Gestion de la pandémie COVID-19 : Inhibition transmarginale de l’humanité

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Par Dr Pascal Sacré pour Mondialisation.ca

Cet article est pour comprendre pourquoi nous en sommes là, bien que je donne également des solutions à la fin pour en sortir.

Encore faut-il prendre conscience que nous sommes victimes d’inhibition transmarginale et qu’il est urgent pour sa survie, d’en sortir.

Vous souvenez-vous d’Ivan Pavlov [1] ? 

Médecin physiologiste russe, célèbre pour ses expériences sur les chiens.

Il est surtout connu pour avoir étudié le concept de conditionnement et la production de salive par des chiens au seul son d’une cloche [2].

Il n’y a aucune raison pour qu’un son provoque une salivation. 

La vue de la nourriture est le stimulus normal qui fait saliver un chien. La vue de la nourriture constitue le stimulus inconditionnel (SI). La salivation est la réponse inconditionnelle (RI).

Pavlov associa à la préparation de nourriture un stimulus neutre (SN) : le son d’une cloche. Après peu de temps, le chercheur réalisa que le chien salivait dès qu’il entendait le son (SN), même sans apporter au chien de nourriture. 

Le stimulus neutre était devenu stimulus conditionnel (SC), et la salivation, réponse conditionnelle (RC).

Pavlov a varié les stimuli conditionnels.

Cela marchait à tous les coups.

Ce changement de comportement induit est transmis aux générations suivantes et Pavlov remarqua qu’au fil des générations, les chiens avaient besoin de moins de séances de conditionnement pour se mettre à saliver au son de la cloche.

[Source de l’image : https://lapsychologie.weebly.com/conditionnement-reacutepondant.html]

Cela marche sur tout être vivant capable d’apprentissage.

Sur l’être humain ?

Bien sûr.

« Le traumatisme traduit une perte de contrôle sur son pouvoir d’être. Le mot traumatisme vient d’un mot grec qui signifie ‘blessure ou plaie’ qui s’est violemment produite » [3].

En 1924, l’inondation des laboratoires de Pavlov à Leningrad fut une expérience (accidentelle, cette fois) très traumatisante pour les chiens piégés.

Pavlov constata que les chiens, pourtant traumatisés sans exception, n’en gardaient pas tous des séquelles sévères, ce qui attira son attention sur la force « nerveuse » individuelle, différente d’un sujet à l’autre, source d’une résistance inégale face à des traumatismes.

Il constata également que le traumatisme avait altéré les apprentissages et conditionnements antérieurs, ce qu’il nomma « inhibition transmarginale », un état de déstructuration profonde dont le seuil d’apparition diffère d’un sujet à l’autre selon son niveau de résistance psychique préalable [4].

Autrement dit, plus le chien est résistant psychiquement et physiquement au moment du traumatisme, plus la déstructuration de sa personnalité survient tard et/ou pour des traumatismes intenses.

L’inhibition transmarginale reflète les réactions d’un organisme à différents stimuli jusqu’à atteindre son point de rupture physique et psychologique.

Tous les êtres vivants ont un point de rupture.

Passé ce point de rupture, l’être ne peut aller sans s’effondrer complètement. 

Cela se produit plus rapidement pour certains que pour d’autres. Il est urgent, aujourd’hui, d’augmenter nos résistances psychologiques.

La gestion politique de la pandémie virale COVID-19 reproduit-elle à l’échelle de la population humaine mondiale les expériences d’inhibition transmarginale de Pavlov sur les chiens ?

Je vous laisse juge.

Ivan Pavlov a distingué 4 grandes catégories de moyens d’atteindre rapidement l’inhibition transmarginale.

Vous constaterez qu’ils ont tous été appliqués lors de la gestion de la pandémie COVID-19.

Hasard malheureux ?

Il est permis d’en douter, surtout qu’ils continuent d’être appliqués, à la lettre.

Source de la photo : pixabay.com

1. Intensité.

Premier moyen d’amener un chien au point de rupture : augmenter progressivement ou brutalement l’intensité du signal auquel le chien est jusque-là conditionné. Pavlov utilisa un signal sonore dont il augmenta l’intensité jusqu’à le rentre trop désagréable, soit brutalement soit progressivement. Au-delà d’un certain seuil, le chien entrait en crise systématiquement.

La peur est le signal utilisé sur l’être humain. Depuis longtemps, la population humaine mondiale est soumise à la peur.

La peur au travers de :

  • Terrorisme islamique
  • Immigration
  • Changements climatiques
  • Bouleversements énergétiques
  • Disparition progressive des ressources
  • Guerres incessantes
  • Pays « nucléaires » présentés comme incontrôlables tels que l’Iran, la Corée du Nord.

Tous phénomènes mondiaux terrifiants auxquels s’ajoutent les problèmes de la vie quotidienne :

  • Perte de libertés
  • Montée de l’insécurité 
  • Perte d’emplois.

La peur

Omniprésente et contre laquelle, manifestement, malgré toujours plus de « sécurité », plus de moyens déployés, plus d’argent consacré, il n’y aurait rien à faire…

À-coups de stress aigus et permanents :

  • Attentats [5]
  • Décapitations [6]
  • Guerres 

Et stress de fond, chronique et grandissant :

  • Augmentation du coût de la vie 
  • Menace constante et grandissante sur l’emploi

Et voilà le COVID-19 !

 Et surtout les mesures autoritaires des gouvernements face à cette pandémie !

Le signal PEUR a atteint une intensité jamais vue.

Et quand un médecin, l’expert de la santé, contribue à faire monter la peur, c’est terrible :

Emmanuelle Papleux, pneumologue : « Nous ne sommes pas prêts à supporter une 2e vague »

Cliquez sur l’image. Source : Wikimedia Commons.

2. Délai, créer l’attente et l’incertitude

Deuxième moyen d’amener le chien au point de rupture : prolonger l’intervalle de temps entre le signal et l’apport de nourriture. 

Par exemple, au départ d’un délai habituel de 5 secondes, le chercheur augmentait progressivement le délai à 20 secondes… Les chiens deviennent fous.

Créer une attente accompagnée d’incertitude, c’est terrible. 

La société a habitué les humains à l’immédiateté et au désir permanent. 

L’iPhone 12 est sorti que les gens attendent déjà l’iPhone 13.

Cela est encore plus difficile sous l’effet de la peur (signal précédent), une peur intensifiée chaque jour par des médias anxiogènes.

  • Attente d’une solution définitive
  • Attente de savoir si les hôpitaux pourront encaisser le choc des vagues
  • Incertitude entourant l’origine, les mutations, la dangerosité du virus
  • Délais de plus en plus longs entre une demande et sa réponse dans la sphère administrative

Déconfinement : c’est maintenant que notre patience est mise à l’épreuve

La Belgique dans la course au vaccin contre le coronavirus: « Il n’y en aura pas pour tout le monde », prévient Yves Van Laethem

Tout cela concourt à amplifier le traumatisme déjà énorme engendré par la peur (le premier signal) et aide à atteindre notre point de rupture.

3. Confusion, contradiction

Troisième moyen d’amener le chien au point de rupture :  le désorienter en introduisant des anomalies dans le signal de conditionnement. Ainsi, une fois, le stimulus conditionnel bien associé à l’apport de nourriture, la fois suivante, il ne l’est plus.

Un jour, c’est oui.

Un jour c’est non.

Sans que personne n’en comprenne la raison. 

La contradiction est omniprésente.

Le médicament hydroxychloroquine est interdit ici, pourtant il est prescrit ailleurs.

Il est diabolisé ici, pourtant il est promu par son plus grand expert mondial.

Sciensano déconseille fortement l’utilisation de la chloroquine, la France l’interdit

Dans le même temps :

En Italie, le Conseil d’Etat dit OUI à l’hydroxychloroquine comme traitement contre la Covid-19

En France et en Belgique, non.

En Italie, oui.

La propagande covidienne, ou plutôt la propagande répétée par nos gouvernements nous inonde d’informations stupides ou contradictoires, infantilisantes, sans queue ni tête. 

Un jour l’état montre les dents, un autre jour, il est paternaliste.

Arruda VS Arruda : Qui donc a raison ?

Le masque : un moyen utile, ou non, finalement ?

 Je rappelle que cet homme est l’expert désigné par son gouvernement.

La surinformation, une forme particulière de désinformation par un trop plein d’informations agitées dans les deux sens contribue à cette confusion, cette division, cette incompréhension, et donc à la peur et à l’inhibition transmarginale. 

Cela mène au point de rupture ceux qui ne l’ont pas encore atteint.

Mais si ça ne suffit pas…

4. Affaiblissement (physique et psychologique-diminuer les ressources)

Quatrième moyen d’amener les chiens au point de rupture (les plus résistants, les plus résilients) : les affaiblir, les rendre malades en leur donnant la fièvre, des troubles gastro-intestinaux, des troubles hormonaux, en leur faisant subir des opérations chirurgicales…

N’est-ce pas ce qui s’est passé sur les trente dernières années au moins, avec l’infiltration de la sphère agro-alimentaire par des entreprises telles que Monsanto, source d’une alimentation de plus en plus dénaturée et appauvrie en nutriments essentiels ?

N’est-ce pas ce qui s’est passé avec le stress croissant, quasi omniprésent dans nos sociétés hyper compétitives, tout en privant les êtres humains de l’accès aux moyens naturels de gérer ce stress :

  • Plantes
  • Vitamines
  • Huiles essentielles
  • Acupuncture, hypnose, techniques de libération émotionnelle (EFT)

Techniques naturelles et mentales souvent diabolisées, encore aujourd’hui, alors qu’elles sont ancestrales, bien connues, et scientifiquement prouvées comme efficaces !

L’Artemisia annua, décrite comme remède naturel contre la malaria, n’est-elle pas interdite en France ? [7]

Sédentarité, position assise prolongée, sous-respiration chronique, pollution atmosphérique et chimique, perturbateurs endocriniens, plastiques omniprésents, pollution électro-magnétiques (ondes, 2G, 3G, 4G, bientôt 5G), tous moyens de rendre malades et d’affaiblir les plus résistants parmi les humains.

Les quatre composantes de l’inhibition transmarginale sont appliquées à l’être humain :

  1. Peurs de plus en plus intenses, sans véritable solution ni plan B.
  2. Création d’attentes et d’incertitudes croissantes.
  3. Confusions et divisions, surinformations avec tout et son contraire, en permanence, même voire surtout de la part des « experts ».
  4. Affaiblissements physiques et psychiques.

Est-ce voulu ?

Est-ce un hasard ? 

Tous les quatre, appliqués avec science et constance, une coïncidence ?

Je vous laisse juge.

Des êtres brisés, épuisés sont plus malléables, plus manipulables, plus faibles, à la merci des puissances de l’argent qui rêvent d’une société numérisée et obéissant au doigt et à l’œil.

La dictature sous Staline voyait dans les travaux de Pavlov d’importantes applications pratiques et le subventionnait en conséquence.

Le célèbre roman d’Arthur Koestler « Le zéro et l’infini » [8] ainsi que le film de Costa-Gavras « L’aveu » [9] nous donnent des éclairages précieux sur les applications pratiques de l’inhibition transmarginale à l’être humain.

La ressemblance avec une crise et sa gestion qui se déroulent sous nos yeux en ce moment tragique est frappante.

Que faut-il faire pour nous protéger de ce point de rupture accidentel ou sciemment provoqué ?

Deux choses aussi indispensables l’une que l’autre.

  • Augmenter son niveau de connaissances en parcourant internet où se trouvent de véritables collectifs qui tentent d’informer sans manier la peur, la confusion, la division ni la contradiction [10].
  • Augmenter ses ressources physiques et mentales :
  1. Activité physique régulière comme de marcher 20 minutes par jour
  2. Choisir ses aliments
  3. Prendre des compléments (vitamine D3, zinc, sélénium…)
  4. S’intéresser aux plantes et aux huiles essentielles
  5. Se promener dans la nature
  6. Pratiquer la cohérence cardiaque, 5 minutes 3x/jour
  7. Méditer
  8. Pratiquer l’autohypnose
  9. Pratiquer le yoga, le tai-chi, le qi-gong

Je vous conseille fortement :

1. « Se sentir en sécurité, comment se protéger du stress et de la peur », par Ariane Bilheran, éditions petite Biblio Payot, 2013, 2018 éditions de poche, 7,2 euros.

2. « Neuro-esclaves, techniques et psychopathologies de la manipulation politique, économique et religieuse », par Marco Della Luna et Paolo Cioni, éditions Macroéditions. Apprenez à défendre votre liberté mentale.

3. Intéressez-vous aux huiles essentielles et aux techniques de libération émotionnelle.

Dr Pascal Sacré

Image en vedette : Capture partielle d’écran.© Illustrations de Stefano Fabbri

Notes:

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Pavlov

[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_classique

[3] Ariane Bilheran, « Se sentir en sécurité », comment se protéger du stress et de la peur, éditions petite biblio Payot, collection développement personnel, page 20.

[4] Pavlov, Lavage de Cerveau et Conditionnement

[5] Attentat islamiste à Nice

[6] Effroi, colère et recueillement après la décapitation d’un enseignant en France

[7] https://www.mondialisation.ca/video-artemisia-annua-la-chloroquine-2-0/5646123 

[8] https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Z%C3%A9ro_et_l%27Infini 

[9] https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Aveu 

[10] Échantillons non exhaustifs :

https://www.mondialisation.ca/ (en anglais : https://www.globalresearch.ca/ )

https://bonsensbelgique.be/

https://reinfocovid.fr

https://www.aimsib.org

https://jdmichel.blog.tdg.ch/

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Dr Pascal Sacré, Mondialisation.ca, 2020

5 Commentaires

  1. La manipulation ne marche pas sur ceux qui ont compris les mécanismes de l’égo, du conditionnement, des croyances limitantes et de la peur, sur ceux qui s’informent et qui ont du discernement, sur ceux qui vivent l’instant présent sans faire de supposition sur un éventuel avenir, l’avenir n’est pas écrit à l’avance, il sera ce que nous en ferons d’abord individuellement puis collectivement.

    Comment cette élite au pouvoir qui représente 1% de la population pourrait contrôler 99% de la population pour nous amener à faire ce qu’ils veulent docilement et insidieusement dans le temps ? C’est impossible, ils rêvent, ils ne manipulent qu’une partie des gens, nous ne sommes pas tous des moutons sans conscience qui se laissons mener par une autorité extérieure, chaque humain est sa propre autorité et c’est à lui de la reprendre en main pour rentrer en résistance et faire valoir sa liberté.

    N’oublions pas que les gourous utilisent les mêmes techniques de manipulations pour nous amener à agir et penser pour leurs seuls intérêts. Nous n’avons pas à nous révolter contre ces 1% mais simplement à leur dire non avec fermeté, avec courage, que peuvent-ils faire contre ceux qui disent non ? Rien !

    Nous sommes des être libres, croire le contraire c’est abandonner notre liberté d’être et de penser entre les mains de ceux qui veulent nous gouverner pour nous soumettre à dessin de continuer à nous diriger, à nous contrôler, à nous infantiliser, comprenons qu’ils ne sont rien et que c’est eux qui ont peur, peur de perdre le pouvoir sur nous. A nous de voir si nous voulons continuer à être les girouettes de ces 1% ou si nous voulons nous affirmer en tant qu’êtres libres et responsables de nous, de nos vies ?

  2. @leveilleur

    c’ est bien beau tout ce que tu dis….
    Mais quand tu es sur le Titanic, ce n’ est pas le moment de crier  » Vive la France » ou  » Vive le monde libre « ….

    Il faut gérer les priorités !
    Et la priorité, c’ est de trouver un gilet de sauvetage !!!

  3. Réaction à cet article :

    On n’ est pas des chiens !!!!!

    …..On est pire !!!

  4. Voilà des bonnes solutions qui me paraissent indispensables et reviennent à prendre soin de soi, à arrêter de nourrir le système en énergie (la soumission comme la rébellion le nourrissent), à apporter de la Lumière dans la noirceur actuelle.

    Oui « nous sommes des êtres libres », ontologiquement. Nous avons eu besoin de cet asservissement pour prendre la mesure des choix que nous avons à faire. Nous devons choisir notre camp, il n’est plus temps de tergiverser: la pilule rouge ou la pilule bleue. Dans les deux cas on peut avoir peur. Mais dans le premier, on est agissant, responsable, plein d’énergie. Dans le second, on est passif, irresponsable, lavette. C’est correct, quoi qu’on choisisse.
    Mais pour choisir vraiment, il faut être conscient. Et quand on est conscient… difficile de choisir la pilule bleue.

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