LE MYTHE DU RACISME SYSTÉMIQUE ET DU PRIVILÈGE BLANC AUX ÉTATS-UNIS

Récemment Lilian Thuram s’est exprimé sur un match en Italie pendant lequel des supporters ont imité des cris de singe à l’encontre d’un joueur noir de l’équipe adverse. Il dénonce alors “l’hypocrisie des autorités qui laissent faire” et ajoute : “Il faut prendre conscience que le monde du foot n’est pas raciste mais qu’il y a du racisme dans la culture italienne, française, européenne et plus généralement dans la culture blanche (…) les Blancs pensent être supérieurs et ils croient l’être. C’est quelque chose qui dure malheureusement depuis des siècles”.

Les propos du footballer ont fait réagir bon nombre de Français et notamment les défenseurs de la théorie du racisme systémique et du privilège blanc.

En septembre 2019, Rokhaya Diallo écrit une tribune dans Libération où elle évoque le racisme systémique :

« Le racisme ne se résume pas à des interactions individuelles désobligeantes, il s’agit d’un système découlant d’une histoire. La place des minorités en France est conditionnée par un passé colonial et esclavagiste, elles ont fait l’objet de théories raciales qui les ont mises dans une condition d’infériorité. Cette condition se traduit aujourd’hui par un traitement structurellement inégalitaire dans l’accès à des biens ou à des services (logements, emplois…) et dans le traitement institutionnel (contrôles au faciès, situation des outremers…).

Si des personnes blanches peuvent être exposées à des déconvenues du fait de leur appartenance – ce qui est tout à fait condamnable – elles ne sont désavantagées ni politiquement, ni socialement par le fait d’être blanches.»

Le 19 décembre 2019, le youtubeur Bonjour Tristesse affirme sur FranceTV Slash :

« Quand tu es blanc et que t’es un homme en plus, t’es très privilégié. Privilégié par rapport à quasi-tout : le rapport aux institutions, notamment à la police, le rapport au travail parce qu’on est clairement les seuls à pas être discriminé au travail, le rapport à la recherche de logement où pareil on est les seuls à pas être discriminé du tout. Voilà, globalement dans la vie sociale, dans la manière d’interagir on est amené à croiser moins d’hostilité dans la globalité de nos rapports sociaux. »

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Rokhaya Diallo affirme appuyer ses affirmations sur la parole d’un sociologue, professeur de Science politique à Paris VIII appelé Eric Fassin . Ce dernier affirme dans une interview donnée à France Culture :

« Le racisme institutionnel existe, de fait, en dépit du cadre légal. « Il y a des logiques systémiques, structurelles, qui dépassent les intentions et les idéologies. Autrement dit, il n’y a pas besoin que les individus soient racistes pour qu’on obtienne des résultats de discrimination raciale. »

Ces affirmations reposent-elles sur des études scientifiques ? Dans ce dossier consacré au racisme systémique, nous verrons par les nombres et la méthode scientifique si ces affirmations sont fondées ou s’il s’agit d’un biais idéologique néfaste.

Définition

Racisme institutionnel : Racisme pratiqué dans un cadre social et politique. Il est reflété par des disparités dans le cadre de la santé, le revenu, le logement, la justice, l’accès au logement, le pouvoir politique et l’éducation.

Mot utilisé pour la première fois en 1967 par Stokely Carmichael (socialiste américain, membre et leader du mouvement Black Power et pan-Africain, il se renomme Kwame Ture après sa remigration en Afrique) et Charles Hamilton (Professeur de Science politique), dans le livre Black Power: politics of Liberation.

Dans cet ouvrage les deux auteurs expliquent comment la communauté noire tente de s’engager en politique et les difficultés de cette communauté depuis l’esclavagisme, le colonialisme, la suprématie blanche et aujourd’hui : le racisme systémique.

Le racisme systémique ou institutionnel établit une corrélation entre la situation socio-économique et l’appartenance aux différentes communautés (noire, blanche, asiatique, etc.) ; une disparité de situation allouée à des discriminations racistes au sein de la société occidentale qui ne serait pas dénoncées mais bien favorisées par les institutions. C’est un modèle, une théorie qui se veut explicative de ces disparités où la communauté blanche serait le standard tout en haut de la société et où les minorités seraient défavorisées dans les chances de réussite socio-économique à cause de ces discriminations parfois inconscientes.

Mais est-ce que ce modèle explicatif est le bon ? Est-ce que les statistiques et les faits soutiennent cette théorie ? Ou y aurait-il une autre explication ? Quel modèle pourrait mieux expliquer ces disparités (comme les différences de QI moyen entre les populations) ? Pour répondre à ces questions, il faut étudier les chiffres de plus près.

Dans cet article, nous allons étudier ces disparités dans le monde occidental, à commencer par les Etats-Unis, et notamment l’une des premières sources de ces inégalités : l’accès à l’université ainsi que la réussite scolaire.

A) Le racisme systémique aux USA

Avant de comparer les situations socio-économique des différentes communautés, il est nécessaire de connaître la proportion que représente ces différentes populations au sein du peuple américain.

D’après le site Census, le Bureau du recensement américain, on peut observer les pourcentages suivants :

– les Blancs non-hispaniques représentent 60,4 % de la population

– les Afro-Américains 13,4 %

– les Hispaniques et Latinos 18,3 %

– les Asiatiques 5,9 %.

Ensemble, ces groupes représentent 98 % de la population américaine.

I) Représentations à l’université aux USA

Il est admis que la réussite scolaire est intimement liée à la réussite socio-économique. Nous allons donc commencer par observer les représentations des différentes communautés au sein des universités américaines.

Un article du New York Times intitulé « Malgré la discrimination positive, les Noirs et les Hispaniques sont davantage sous-représentés dans les meilleures universités qu’il y a 35 ans »

Cet article montre une disparité importante dans les universités de la Ivy League qui sont les meilleures universités des Etats-Unis : les Blancs représentent environ 50 % des étudiants de ces universités alors que les Afro-Américains seulement 7 à 9 % des étudiants, les Hispaniques 13,9 % en moyenne illustrant ainsi l’inégalité soulignée par la théorie du racisme systémique. Ce qui est néanmoins surprenant c’est la sur-représentation des Asiatiques dans ces universités avec en moyenne 22 % des étudiants alors qu’ils ne représentent que 5,9 % de la population américaine.

Ces résultats suggèrent que les Asiatiques échappent au modèle du racisme systémique dans l’accès à l’université. Il est alors intéressant d’observer l’effet du racisme systémique dans un État où les Blancs ne sont plus majoritaires comme la Californie où les proportions populationnelles ne sont pas les mêmes que dans le reste du pays :

En effet, en Californie, les Blancs ne représentent plus que 36,8 % de la population de l’État, les Hispaniques et Latinos représentent 39,3 % ce qui en fait le groupe majoritaire, les Afro-Américains représentent 6,5 % et les Asiatiques 15,3 %.

Les Blancs ne représentent alors en moyenne que 24,3 % des étudiants de ces universités, et la population majoritaire hispanique représente alors 30,5 % des étudiants, il ne semble pas y avoir de racisme systémique : à population égale, il y a davantage d’Hispaniques dans ces universités que de Blancs. Une fois encore, de façon surprenante, les Asiatiques représentent en moyenne 35,4 % des étudiants des universités californiennes malgré le fait qu’ils ne sont que 15,3 % de la population (soit 2,5 fois moins que les Hispaniques et Latinos).

Pourquoi cette sur-représentation asiatique au sein des meilleures universités (population étudiante majoritaire à Berkley par exemple) ?

II) Revenus aux USA

Pour les prochaines études statistiques, nous avons choisi les chiffres rassemblés par le Pew Research Center, centre de recherche américain qui fournit des statistiques et des informations sociales sous forme de démographie, sondages d’opinion, analyse de contenu. Son siège social est à Washington, D.C. et ses activités sont financées par le Pew Charitable Trusts.

Dans cet article nommé « Les découvertes clefs sur la montée des inégalités de revenus entre les races et les groupes ethniques américains »

En regardant le revenu annuel des différentes communautés et en regardant différentes stratifications de ces communautés (c’est-à-dire les revenus moyens des 10% les mieux rémunérés, le revenu médian et les 10% les moins rémunérés), on peut s’apercevoir que les Hispaniques et les Noirs ont, dans toutes les stratifications, moins de revenus annuels que les Blancs contrairement aux Asiatiques qui est la communauté dont les revenus sont les plus élevés sauf dans les 10% les moins rémunérés.

Une fois de plus, les Asiatiques ne semblent pas souffrir d’un quelconque racisme systémique quand il s’agit de leur vie professionnelle et de leurs revenus.

III) L’accès à la santé aux USA

Comme vous le savez, dans le pays de l’oncle Sam, il est nécessaire pour un citoyen américain d’être couvert par des assurances santé afin d’être pris en charge par les services de santé en cas de souci. Afin d’observer la disparité de l’accès à la santé, nous avons cherché les niveaux de couvertures par les assurances santé selon l’appartenance à une communauté en utilisant les chiffres obtenus par la Kaiser Family Fundation qui est une fondation à but non lucratif qui se concentre sur les problèmes de santé aux Etats-Unis :

En regardant la proportion d’individus sans assurance santé parmi les différentes communautés (que ce soit les enfants, les adultes ayant moins de 64 ans ou toute la population ayant moins de 64 ans), le schéma habituel se répète de nouveau : les Noirs et les Hispaniques sont en moyenne moins couverts que les Blancs et les Asiatiques.

Une nouvelle fois, ces données suggèrent que le racisme systémique ne touche pas les Asiatiques.

IV) L’accès au logement

Le Pew Research Center a obtenu le taux de refus d’une demande d’hypothèque à la banque et voici les résultats par race :

Les Afro-Américains ont les taux de refus les plus élevés, suivis par les Hispaniques, et enfin les Asiatiques sont très légèrement en dessous des Blancs.

De plus, ces populations ne remboursent pas les emprunts avec le même taux :

On peut s’apercevoir de la même façon que dans l’accès à l’emprunt, les Asiatiques obtiennent des taux avantageux par rapport à toutes les autres communautés (incluant les Blancs).

V) Justice aux USA

Afin d’étudier la disparité face à la justice, nous avons utilisé les proportions que représentent chaque communauté dans le milieu carcéral en se basant sur les chiffres du bureau fédéral des prisons :

Race Total Prison Population (%) Total US Population (%)
Blanche 58.70 76.50
Noire 37.50 13.40
Natif Américain 2.30 1.30
Asiatique 1.50 5.90

On s’aperçoit alors que les Noirs américains et les populations natives américaines sont sur-représentés par rapport aux Blancs, mais que les Asiatiques sont sous-représentés dans la population carcérale.

Toutes ces données vont à l’encontre de la théorie du racisme systémique et du privilège blanc puisqu’une minorité comme les Asiatiques ne semblent pas subir ce racisme négatif, au contraire il semble qu’un racisme positif s’applique à ces populations.

Source supplémentaire.

Mais qu’est-ce qui compose cette population asiatique américaine ?

De nombreuses populations composent ce qu’on appelle les Asiatiques américains, mais les ethnies majoritaires sont : les Chinois, les Indiens (à ne pas confondre avec les natifs américains, il s’agit ici d’individus originaires d’Inde), et les Philippins suivis par les Vietnamiens, Coréens et Japonais.

Parmi ces différentes populations, les Indiens, les Coréens et les Chinois sont les groupes les plus diplômés avec une proportion très importante de leur population qui possède une licence universitaire ou plus.

Et ces mêmes populations – en particulier les Indiens – possèdent un revenu médian annuel familial supérieur au score national (56 000$ en 2015).

Cela peut s’expliquer par le fait qu’une grande proportion de ces individus travaillent dans des domaines scientifiques et d’ingénierie :

Nous avons donc décidé d’observer une autre population minoritaire afin de conclure s’il s’agit d’une exception ou s’il y aurait une autre explication derrière ces disparités, nous avons pris le cas des Juifs dont l’oppression à travers l’Histoire est bien connue, notamment en regardant les chiffres de la réussite scolaire et des revenus par religion.

VI) Éducation par religion aux USA

On observe donc que parmi les 3 groupes religieux les plus éduqués aux Etats-Unis, nous avons les Hindous et les Juifs qui ont un pourcentage d’adultes diplômés du supérieur largement plus important que la moyenne des Américains.

On rappelle que 51% des Indiens (au niveau éducatif et aux revenus très impressionnants) sont Hindous :

VII) Revenu par religion

En corrélation avec le niveau d’éducation par religion, les Juifs et les Hindous représentent les groupes religieux aux revenus familiaux les plus importants.

Il semble que de nombreuses populations aux USA ne subissent donc pas de racisme systémique puisqu’un grand nombre d’indicateurs socio-économiques sont supérieurs à celui des Blancs, que ce soit les Asiatiques du Nord-Est, les Juifs ou les Indiens. Par ailleurs un certain nombre de ces populations ont notamment subi la colonisation dans leur Histoire (comme les Indiens), voire des répressions étatiques très violentes, pour autant, quelques décennies ont suffi à ces populations pour obtenir une situation confortable.

Alors qu’est-ce qui peut expliquer ces disparités socio-économiques entre ces différentes populations ? Pourquoi les Afro-Américains et les Hispaniques ont-ils une situation aussi peu enviable par rapport à la population de référence que sont les Blancs ? Est-ce dû à un passé de colonisation ? Pourtant les Indiens sont issus de la colonisation anglaise, les Chinois ont également subi une semi-colonisation. Peut-être que l’esclavagisme a eu un impact sur la situation socio-économique des Noirs américains, malgré tout les Hispaniques n’ont pas subi d’esclavagisme et leur situation n’est guère similaire à celui des Asiatiques par exemple.

VIII) Racisme et crime de haine

Si un sentiment de discrimination était partagé à travers le peuple américain pouvant ainsi expliquer les difficultés des populations afro-américaines et hispaniques, ce sentiment donnerait lieu à des crimes de haine ; en regardant les chiffres du FBI nous avons pu observer quelles populations en étaient les plus victimes :

En 2017, il y a eu 8 126 crimes de haine répertoriés par le bureau fédéral : 59.5% (c’est-à-dire 4 834 crimes) étaient motivés par la haine raciale, 22% (1 679 crimes) par la haine envers une religion.

Parmi les crimes de haine raciale :

  • 48.8% (2 358) des crimes étaient motivés par une haine envers la race noire
  • 17.5% (845) des crimes étaient motivés par une haine envers la race blanche
  • 10.9% (526) des crimes étaient motivés par une haine envers la race hispanique

Parmi les 1 679 crimes motivés par une haine envers une religion :

58,1% (975) étaient motivés par une haine vers les Juifs.

Il faut rappeler qu’avec 5,3 millions de Juifs aux Etats-Unis, cette communauté représente 2,2% de la population générale. Et bien que la population afro-américaine est celle qui a subi le plus de crimes de haine en nombre total, en reportant à la taille de la population on s’aperçoit que les juifs subissent 2,5 fois plus de crimes de haine. L’antisémitisme semble donc une force d’oppression plus grande que le racisme anti noir si on se base sur les chiffres du FBI et pourtant leur situation socio-économique est l’une des meilleures des Etats-Unis.

Le FBI renseigne également sur l’identité ethnique des individus réalisant ces crimes de haine, sur 6 370 individus :

  • 50.7% étaient des Blancs.
  • 21.3% étaient des Afro-Américains.
  • 0.7% étaient des Asiatiques.

De la même façon que la situation socio-économique, les Afro-Américains sont sur-représentés dans les crimes de haine (regroupant la haine ethnique, religieuse, de l’orientation sexuelle etc…) et les Asiatiques sont sous-représentés. Il est très difficile de comprendre comment le racisme systémique peut pousser certaines populations à réaliser des crimes de haine racistes et religieux et d’autres populations à en faire moins que les Blancs privilégiés.

Conclusion

Rappelons-nous d’abord que le racisme systémique est un modèle, une théorie qui se veut explicative de ces disparités où la communauté blanche serait le standard tout en haut de la société (« White Privilege ») et où les minorités seraient défavorisées dans les chances de réussite socio-économique, l’accès à la santé, l’égalité devant la justice, l’accès au logement à cause de ces discriminations parfois inconscientes.

Et pourtant, en se penchant sur les chiffres qui rendent compte de ces situations socio-économiques, on s’aperçoit que certaines minorités sont au-dessus des Blancs (réfutant donc la théorie du white privilege). Que le passé colonial ou de répression étatique ne semble pas avoir d’impact sur ces situations socio-économique, puisque des minorités ayant subi la colonisation sont au-dessus des Blancs en éducation, économie, santé etc (comme les Indiens)…des minorités ayant subi des répressions étatiques par le passé et des crimes de haine encore aujourd’hui sont également au-dessus des Blancs (comme les Juifs).

  Juif Noir Hispanique/Latino Asiatique
Histoire coloniale Oui Oui Oui Oui
Histoire esclavagisme Non Oui Non Non
Lois raciales répressives Oui Oui Oui Oui
Niveau SES par rapport aux blancs Supérieur Inférieur Inférieur Supérieur

Théoriquement, il y aurait un effet additif des différentes Histoires oppressives subies ? Cela pourrait fonctionner pour les Noirs américains, mais les Hispaniques ont une histoire relativement similaire aux Asiatiques et ont pourtant un écart gargantuesque dans leur situation socio-économique.

Lorsque l’on établit une hypothèse, un modèle explicatif en science, il faut également établir les conditions pour lesquelles le modèle est faux, par exemple :

Le racisme systémique est la théorie explicative des disparités socio-économiques entre les populations ethniques en Occident ; ainsi, il existe un privilège blanc qui explique que les Blancs ne subissent pas de discrimination et que leur situation socio-économique est au sommet de la société. Cette théorie est fausse si des minorités ont une situation socio-économique supérieure à celle des Blancs. Et si cette théorie est fausse, réfutée, alors il faut un nouveau modèle explicatif.

Il existe un test dont la valeur corrèle avec : le succès scolaire, le succès socio-économiques, la longévité etc…Il s’agit du quotient intellectuel.

La puissance prédictive de ce test est importante (contrairement à la race dans le cadre de la théorie du racisme systémique).

Or les anciennes et les nouvelles publications sur le QI moyen des différentes populations aux Etats-Unis ont des résultats similaires et répétables, dont on peut réaliser un classement selon la valeur qui QI :

1) Juif : 113

2) Asiatique de l’Est : 106

3) Blanc : 103

4) Hispanique : 89

5) Afro-Américain : 85

Il semble que ce classement du QI moyen par population corrèle parfaitement avec le classement de ces mêmes populations dans les différents éléments sociaux économiques. Qu’un racisme existe dans notre société expliquant une part des disparités est possible, néanmoins elle ne semble pas suffisamment significative pour empêcher les minorités à haut QI moyen de réussir.

Dans une étude américaine financée par le Pew charitable Trusts qui vise à comprendre les mécanismes de la mobilité socio-économique, une base de donnée d’enfants noirs et blancs ayant passé le test AFQT (test utilisé à l’armée qui combine les mathématiques et la compréhension écrite) permet d’évaluer les chances pour que ces enfants faisant partie des 20% les plus pauvres sortent de cette catégorie en faisant correspondre leur score AFQT:

A score équivalent, la probabilité de sortir des 20% les plus pauvres est la même (sans différence significative) entre les enfants blancs et les enfants noirs, il semble que les capacités cognitives soient des indicateurs beaucoup plus prédictifs que la race et l’éventuel racisme dans la société.

Dans le prochain article nous verrons ce qu’il en est en France et ailleurs.

Source : LE MYTHE DU RACISME SYSTÉMIQUE ET DU PRIVILÈGE BLANC AUX ÉTATS-UNIS (geopolitique-profonde.com)

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Franck Pengam (Géopolitique Profonde)

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