La liberté mise en pièces par la peur

Par H16

S’il y a bien une émotion particulièrement commode pour diriger la foule, c’est bien la peur. Cela fait passer presque instantanément la grande majorité des individus en mode « réflexes ».

Or, un réflexe simple lorsqu’on a peur est de simplement suivre le groupe parce qu’en moyenne, le groupe se trompe peu. Et si l’on a correctement orienté le groupe en lui faisant peur et en lui fournissant en même temps des solutions (de groupe, évidemment) qui répondent (fortuitement) à un agenda pratique pour celui qui manipule, le groupe fonce alors tête baissée vers la solution présentée, bonne ou mauvaise.

Bien utilisée, la peur fait en effet complètement oublier la liberté aux individus : la liberté, en laissant les possibilités ouvertes, n’apporte jamais de réponse immédiate, émotionnelle, instinctive et définitive aux dangers qu’on croit percevoir. Elle est toujours une réponse argumentée, raisonnée, pondérée et ne fait pas le poids devant les réponses instantanées, toutes faites et rassurantes par leur immédiateté.

Les adversaires de la liberté utilisent donc habilement la peur en multipliant les messages anxiogènes et les solutions toutes faites qui vont dans leur sens à eux : « La planète se réchauffe, vite, réduisons nos besoins en énergie, réduisons la population ! » ou encore « Vous allez mourir et atrocement en plus, vite barricadez-vous, ne bougez plus, taisez-vous, laissez l’État tout prendre en charge ! »…

Le besoin (pas nécessaire en réalité) de répondre vite, le caractère d’urgence (créé artificiellement) finissent par désarmer ceux qui ont l’habitude de la liberté lorsque le cadre se prête à la réflexion et à la pondération. Rapidement, les objections réfléchies sont complètement écrasées par les émotions et à la fin il ne reste plus qu’un groupe à peu près homogène d’individus qui se ruent vers les solutions proposées. Peu importe qu’elles n’ont de solution que le nom : ça marche pour diriger la foule et ça accroît sans cesse le pouvoir de ceux qui les proposent.

Le résultat très concret peut s’observer actuellement et il n’est pas beau à voir.

Assez rapidement, toujours en utilisant le prétexte de l’urgence et du caractère soi-disant exceptionnel, et grâce à l’intervention des médias qui, eux aussi, utilisent la peur d’autant mieux qu’elle fait vendre, on a mis en place une succession de confinements et de couvre-feux. Si leurs bénéfices sont parfaitement hypothétiques (« sans, il y aurait eu plus de morts patati patata »), les effets économiques, sociaux, politiques et même médicaux sont maintenant visibles (pas du tout hypothétiques) et catastrophiques.

Cependant, chaque nouveau confinement accepté par la foule apeurée brise un peu plus la résistance de ceux qui étaient auparavant indépendants, et qui deviennent de plus en plus soumis aux bons soins des dirigeants et de l’État à leur botte.

De façon habile, la réduction drastique, catastrophique même, de l’activité économique sera présentée comme bénéfique pour le climat. C’est faux, mais peu importe puisqu’il s’agit, là encore, de manipuler les foules, pas de les aider.

La suite logique a déjà été évoquée, sortie des cartons et la mise en musique ne tardera pas : la peur a fait des miracles et l’introduction d’un traçage permanent passe comme une lettre à la poste. Bien sûr, au début, on l’appellera « passeport médical » (pour ne pas effrayer le troupeau), puis « passeport vert » (qui permettra de vérifier l’adéquation comportementale avec l’agenda écologiste) puis enfin, ce sera le contrôle permanent des faits et gestes pour vérifier qu’ils sont en ligne avec la doxa officielle. Le procédé est transparent, simple, souple et cette doxa peut évoluer sans souci : le cheptel s’adaptera.

Bien évidemment, pour éviter la dissension, on laissera se développer la censure, le déplateformage et plus efficace encore, l’auto-censure (par pression sociale, depuis les groupes de Social Justice Warrior jusqu’aux fachos antifa pour taper du récalcitrant). Est-il vraiment besoin de revenir sur les derniers mouvements au sein de Facebook, Twitler et autres pour préciser ce point ?

L’accroissement de la pauvreté et la mise sous tutelle étatique d’un nombre croissant d’individus permet l’introduction d’un Revenu universel, magnifique étape dans l’asservissement le plus abject puisque ce principe est exactement équivalent à la distribution de nourriture « gratuite » aux animaux du zoo. On peut d’ores et déjà parier que la mise en place de ce système sera applaudi des deux mains par une proportion stupéfiante de Français.

Parallèlement, on continuera le grignotage de la propriété privée (en France, ça va à un rythme galopant ; il en ira de même partout ailleurs). Notez qu’on favorise déjà la location de tout et la possession de rien, la propriété privée étant maintenant de plus en plus ouvertement honnie, dans les médias, les discours politiques et les pensées jalouses de toujours plus d’individus.

Dans ce cadre, l’humain et ses services deviennent atomiques, parfaitement remplaçables. Les communistes, qui nient la notion même d’individu, se réjouiront – et se feront broyer à leur tour en devenant eux-mêmes des petits rouages anonymes d’une immense machine devenue folle.

Cette disparition de la propriété ne peut se faire sans une disparition complète de l’argent liquide anonyme. Cette disparition de toute transaction privée entraînera la disparition de toute possibilité de faire des affaires sans être fiscalisé, et surtout sans échapper au jugement permanent, à la scrutation de tous par tous : chaque transaction devenant publique, cela veut dire que tout le monde est jugé en permanence par tout le monde. La transparence totale que certains abrutis applaudissent des deux mains est évidemment un cauchemar abominable mais il faudra que ces abrutis la subissent pour comprendre pourquoi.

Ça tombe bien, on y va droit.

L’année passée nous a fourni une bien sévère leçon, celle que tous les efforts des libéraux sont vains s’ils ne parviennent pas à communiquer et amoindrir les sentiments de peur qui s’emparent de ceux qui connaissent mal la liberté.

Pire encore : on se rend compte qu’à mesure des progrès qui nous garantissent une diminution constante des dangers réels (guerres, catastrophes naturelles et même épidémies), les individus ont de plus en plus peur, de leur ombre, du changement, des autres, des frémissements de l’actualité ou de la liberté elle-même.

H16

Voir aussi

Gestion de la pandémie : ce rapport que le gouvernement voudrait faire oublier

Volti

16 Commentaires

  1. Peur d’un dieu, peur du climat, peur du covid … l’humanité , n’a rien retenu de son histoire

  2. ici on veut nous faire peur en nous faisant croire que l on perd notre liberté …..quand on veut juste sauver notre vie https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

    • qui veut sauver des vies et de quoi ?

      • qui ?ceux à qui on reprochait au printemps 2020 de ne pas nous approvisionner en masques et à qui on reprochait à l automne 2020 de nous obliger à en porter …..
        quoi?des soins qui ne sont plus apportés à une partie de la population pour cause d hôpitaux saturés,voir de personnel absent pour cause de burn out …..

    • Disons que nombre de gens ici se servent des lois liberticides pour expliquer que le virus est une invention, alors que en realité, l’etat se sert de la legitime peur des gens contre le virus et la “vaccination” pour instaurer un systeme dictatorial rampant…

      Oui la pandémie existe
      Oui les gens ont peur et c’est normal
      Oui la confinemlent, le vrai, court, est efficace, si il e st dur et sans demi mesures, pas avec 500 000 exceptions pour par exemple aller faire pisser le chien…
      Non, on ne doit pas sacrifier nos droits pour quelques dirigeants qui veulent nous museler, meme si des mesures exceptionelles sporadiques et serieuses doivent etre appliquées. Et non pas les mesures fourre tout inefficaces que nous subissons depusi 6 mois…

    • @predateur

      Bien d’ accord avec toi
      Notre souci principal est de sauver notre vie…
      Mais le prix à payer…C’ est notre liberté !

      Maintenant, qu’ est ce que c’ est que la liberté ?
      Nelson Mandela a vécu 20 ans en prison…..libre dans sa tête !
      Ma belle mère vit et gambade depuis bien plus longtemps …en prison dans sa tête !

  3. Je m’ inscris, bien évidemment, en faux contre ce texte !!!
    C’ est un exemple flagrant de la VICTIMISATION , la Bible des contestataires !
    On dénonce les exactions des méchants….avec pour résultat de devenir des victimes !
    Et ça change quoi ???

    Qu’ est ce que la peur ?
    La peur de l’ inconnu ( L’ inconnu peut être Dracula…ou Miss Monde !!)
    La peur du ridicule ( Il n’ y a rien de plus ridicule que d’ avoir peur du ridicule – Cioran )
    La peur de la solitude ( ouin, ouin, personne ne m’ aime )
    La peur du changement ( déménager dans une autre ville, changer de travail…)
    Mais la peur peut aussi être confortable ! ( ainsi, en prétendant avoir peur, on va bénéficier de l’ attention et du soutien des autres : La peur d’ une petite souris….hihihi )

    Les sondages d’ opinion ne font que analyser ce que disent les gens.
    Ils ne retracent pas ce qu’ ils pensent, ni ce qu’ ils font !
    Ecouter les gens, ce n’ est pas adhérer à ce qu’ ils disent, mais c’ est comprendre tout ce qu’ ils cachent et ne disent pas !!!
    https://www.hc-gaia.com/l-ecoute

    Personnellement, je ne pense pas que les français soient plus peureux que les autres.
    ( On a vu des papys et des mamys , lors des gilets jaunes, affronter des CRS sur armés )
    Le français est certainement plus égoïste, plus vélléitaire, plus hableur que les autres.
    Mais plus peureux…cela reste à prouver !
    Je ne crois même pas que les femmes soient plus peureuses que les hommes !
    Plus émotives, plus menteuses….hihihi, sans aucun doute ! Faudrait être aveugle !
    Mais plus peureuses ou moins courageuses….certainement pas !
    ( je vais vous présenter ma belle mère…et vous allez vite changer d’ avis ! )

    La servitude librement consentie ou par la peur ? C’ est le thème proposé.
    Peut on expliquer la servitude par la peur ?
    Une fois n’ est pas coutume, je vais me référer à un auteur : La Boétie
    ( J’ ai horreur de me référer à des auteurs. Je trouve cela indécent. Un peu comme si, au moment crucial où je vais faire grimper miss Monde aux rideaux…j’ avais besoin de me référer à Freud ou au Kama Soutra )
    ( Etant moi-même, un modeste disciple de Socrate, je considère que la connaissance n’ est pas une transmission de maîtres, mais est cachée au fond de nous-mêmes. D’ où la maîeutique, l’ art d’ accoucher les esprits ! La sage femme ne crée pas le bébé…elle accouche le bébé qui existe déjà dans le ventre de la mère ! )
    Dans son petit livre « de la servitude volontaire « , La Boétie ( qui fut un anarchiste avant l’ heure ) nous explique que les opprimés ne sont pas des victimes du pouvoir ou des méchants ( comme le dénoncent les contestataires et les soi disant anarchistes modernes , adeptes de la démagogie et de la victimisation , comme ce suce bite de Michel Onfray, ), mais qu’ en dénonçant un pouvoir dictatorial et en se posant en victimes….ils deviennent, sont, et resteront des victimes !!!

    Certes , le pouvoir actuel est dictatorial.
    Mais il n’ est pas dictatorial par hasard, par la peur ou par la puissance des médias !
    ( Si les médias , avec l’ appui d’ experts , nous affirment que le Nutella guérit le cancer….Nous sommes libres de le croire ou non ! )
    ( Nous sommes condamnés à être libres ! JP Sartre )

    La Boétie exhorte les opprimés à se responsabiliser , plutôt qu’ à se déclarer les victimes d’ un pouvoir …que nous avons réclamé !
    Question : Mais pourquoi les moutons ont-ils besoin du loup ???

    C’ est un autre sujet que celui d’ aujourd’ hui :
    NON, les opprimés n’ ont pas peur !!! Ils désirent, consentent et se confortent dans une oppression qui n’ existe que grace à leur consentement !!!

  4. Entretenons la petite flamme de la confiance qui fera la lumière de la liberté.

  5. Je vous sommes d’avoir PEUR ! Oui mais pourquoi, si je n’ai pas peur au final je fais quoi ? Qui m’aime me suive sinon je suivrais mon chemin pendant que les peureux se suivent de peur d’avoir confiance en la vie, en eux, en leurs ressenties, en leurs discernements etc….

    Je serais le suiveur de celui qui suivait et je ne me poserais pas de question car si lui il suit c’est sûrement pour une bonne raison alors je vais faire pareil et au bout d’un moment je verrais que je ne sais pas pourquoi je suis, parce qu’on me la dit, oui, mais je peux aussi faire autrement et suivre une autre voie, oui, alors ok, je décide d’arrêter d’avoir peur pour suivre ma liberté avec courage car si je continue de suivre ma peur je sais que je ne vivrais jamais rien. Ben oui !

  6. Force est de constater que les gens sont dociles et soumis
    Je ne m’occupe pas du couvre feux si je dois sortir au pas
    Je n’ai jamasi rencontré aucun controle
    J’ai meme rigolé avec des policier en planton
    D’ailleurs il ya un endroit proche de chez moi c’est des immeuble de militaire policiers
    Ils sont super sympa et hyper drole

    Le problème est que les gens ne réfléchissent pas par eux même, et eux même (la majorité des gens) n’envisagent pas d’autres solutions que le confinement https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif
    Les Hommes politique sont toujours ce qui correspondent a une population https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif
    Alors que des solutions alternatives ne manquent pas et auraient plus d’efficacités https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif
    Les mutants arrivent vite confinons https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif
    Je me demande si ca va tenir jusqu’en Juin https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif

  7. Dans la situation présente, on joue sur le peur de la maladie et la peur de mourir. Cette dernière est dite archaïque, elle vient de notre cerveau reptilien. Ce cerveau est fait pour survivre, quoi qu’il lui en coûte.
    Bon. On fait quoi avec ça ? On gère ? ou on se laisse emporter, berner par ceux qui nous parle sécurité ? Comment arrive-t-on à se laisser berner alors que nous savons pertinemment que nous allons tous mourir un jour ?
    Même les personnes qui vivent le martyre s’échinent à vouloir rester en vie !
    A quel âge est-il…décent (?) de mourir ?

    D’accord, mourir par asphyxie n’a rien de jouissif. Une petite dose de rivotril et l’affaire est réglée. On a les moyens d’éviter la souffrance. Alors ?
    Et en plus, on a aussi toutes les chances de mourir d’autres choses que du covid. N’oublions pas toutes les autres pathologies !

    Arrêtons de nous en faire, profitons de chaque moment qui passe, de nos petites joies, des bons moments, du soleil quand il y en a…
    Et pour les nostalgiques de l’incarnation, ne pleurez pas, vous reviendrez. Peut-être à une meilleure époque et sur une autre planète !

  8. Dernier commentaire et en même temps adieu,…

    Cela faisait a peu près deux ans que je ne m’étais pas ‘replongé dans le net’ autrement que furtivement au détour d’un connexion ouverte (et je vous promet que sur l’ile il n’y en a pas des masses). Que dire de cette semaine de suivi continu de l'””””info”””””…

    1°/ La peur…. oui je sens la peur partout… de ce qui va se passer, de ce qui pourrais se passer ou pire…. 80% des articles sont anxiolytiques a un point tel que la névrose est quasi devenu la norme.

    2°/ La paranoia…. 15% se résument par : “On nous ment, tout est Fake, contre fake…” Chaque info à son contraire et ses partisans prets à s’entretuer plutôt que de se remettre chacun un tantinet en question.
    3°/ La professie…. Les 5% restant sont les devins de demain, voila ce qui va se passer, ce que l’humanité va devenir, repentez vous pécheur, il est encore temps…..

    Et la dessus, des centaines de commentaires de sourds montrant à des aveugles les preuves de ci ou de ça, ou au final, des milliers de raisons de dire que ca ne sert a rien, que changer ne sert a rien, que si tout le monde faisait… que les autre sont des moutons… que il vaut mieux attendre….

    Je ne juge personne, j’exprime juste mon ressenti par rapport à ce que j’ai lu pendant une semaine. Bien sur, il y a quelques anciens (qui se reconnaitrons) qui continuent à faire leur part du colibri. Je les admire pour leur pugnacité à continuer encore et encore à ouvrir les esprits, à susciter cette étincelle qui devrait engendrer le changement, le seul que l’on maitrise, le seul qu’on ne peu nous retirer, le CHANGEMENT PERSONNEL…. ! Pas par peur, pas pour les autres, le changement pour soi. Parce que JE décide de changer MES HABITUDES, ma façon de fonctionner.

    Je suis admiratif parce que je n’ai pas ce courage, j’ai renoncé à changer quiconque d’autre que moi-même. J’ai juste arrêté de me plaindre, arrêté de consommer de l’alcool, arrêté de mangé de la viande, tout ceci progressivement, pas pour le fun, pour les autres ou pour être dans un moove, non, juste pour moi-même. Voilà 9 ans que j’ai tout quitté, que je vis une vie simple, sans excès, sans futilité. Juste l’important, juste les gens, les rencontres, le partage, les vrais plaisirs minuscules mais tellement sincères. Je n’ai jamais été aussi heureux en 52 ans, je n’ai jamais été aussi en forme.

    Alors juste avant de repartir, je voulais laisser un petit message ; C’est possible ! Etre heureux c’est le vouloir, ca ne dépend pas des autres. Etre heureux dépend de la façon dont on réagit aux événement et non les événements eux-mêmes. La belgique m’a tout saisi, nous n’avons plus rien à nous de ce que nous avions épargné ou construit, ma femme est handicapée et non autonome suite à un arrêt cardiaque de 50 min et 3 mois de comas, et pourtant…. Nous n’avons jamais été aussi heureux que maintenant. Ce sont NOS choix, NOS décisions et c’est ce qui nous rend content de nous même.

    Chaque soir, comme je l’ai toujours fait je me regarde dans le miroir et au delà du physique vieillissant tranquillement dont je me fiche éperdument, je ressent du contentement, de la paix intérieur et du bien être mental. J’ai appris à me regarder en face et transformer en moi ce qui me gène chez l’autre. J’ai accepté mes responsabilités, mais aussi les responsabilités des autres à être qui ils veulent être, sans chercher à les changer. Peut-être est-ce pour cela que mon monde va déjà bien mieux… Je peux mourir ce soir, du covid, de la peste, d’un arret cardiaque ou d’un accident nucléaire, peu importe, je mourrai alors heureux, du chemin accompli et de tous les projets que j’avais encore.

    Je vous aime, chaque personne en vaut la peine, pour peu qu’elle le veuille….

    Bonne route à chacun.

    Pinpin

    • Bonsoir Pinpin,

      Heureux homme que tu es, dans l’absolu c’est certainement toi qui a raison. Tu mets en pratique certains des préceptes du bouddhisme histoire de ne pas te tourmenter plus de ce qui est nécessaire, c’est une sorte d’aboutissement de vie qui demande bien plus de courage qu’on pourrait l’imaginer. Bonne chance sur ton île et quoi que tu en dises, repasse dans deux ans donner de tes nouvelles, ça fera plaisir aux anciens, peace !

      Tu as la bise de la miss.

      Orné

  9. Pinpin j’ai pas compris pourquoi ton dernier commentaire, j’espère que tu vas bien à moins qu’une maladie grave te perturbe.
    Merci et bravo pour ton mode de penser et d’agir. Chacun est libre en soi.
    Je suis aussi sur une île, celle de Ouessant en Bretagne. Voici 4 ans que J’avais tout quitté par amour d’une femme. Mon travail à Genève comme indépendant et bien rénuméré.
    Mais dans cette vie il faut oser se demander quel est notre but.
    Et j’ai choisi l’amour qui s’est présenté à un moment de ma vie ou je pensais finir seul.
    Chacun est libre dans son choix et là est le plus important AVOIR LE CHOIX c’est pourquoi beaucoup sont ici sur le blog, pour se battre, se défendre, s’exprimer, partager ce qui nous passe par la tête.
    Libre à chacun de croire ou ne pas croire l’important est de vivre libre.
    Merci pour tes partages très personnels ou plutôt familiers

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