la financer, mais il faudra aussi et surtout du matériel, beaucoup de matériel et l’on détourne toujours le matériel pour l’armée qui devient prioritaire. Moins de voitures pour les civils, moins de puces électroniques pour nos téléphones. Que fera la Chine dans 6 mois si cela dure encore et toujours ?

Pénuries donc.

Mais aussi inflation. Via les coûts de l’énergie, du gaz, mais pas uniquement. L’Ukraine est l’un des greniers à blé du monde, et aussi un immense producteur d’engrais et de produits azotés. Nous risquons de voir les prix alimentaires exploser et voir aussi des pénuries apparaître, car les prix négociés dans les contrats cadre de la grande distribution sont déjà intenables pour les fabricants et nos PME.

Si la tension ne redescend pas très rapidement et si la diplomatie ne nous permet pas de trouver très vite une porte de sortie par le haut, alors les prochains mois seront très compliqués.

En ce mercredi des cendres, mes poules et moi, avons eu un pressentiment funeste.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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14 Commentaires

  1. « Faut-il une guerre pour faire naître l’Europe Fédérale ? »
    Non. Il faut juste que chaque individu réoccupe un rang et est un rôle suivant ses facultés propres, c’est-à-dire selon ce dont la Nature les a doté.
    Ne pas respecter cette Loi, c’est créer le désordre.
    Aussi, aujourd’hui plus que jamais, et partout, le problème réside dans le fait rien ni personne n’est plus à la place où il devrait être normalement.
    Suite : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/lebienetlemal.html

    • Il faudrait pour cela, que chaque individu ait conscience de son rôle et importance dans la société. C’est loin d’être le cas. Chacun s’en remet à l’instinct qui lui demande d’adhérer à l’opinion de la majorité. Ça fait plus de 60 ans que ça dure. Gauche/droite, droite/gauche et, toujours le changement dans la continuité. Personne ne s’est rendu compte que c’est bonnet blanc et blanc bonnet ? On y aura droit cette fois encore, je le crains.

    • …Et moi je voudrais que l’eau ne noie plus.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

  2. J’ai remarqué quelques rayons mal remplis hier en faisant les courses. Pénuries ou simplement pas encore achalandés ? Je ne peux pas le dire. En revanche, oui, les prix flambent. Il est possible que certains en profitent aussi.

    Je ne pense pas qu’il y aura une Europe fédérale puisque le plan du DS veut tuer les Etats. En revanche, il y aura un NOM européen, avec des régions, dont l’ex France. Puis l’étape suivante sera le NOM internationale, avec un gouvernement unique.
    Le nom même d’Europe fédérale est propre à faire accepter la situation. Après tout, si c’est du genre USA, est-ce si grave ? Eh non, ce n’est pas le but.
    Enfin, il me semble…

    • Si c’est genre USA est-ce si grave ? Tu crois que c’est une référence leur modèle ? Le venin commencerait-il à faire son effet avec le battage merdiatique ?

      • Mon propos était ironique, Volti. Je voyais la réflexion des gens qui pourrait faire la comparaison avec les USA. Ils ne voient pas la gravité de la situation. d’ailleurs beaucoup s’en foutent en fait.

    • T’es vraiment incroyable !

      Dixit : « il y aura un NOM européen, avec des régions, dont l’ex France. »

      Sacré prédiction ! Dans la vie de tous les jours, ton truc s’appelle « Union-Européenne ».
      …Et cela fait plus de 15 ans qu’il détient les pleins pouvoirs, quand même.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

  3. Il suffit de constater l’état lamentable de ce qu’ils appellent « les États Unis d’Amérique », pour comprendre que le résultat n’est vraiment pas engageant. Bien qu’ayant moins de briques, le pendant européen s’achemine vers la même chose. C’est pourtant nettement plus récent.

  4. Tenez, justement, Jova: (37’30)
    https://www.youtube.com/watch?v=KbGpuXWgEtA&t=1059s
    « Si l’armée ne bouge pas, il n’y aura plus de France » !
    C’est une vue, bien sûr. Autant que ce soit nous qui bougeons. Mais pour le moment… pfft !

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