Écovillages : En Quête d’Autonomie..

En savoir plus sur des expériences concrètes qui fonctionnent. Ça demande implication et solidarité parce que, nous sommes plus forts ensembles. Un de nos abonné a en projet la création d’un écovillage, pourrait-il intervenir et nous dire où en sont ses démarches ? Merci à lui. Partagez ! Volti

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Source Demos Kratos

Pour apprendre à être plus résilient.e.s face aux effondrements, nous avons rencontré les habitant.e.s de trois écovillages qui nous transmettent leurs expériences.

123.fr

Le site du Village de Pourgues dans l’Ariège http://www.villagedepourgues.coop/

Le site de l’éco-hameau du Moulin de Busseix en Haute-Vienne : https://www.moulindebusseix.org/

Le site de l’écovillage TERA dans le Lot-et-Garonne : http://www.tera.coop/

Le documentaire « En Liberté » réalisé par Alex Ferrini sorti le 09/10/2019 retrace l’histoire de la création de l’écovillage de Pourgues : https://www.enliberté-lefilm.com

Ce documentaire est entièrement auto-produit grâce au financement participatif sur la plateforme Tipeee : https://www.tipeee.com/demos-kratos

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Pour comparaison et ça n’est pas donné, l’exemple américain d’ Ithaca.

Tout Compte Fait

Ithaca : bienvenue dans un écovillage – Tout Compte Fait

Bienvenue à Ithaca, un écovillage autogéré où il fait bon vivre. Avec ses maisons en bois flambant neuves, le site a des allures de grand ouest américain. Située à seulement 4 heures de New York, cette communauté hors norme invente peut-être la ville de demain.

Intégrale : https://www.youtube.com/watch?v=8Cdlq… http://bit.ly/TCF_HabitatRévolution

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Voir chez nos amis belges (2017)

Peut-on vivre hors système ? (Question à la Une – RTBF)

22 Commentaires

  1. Dao Ji - le fou contestataire avec sa gourde de vin

    J’ai contacté à l’époque des écovillages, il fallait avoir 300 000e minimum (pour le moins cher) et (pour tous) une bonne rente mensuelle. Un des écovillages m’avait proposé une formation pour voir de plus prés (1000e les 3 jours)

    J’ai parlé avec une femme de Suisse la cinquantaine et une autre fois avec une Parisienne de 25 ans qui vivait en écovillages. Toute deux positive attitude extrême, tout va bien, aucun problème, c’est dans ta tête, il faut beaucoup d’amour, d’humanité, positiver et tout le tralala, blindés de fric. Cela me fait penser à certains temples Bouddhiste, ou tout va bien, ou on a trouvé la bonne sécurité, on roule en 4×4 et surtout, on parle beaucoup de compassion pour tout les êtres vivants et tout le tralala, là ou le petit jeune gentil, passionné, sans rien, vagabond, avec son petit chien et rejeté à leur porte…

    Forcement mes expériences sont limitées, mais je ne sais pas pourquoi, j’ai une grande méfiance dans ces pseudos trucs et étrangement, beaucoup moins dans les éco-lieu du style en Espagne ou les gens n’ont pas d’énormes moyens…

    Y a t-il ici un ME qui vit dans un écovillage pour en parler ?

    • C’est un peu mon ressenti sur ces vidéos, si pas de fric, pas possible d’envisager la transition. Peut-être mettre en commun une cagnotte, acheter un village abandonné et le faire revivre… Ça demande de la jeunesse très active et motivée, de vieux cons avec expériences et savoir faire, et pas mal de compétences tant en gestion, qu’en maîtrise d’ouvrages ou de lois avec tout de même un peu d’argent, rien n’est gratuit. Le concept est bon, la motivation et la réalisation dépendent des bonnes volontés, de la solidarité et de l’envie de changer en mieux. Mais…. on revient des années en arrière avec le succès de la proposition et, la frilosité de la mise en œuvre. Les aventuriers, prêts à prendre des risques, ne sont plus au rendez-vous 😉

      • Coucou 🙂
        On ne sais pas faire grand chose sans argent, c’est hélas un moindre mal, un passage obligé pour pouvoir investir dans ses idées. Puis avoir de l’argent rend moins esclave de celui-si par rapport à ne pas en avoir. On se sent plus libre et moins stressé sans des fins de mois difficile.

        Je sais je trouve ça injuste et débile, mais c’est une réalité qu’on ne peut pas échapper, il faut faire ses choix !

        Akasha.

        • Donc, d’après toi, pas d’argent = aucune alternative ni projet viable ?? Et la créativité, la « gnaque », l’envie de réussir et de s’en sortir malgré tout, qu’est-ce que tu en fais? Je suis sûre qu’il y a des talents fauchés qui font des merveilles et, qui n’attendent que de pouvoir s’exprimer. Ne jamais sous-estimer les capacités de l’instinct de survie 😉 🙂

          • Je n’en disconvient pas Volti, c’est en effet fort possible. Mais c’est de plus en plus difficile de trouver des investisseurs, surtout pour des projets dit alternatifs ils sont devenu très frileux, et si ils jugent que le risque de viabilité est trop haut, ils te prêteront rien.

            Maintenant il y le système de dons, ça marche pas mal parfois, comme les cagnottes en ligne. Mais c’est compliqué..

            Vaut mieux compter sur sois même travailler dure, avoir des idées et les développer sois même. Après rien ne t’empêche de prendre des gens mais de garder le contrôle.

            Akasha.

            • Tu bottes en touche ma puce 😉 D’après ta vision des choses, tu/vous avez des projets constructifs, mettre à disposition des espaces « conviviaux », etc.. Tu ne mettras jamais les mains dans la terre, tes « faux » ongles n’y résisteraient pas, ni ton ego, (faut pas tout mélanger). Par contre un « bon » point, tu participeras à profiter de ce que tu auras mis en place, pour viabiliser des espaces que d’autres entretiendront sans que ça te coûte plus que ça!! Réfléchis bien ma puce! On ne se déclare pas « partageur », on est « investisseur » et on assume, ce qui te rapportera, pourra aider beaucoup de gens et c’est tout à fait envisageable. Ce qui l’est moins, c’est que tu crois que ce soit exceptionnel. On appelle ça le capitalisme, l’investissement… 😉 Je te prends de front, mais je sais que (peut-être)je fais fausse route. 😉

              • Ben l’argent qu’on a il ne tombe pas du ciel, on travaille pour ça.

                Et notre projet profitera effectivement à beaucoup de monde, tous y trouveront leur compte.

                Je ne resterai pas sans rien faire, mettre à disposition des parcelles de terre n’est qu’une partie du projet, je mettrais à dispositions mes compétences aux service des autres pour pas grand chose.

                Akasha.

                • Développe ton idée, (tu en as déjà parlé ;)). Non l’argent n’est pas une tare, il est gagné avec des sacrifices. C’est louable et je suis la première à le reconnaître. Tu as/ou penses avoir, des prédispositions pour accompagner des gens. C’est super ! À la condition que le remède, ne soit pas plus toxique que le mal. On ne s’invente pas des capacités, on a les capacités ou pas. Bien souvent, il faut des années pour s’affirmer dans une spécialité. Vouloir c’est bien, pouvoir ça demande plus, surtout si on a à faire à du « public » faible et manipulable. 😉

                  • Bien sûr qu’ils faut des années ! Pourquoi crois-tu qu’on prennent notre temps ? On en apprends encore dans les domaines qu’on veut mettre en place au service des autres.
                    C’est comme passé végans, ça nous a pris plus de ans et demis, on a pas fait ça n’importe comment.

                    Ce que je veux proposer, c’est des régimes alimentaires et ça je le fait déjà en activité complémentaire et pour la petite histoire, ça nous a été reproché nos fameuses activité complémentaires par le fisc… Passons.

                    Je veux aussi proposé du reloocking et du coaching. Surtout pour les femmes mère de famille ou en décrochage total pour les aider à retrouver leur féminité. Du conseil en sexualité aussi.

                    On mettra aussi en place un espace culturel pour presque queudal pour des musiciens, des troupes de toutes sortes. Ou pour faire des petits concerts.

                    Et enfin les parcelles à cultiver pour rendre accessible le bio et la perma à tous, et pouvoir profiter des récoltes pour les personnes à petit moyens sous forme d’abonnement pour pas cher.

                    On a deux trois autres idées encore, mais bon on doit vraiment trouver un projet homogène et cohérent.

                    Il nous faut l’endroit aussi, car là on vis dans l’appart du 2eme chez la mère de Orné.

                    On cherche un bâtiment industriel désaffecter avec des terres viables autours.

                    Akasha.

                    • du genre comment faire une fellation en trois leçons ???si il y a des travaux pratiques je veux bien être bénévole …..https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

                    • en gros vous avez des idées plein la tête ,suffit juste que ça descende dans les bras …..
                      au train ou ça va , je crois que vous pourriez envisager d ouvrir un ehpad …

                    • Salut,
                      On travaille déjà beaucoup, et justement pour financer nos idées.

                      Le travail ne nous fait absolument pas peur.

                      Non rien avoir avec le sexe, j’explique les différents ateliers que je veux mettre en place. Et question sexe, c’est pas un atelier pratique non ^^

                      Sinon on a encore besoin de 3 ans.

                      Akasha.

  2. Pour affiner sa propre réflexion, sur l’écologie sociale, je vous propose le texte intégral de Murray Bookchin en version PDF (33 pages) ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2019/12/quest-ce-que-lc3a9cologie-sociale-de-murray-bookchin-1982-nvelle-version-dc3a9cembre-2019.pdf

    Présentation de ce tout dernier PDF ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/12/30/quest-ce-que-lecologie-sociale-murray-bookchin-1982-nouvelle-introduction-au-texte-integral-tout-dernier-pdf-de-lannee/ car, comme le dit Dao Ji plus haut, pour avoir contacter aussi d’autres « Éco-lieux » qui soit ne m’ont pas répondue, soit j’ai eu confirmation qu’il fallait être blindé de tunes pour y accéder, j’ai abandonné, pour le moment, mais pas l’idée que notre salut, à tous, ce sont les associations libres, volontaires et autogérées, ce qui n’a rien à voir avec ce que j’ai pu voir, jusqu’à présent…
    Jo

  3. Écovillage oui mais pas en communauté, non merci j’ai déjà donné. Après c’est un choix de vie mais pour moi rien de tel que la tranquillité et l’intimité, faire tout ensemble et partager tout apporte aussi son lot de contrainte, il faut vraiment se faire confiance pour porter un projet comme celui-ci, mais comme dans tout groupe nous savons qu’il y a toujours une brebis galeuse qui est là pour se laisser porter par les autres ou qui veut tout driver comme elle l’entend. Vivre en communauté c’est possible à condition que tout le monde s’organise et sache ce qu’il peut et veut apporter dans le respect de chacun. Des règles doivent être établies et respectés pour assurer la continuité du projet, vivre en communauté n’est pas forcement donner à tout le monde mais pour celui qui voudra vivre l’expérience, il lui faudra une bonne dose d’écoute, de coopération et de patience.

    • C’est le gros souci de ce genre de projet. C’est un changement dans les mentalités, les façons de voir. S’oublier au profit de la communauté, inconcevable pour beaucoup. Le gaulois est assez réfractaire et, le nouveau paradigme pas encore assez incrusté dans l’inconscient pour que ce soit la condition à une vie meilleure de partage (avec les avantages et les inconvénients). On est pas prêt de résoudre l’équation 🙂 Formidable d’en débattre, ça remet les pendules à l’heure sur : qui est prêt ou pas.

    • We, la societe que l on connait en somme….

      « S oublier au profit de la communauté », t as le choix, la Russie, ou la Chine.

  4. Salut,

    Et une fois qu on s est rassemblé en petite communauté, je serais curieux de savoir comment ils abordent les problémes généraux .

    Exemple, si crise d appendicite, ils font comment, doc et hopital, non?

    Ce que je veux demontrer c est que la societe est deja notre reponse commune a l adversité.
    On peut essayer de recreer, mais on retombera tres probablement sur les memes choses et les memes travers.

    Societe pacifiste etc, ca n existe pas pour certain nombre de raisons inherentes a la race humaine.

    Schu

    • et bien bravo https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.giftout est dit
      comme ceux qui voudraient couper les têtes de nos dirigeants …déjà fait en 1789 ,et ça n a pas changer la face du monde pour autant ….
      on a déjà eu aprés 1968 cette tendance à la vie en communauté , qu en reste t il ???

  5. La première vidéo montre une communauté qui prime avant tout le lien humain. L’autonomie passe au second plan. S’ils le voulaient vraiment, ils auraient de quoi avec 50 ha. Mais ils ont choisi l’autonomie plus large, en y incluant le village. Le maire est d’ailleurs très intéressé par le projet en cours.
    En revanche, les RG surveillent, c’est incroyable ! Dès qu’il y a une communauté, ils pointent le bout de leur nez.
    Passons…
    Dans cette communauté, ils gèrent aussi les différentes situations. Ils ont calculé que chacun coûte près de 500 euros par mois ! C’est beaucoup mais comme dit plus haut, ils ne recherchent pas (encore) l’autonomie.
    Autre point à noter aussi: ils ont élaboré un système qui permet de gérer les conflits. Les intervenants semblent avoir des méthodes intéressantes comme la communication douce. A voir à la longue, bien sûr.
    L’habitat n’est pas commun, chacun a le sien, le construit comme il veut, et participe comme il veut aux travaux communs.
    Je ne sais pas ce que ça vaut, c’est sûr. Il faut ensuite gérer l’âge. Pour l’instant, ils sont tous jeunes (sauf une dame de 61 ans dans l’autre vidéo, mais c’est encore assez jeune pour ne pas avoir de problèmes de santé). Même si la vie en plein air, saine, à bien manger… conserve davantage que la vie en ville à fréquenter… la boustifaille !
    Sans rapport financier (vente des produits de la culture, artisanat, stages…), ce n’est pas vivable.

    Pour moi, j’en arrive toujours au premier plan, le plus important pour démarrer: l’achat du terrain. Si après j’ai mon lieu de vie indépendant, je pense pouvoir m’adapter. Il y a toujours des tâches à accomplir en fonction des capacités de chacun.

  6. justement, le côté communauté ne me tente pas, souvent dans les éco-villages, les gens habitent plus ou moins ensemble, ont des activités de loisirs ensemble, voire un potager… j’ai réfléchi qu’autrefois, les villages étaient autonomes par la force des choses, et qu’on pouvait retrouver cette organisation, en re-créant du travail local, càd travailler les uns pour les autres (cela peut se faire sous forme d’échanges, à voir), avec la permaculture comme tissu essentiel…
    et construire, c’est toujours à la fois ponctionner plus de terre, laisser croupir de vieux bâtiments, et souvent perdre la diversité architecturale… réinvestissons les vieux bâtiments! et ils ont du vécu, sont faits avec les matériaux locaux, il reste à les améliorer quoi; mais je ne rejette pas les habitats légers, yourtes, roulottes, maisons dans les arbres, etc…
    j’ai le projet de faire cela en Corrèze… bien sûr, cela veut dire investir, à plusieurs, dans un lieu, à partager ensuite… sous forme d’échanges… ou à trouver!

  7. Pour avoir connu et connaître encore plusieurs collectifs (notamment celui du moulin de Busseix) et aussi vécu en pseudo collectif, je peux dire que:

    -Oui en général y a de la tune et une tendance actuel bobo boudhiste d’acceptation du monde merdique (comme dit Dao Ji) CE QUI NE VEUT PAS DIRE QU’IL NE PEUT PAS EN ETRE AUTREMENT (une fois passé le cap des achats obligatoires, des gens à peu près normaux ont quand même une marge de manœuvre, même si c’est parfois dur)

    -Les collectifs de heurtent à un tas de problématiques liés à des idéos affichés (ex:démocratie) et à l’individualisme qui prédomine en nous (genre « j’ai mis plus de billes que toi, nah nah nah ») et il y a parfois des jeux de pouvoir comme dans le monde normal d’aujourd’hui.

    J’en ai donc déduis qu’il ne fallait surtout pas s’oublier individuellement (ça nous revient en pleine face après sinon), qu’il fallait ne pas mettre la barre trop haut, commencer petit, autant sur les moyens (surtout quand financièrement on en a peu ou pas) que sur ce qu’on veut faire à plusieurs. Le modèle de voisinage semble intéressant: on a chacun son chez soi, et au fur et à mesure, on développe une entraide, ce qui peu déboucher sur une forme d’écovillage, sans que ce soit officiel.

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