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Avant-Propos:
A l’heure où nous découvrons quotidiennement des transgressions éthiques dans les laboratoires de haute sécurité par des « chercheurs » qui se sont soumis au dieu-argent, les réflexions de personnes comme l’éminente neurochirurgienne et philosophe Anne-Laure Boch sont indispensables.
Je vous invite à la découvrir au travers de ces 2 vidéos et d’un texte très complet.
Je vous invite aussi à faire un parallèle entre ce qu’elle livre comme analyse et le développement d’un vaccin à codage génétique jamais validé de manière respectueuse du protocole scientifique, mais que l’on a décidé d’inoculer à 7 milliards d’individus. Des milliards ont été déversés dans les poches des industriels grâce à des pré-commandes avant même d’avoir eu les résultats des quelques tests en cours de réalisation sur l’humain.
Des apprentis-sorciers qui ont réussi à embarquer les décideurs politiques dans leur grand saut vers l’inconnu.
Des gains probablement jamais égalés sont en cours de réalisation dans le mépris de la vie humaine et… de la science elle-même.
Liliane Held-Khawam
La face sombre du transhumanisme. 2 Vidéos
L’éthique à l’épreuve de la technoscience. Anne-Laure Boch, neurochirurgienne et philosophe
Anne-Laure Boch alerte sur la face sombre du transhumanisme.
Où va la science? Anne- Laure Boch
Où va la science ? Dévoiler le monde naturel ou créer un nouveau monde ? La science nous promet un envol radieux, délivré des pesanteurs de notre condition mortelle et terrestre. Mais le futur pourrait être tout autre. Le cheval emballé de la technoscience pourrait rencontrer plus tôt que prévu le mur de la réalité. Ses prétentions infinies pourraient se fracasser sur les limites d’un monde fini. Limites écologiques, limites économiques, limites politiques et sociales. Le désordre mondial qui vient fera rendre gorge aux utopies technoprogressistes, dont le transhumanisme est le dernier avatar. On peut le regretter… ou éprouver un secret soulagement. Après tout, le rêve technoscientifique n’était-il pas en train de virer au cauchemar ?
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PUISQU’ON nous demande où va la science, qu’on nous permette d’abord de rappeler d’où elle vient. Comme souvent en philosophie, notre point de départ sera l’Antiquité grecque, Aristote étant notre auteur de référence.
Dans l’Antiquité, il y a d’un côté la science « pure » (épistèmè), de l’autre la technique (technè). L’épistèmè est un mode de connaissance du monde naturel. Fondée sur des propositions nécessaires, faisant appel à l’induction et au syllogisme, elle exige un long travail d’observation, de réflexion, d’abstraction, qui construit une sagesse (sophia).
La sophia est la science des premiers principes et des premières causes. Elle débouche sur la contemplation (theoria). Parce qu’elle vise la connaissance universelle et certaine (« Ce que connaît la science ne peut pas être autrement » 1), elle ne s’intéresse pas aux choses qui admettent des changements, et réserve ses efforts aux « objets qui existent de toute nécessité et qui ont, par suite, un caractère éternel ». 2
Les objets de science sont naturels, spontanés, régis par des lois régulières. La science les décrit et les contemple sans prétendre les contraindre ou les modifier. Les astres sont l’exemple même de ces objets réguliers, prévisibles, éternels… On pourrait presque dire : parfaits.
Au contraire, la technè est tournée vers la pratique concrète des choses, leur construction ou façonnage. « L’art (technè) est une disposition accompagnée de raison et tournée vers la création (poièsis). » 3 Cette création ne concerne pas les choses qui adviennent naturellement, du fait d’un principe interne, mais celles qui dérivent de l’industrie humaine, produites par un principe externe.
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